Clearstream et M. Sarkozy histoire manip et compte occulte!?
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Clearstream et M. Sarkozy histoire manip et compte occulte!?
Je voudrai savoir si quelqu'un a entendu parlé de cette histoire!!
http://www.lemonde.fr/web/article/0,1-0@2-3224,36-658281@51-639952,0.html
J'aimerai savoir si quelqu'un en connait un peu plus!!!
Evoquant ses relations avec Nicolas Sarkozy, le nouveau premier ministre, Dominique de Villepin, s'est montré, mercredi soir 1er juin sur TF1, aussi net qu'apaisant : "J'ai une personnalité franche, directe ; Nicolas Sarkozy aussi, a-t-il déclaré. Quand il y a un problème, nous nous parlons et nous réglons les problèmes." Le retour du président de l'UMP au ministère de l'intérieur devrait susciter sans tarder une occasion d'éprouver la solidité du nouveau tandem gouvernemental.
En se réinstallant Place Beauvau, M. Sarkozy recouvre la tutelle de la direction de la surveillance du territoire (DST), service qu'il soupçonne à voix haute, depuis plusieurs mois, d'avoir été l'instrument d'une manoeuvre contre lui sous le ministère précédent — - celui de M. de Villepin. Plusieurs documents extraits des archives du contre-espionnage et récemment communiqués à la justice accréditent partiellement ce soupçon, de sorte que le chef de la DST, Pierre de Bousquet de Florian, pourrait se trouver en position délicate.
A l'origine de ces tensions intragouvernementales se trouve un listing adressé anonymement à la justice en marge de l'affaire des frégates de Taïwan. M. Sarkozy y était présenté, parmi d'autres personnalités, comme détenteur de comptes occultes à l'étranger, par l'entremise de la société financière luxembourgeoise Clearstream.
Le Point, en juillet 2004, puis Le Parisien, en septembre, avaient puisé dans ce document la matière de plusieurs articles invoquant une "affaire d'Etat" — - le second journal livrant, entre autres, le nom du président de l'UMP. Or ce dernier a acquis la conviction que la DST disposait d'éléments susceptibles de le mettre hors de cause et de déjouer une "manipulation" . Le 15 octobre, il s'était vivement heurté à M. de Villepin, alors ministre de l'intérieur, à qui il réclamait la transmission aux juges de l'enquête du contre-espionnage (Le Monde du 10 novembre 2004).
HYPOTHÈSE "DÉLIRANTE"
Saisi des plaintes de plusieurs des personnalités mises en cause dans le listing, le juge d'instruction parisien Jean-Marie d'Huy s'efforce, depuis lors, d'obtenir communication des découvertes de la DST.
Convoqué en qualité de témoin, le 21 janvier, M. de Bousquet de Florian avait minoré l'importance des investigations effectuées. Il parlait d'un simple "recueil de renseignements" qui aurait exclu toute "audition" ou "filature" , mais il admettait implicitement le recours aux écoutes téléphoniques, avec cette précision : "Je puis simplement vous dire, pour ne pas risquer la compromission [du "secret défense"], que mon service n'a procédé à aucune écoute sur les dirigeants d'entreprise ni bien sûr les hommes politiques dont il a pu être fait mention dans les articles de presse." Le directeur de la DST qualifiait de "délirante" l'hypothèse d'une surveillance de M. Sarkozy.
Versés au dossier du juge, en avril, après une levée partielle du "secret défense" , plusieurs documents de la DST contredisent cette présentation, laissant entrevoir des recherches plus précises. Dans une note du 23 octobre 2004, destinée à sa hiérarchie — direction de la police nationale, voire cabinet de M. de Villepin —, M. de Bousquet de Florian distingue les "diverses confidences recueillies de sources fiables" du "travail auquel [ses] collaborateurs ont discrètement procédé, à partir de la liste [des comptes de Clearstream]" . Il ne livre toutefois aucun détail sur la nature ni les effets de ce "travail" .
"LA PLUS GRANDE PRUDENCE"
Ecrivant avoir, "sur instructions" , "recherché des éclairages sur cette affaire" , le directeur de la DST précise que, après l'article du Point, "des renseignements obtenus d'une liaison étrangère laissaient supposer une manipulation" , qui aurait pu consister en une "manoeuvre de déstabilisation" à l'encontre de dirigeants du groupe d'aéronautique et d'armement EADS, dont certains étaient cités dans le listing de Clearstream.
D'autres comptes rendus déclassés attestent que la DST a privilégié d'emblée la thèse d'une "manipulation" . Le 9 juillet, un responsable du service, relatant les confidences d'une "source" , entrevoyait "une entreprise de déstabilisation du groupe EADS, voire de l'ensemble du secteur aéronautique et de défense français" . Il ajoutait : "L'ampleur et la diversité des noms cités incitent à la plus grande prudence." Le 13 juillet, une note se concluait ainsi : "Des listings anciens, sortis (...) de la structure bancaire [Clearstream], auraient pu être récupérés, voire manipulés, par le ou les "corbeaux"."
A lire les pièces versées au dossier d'instruction, il semble que les agents du contre-espionnage n'ont jamais souscrit à la thèse d'un réseau de financement occulte mêlant politiques, industriels, hauts fonctionnaires, sociétés-écrans et individus issus ou proches du crime organisé. Mais aucune des notes communiquées n'est affirmative sur l'identité du ou des expéditeurs anonymes des listings, même si le nom de Jean-Louis Gergorin, vice-président d'EADS, y est souvent mis en avant.
Ancien haut fonctionnaire passé par le Quai d'Orsay, M. Gergorin a publiquement démenti toute implication, y compris après les perquisitions effectuées le 28 avril dans son bureau et à son domicile (Le Monde du 30 avril). L'entourage de M. Sarkozy persiste à penser, néanmoins, que la DST a réuni des indices contre M. Gergorin et insiste, aussi, sur les relations anciennes et notoires que ce dernier entretient avec M. de Villepin. Si de tels éléments sont entre les mains du contre-espionnage, il est probable que M. Sarkozy en sera, à présent, rapidement informé.
http://www.lemonde.fr/web/article/0,1-0@2-3224,36-658281@51-639952,0.html
J'aimerai savoir si quelqu'un en connait un peu plus!!!
Evoquant ses relations avec Nicolas Sarkozy, le nouveau premier ministre, Dominique de Villepin, s'est montré, mercredi soir 1er juin sur TF1, aussi net qu'apaisant : "J'ai une personnalité franche, directe ; Nicolas Sarkozy aussi, a-t-il déclaré. Quand il y a un problème, nous nous parlons et nous réglons les problèmes." Le retour du président de l'UMP au ministère de l'intérieur devrait susciter sans tarder une occasion d'éprouver la solidité du nouveau tandem gouvernemental.
En se réinstallant Place Beauvau, M. Sarkozy recouvre la tutelle de la direction de la surveillance du territoire (DST), service qu'il soupçonne à voix haute, depuis plusieurs mois, d'avoir été l'instrument d'une manoeuvre contre lui sous le ministère précédent — - celui de M. de Villepin. Plusieurs documents extraits des archives du contre-espionnage et récemment communiqués à la justice accréditent partiellement ce soupçon, de sorte que le chef de la DST, Pierre de Bousquet de Florian, pourrait se trouver en position délicate.
A l'origine de ces tensions intragouvernementales se trouve un listing adressé anonymement à la justice en marge de l'affaire des frégates de Taïwan. M. Sarkozy y était présenté, parmi d'autres personnalités, comme détenteur de comptes occultes à l'étranger, par l'entremise de la société financière luxembourgeoise Clearstream.
Le Point, en juillet 2004, puis Le Parisien, en septembre, avaient puisé dans ce document la matière de plusieurs articles invoquant une "affaire d'Etat" — - le second journal livrant, entre autres, le nom du président de l'UMP. Or ce dernier a acquis la conviction que la DST disposait d'éléments susceptibles de le mettre hors de cause et de déjouer une "manipulation" . Le 15 octobre, il s'était vivement heurté à M. de Villepin, alors ministre de l'intérieur, à qui il réclamait la transmission aux juges de l'enquête du contre-espionnage (Le Monde du 10 novembre 2004).
HYPOTHÈSE "DÉLIRANTE"
Saisi des plaintes de plusieurs des personnalités mises en cause dans le listing, le juge d'instruction parisien Jean-Marie d'Huy s'efforce, depuis lors, d'obtenir communication des découvertes de la DST.
Convoqué en qualité de témoin, le 21 janvier, M. de Bousquet de Florian avait minoré l'importance des investigations effectuées. Il parlait d'un simple "recueil de renseignements" qui aurait exclu toute "audition" ou "filature" , mais il admettait implicitement le recours aux écoutes téléphoniques, avec cette précision : "Je puis simplement vous dire, pour ne pas risquer la compromission [du "secret défense"], que mon service n'a procédé à aucune écoute sur les dirigeants d'entreprise ni bien sûr les hommes politiques dont il a pu être fait mention dans les articles de presse." Le directeur de la DST qualifiait de "délirante" l'hypothèse d'une surveillance de M. Sarkozy.
Versés au dossier du juge, en avril, après une levée partielle du "secret défense" , plusieurs documents de la DST contredisent cette présentation, laissant entrevoir des recherches plus précises. Dans une note du 23 octobre 2004, destinée à sa hiérarchie — direction de la police nationale, voire cabinet de M. de Villepin —, M. de Bousquet de Florian distingue les "diverses confidences recueillies de sources fiables" du "travail auquel [ses] collaborateurs ont discrètement procédé, à partir de la liste [des comptes de Clearstream]" . Il ne livre toutefois aucun détail sur la nature ni les effets de ce "travail" .
"LA PLUS GRANDE PRUDENCE"
Ecrivant avoir, "sur instructions" , "recherché des éclairages sur cette affaire" , le directeur de la DST précise que, après l'article du Point, "des renseignements obtenus d'une liaison étrangère laissaient supposer une manipulation" , qui aurait pu consister en une "manoeuvre de déstabilisation" à l'encontre de dirigeants du groupe d'aéronautique et d'armement EADS, dont certains étaient cités dans le listing de Clearstream.
D'autres comptes rendus déclassés attestent que la DST a privilégié d'emblée la thèse d'une "manipulation" . Le 9 juillet, un responsable du service, relatant les confidences d'une "source" , entrevoyait "une entreprise de déstabilisation du groupe EADS, voire de l'ensemble du secteur aéronautique et de défense français" . Il ajoutait : "L'ampleur et la diversité des noms cités incitent à la plus grande prudence." Le 13 juillet, une note se concluait ainsi : "Des listings anciens, sortis (...) de la structure bancaire [Clearstream], auraient pu être récupérés, voire manipulés, par le ou les "corbeaux"."
A lire les pièces versées au dossier d'instruction, il semble que les agents du contre-espionnage n'ont jamais souscrit à la thèse d'un réseau de financement occulte mêlant politiques, industriels, hauts fonctionnaires, sociétés-écrans et individus issus ou proches du crime organisé. Mais aucune des notes communiquées n'est affirmative sur l'identité du ou des expéditeurs anonymes des listings, même si le nom de Jean-Louis Gergorin, vice-président d'EADS, y est souvent mis en avant.
Ancien haut fonctionnaire passé par le Quai d'Orsay, M. Gergorin a publiquement démenti toute implication, y compris après les perquisitions effectuées le 28 avril dans son bureau et à son domicile (Le Monde du 30 avril). L'entourage de M. Sarkozy persiste à penser, néanmoins, que la DST a réuni des indices contre M. Gergorin et insiste, aussi, sur les relations anciennes et notoires que ce dernier entretient avec M. de Villepin. Si de tels éléments sont entre les mains du contre-espionnage, il est probable que M. Sarkozy en sera, à présent, rapidement informé.
Re: Clearstream et M. Sarkozy histoire manip et compte occulte!?
http://fr.wikipedia.org/wiki/Clearstream
Affaire Clearstream 1 : Les comptes occultes de Clearstream
* En 2001 et 2003, le journaliste Denis Robert a publié deux livres, "Révélation$" et "La boite noire", à propos de comptes occultes (comptes 'non publiés') au sein de la société Clearstream pouvant servir à des transferts de fonds occultes ou à du blanchiment d'argent.
* Denis Robert a co-écrit "Révélation$" avec Ernest Backes, ancien numéro trois de Clearstream. Ernest Backes a dénoncé un système de comptes non publié mis en place dans les années 1970 et généralisé après son départ. Ce système, parallèle au système légal de compensation inter-bancaire, pourrait faire de Clearstream une plate-forme mondiale d'évasion fiscale et du blanchiment d'argent.
* Les auteurs lient ces transferts à plusieurs scandales financiers retentissants comme la faillite de la Banque Ambrosiano et l'assassinat de Roberto Calvi, le "banquier de Dieu", la sulfureuse banque Menatep du milliardaire russe Mikhaïl Khodokorvsky, la faillite de la BCCI, le versement de rétrocommissions dans l'affaire des frégates de Taïwan, et même par la Bahrain International Bank, qui n'est autre qu'une des banques des Ben Laden.
* Ces ouvrages ont amené le Parlement francais et le Parlement européen à créer une commission d'enquête pour enquêter sur les graves accusations tenues par le livre. Au Parlement européen, Harlem Désir, Glyn Ford et Francis Wurtz ont demandé à la Commission européenne si la directive réglementant les activités financières est bien appliquée au Luxembourg. La Commission, par la voix de Frits Bolkestein, affirme que rien ne permet de penser le contraire.
* Suite à la publication de ce livre, Denis Robert et Ernest Backes ont dû affronter pas moins d'une cinquantaine de procès en diffamation, tous gagnés à l'exception de deux pour lesquels ils ont dû payer 1 franc symbolique en guise de dédommagement. Les juges ont considéré "les allégations bien-fondées et étayées par de solides arguments".
* Récemment, Denis Robert a été attaqué au Luxembourg dans un contexte juridique probablement plus favorable à la société Clearstream, qui dispose de moyens juridiques amplement supérieurs à l'auteur.
* Un certain nombre de juges, dont Eva Joly et Renaud Van Ruymbeke, déjà signataires de l'Appel de Genève, ont signé un texte soutenant Denis Robert [1].
Affaire Clearstream 2 : L'affaire du corbeau
Depuis juin 2001, le juge Renaud Van Ruymbeke enquête sur l'affaire des frégates de Taiwan. Au printemps 2004, il reçoit plusieurs lettres anonymes et CD prétendant dénoncer des comptes bancaires occultes ouverts pour plusieurs personnalités du monde des affaires ou de la politique, dont Nicolas Sarkozy. Il est rapidement apparu qu'il s'agissait d'une tentative de manipulation du juge Van Ruymbeke, dont le scénario s'inspire beaucoup des thèmes développés dans 'Révélation$'. Une enquête sur la réalisation de ces faux a été confié aux juges Jean-Marie d'Huy et Henri Pons. C'est l'affaire Clearstream 2.
Affaire Clearstream 1 : Les comptes occultes de Clearstream
* En 2001 et 2003, le journaliste Denis Robert a publié deux livres, "Révélation$" et "La boite noire", à propos de comptes occultes (comptes 'non publiés') au sein de la société Clearstream pouvant servir à des transferts de fonds occultes ou à du blanchiment d'argent.
* Denis Robert a co-écrit "Révélation$" avec Ernest Backes, ancien numéro trois de Clearstream. Ernest Backes a dénoncé un système de comptes non publié mis en place dans les années 1970 et généralisé après son départ. Ce système, parallèle au système légal de compensation inter-bancaire, pourrait faire de Clearstream une plate-forme mondiale d'évasion fiscale et du blanchiment d'argent.
* Les auteurs lient ces transferts à plusieurs scandales financiers retentissants comme la faillite de la Banque Ambrosiano et l'assassinat de Roberto Calvi, le "banquier de Dieu", la sulfureuse banque Menatep du milliardaire russe Mikhaïl Khodokorvsky, la faillite de la BCCI, le versement de rétrocommissions dans l'affaire des frégates de Taïwan, et même par la Bahrain International Bank, qui n'est autre qu'une des banques des Ben Laden.
* Ces ouvrages ont amené le Parlement francais et le Parlement européen à créer une commission d'enquête pour enquêter sur les graves accusations tenues par le livre. Au Parlement européen, Harlem Désir, Glyn Ford et Francis Wurtz ont demandé à la Commission européenne si la directive réglementant les activités financières est bien appliquée au Luxembourg. La Commission, par la voix de Frits Bolkestein, affirme que rien ne permet de penser le contraire.
* Suite à la publication de ce livre, Denis Robert et Ernest Backes ont dû affronter pas moins d'une cinquantaine de procès en diffamation, tous gagnés à l'exception de deux pour lesquels ils ont dû payer 1 franc symbolique en guise de dédommagement. Les juges ont considéré "les allégations bien-fondées et étayées par de solides arguments".
* Récemment, Denis Robert a été attaqué au Luxembourg dans un contexte juridique probablement plus favorable à la société Clearstream, qui dispose de moyens juridiques amplement supérieurs à l'auteur.
* Un certain nombre de juges, dont Eva Joly et Renaud Van Ruymbeke, déjà signataires de l'Appel de Genève, ont signé un texte soutenant Denis Robert [1].
Affaire Clearstream 2 : L'affaire du corbeau
Depuis juin 2001, le juge Renaud Van Ruymbeke enquête sur l'affaire des frégates de Taiwan. Au printemps 2004, il reçoit plusieurs lettres anonymes et CD prétendant dénoncer des comptes bancaires occultes ouverts pour plusieurs personnalités du monde des affaires ou de la politique, dont Nicolas Sarkozy. Il est rapidement apparu qu'il s'agissait d'une tentative de manipulation du juge Van Ruymbeke, dont le scénario s'inspire beaucoup des thèmes développés dans 'Révélation$'. Une enquête sur la réalisation de ces faux a été confié aux juges Jean-Marie d'Huy et Henri Pons. C'est l'affaire Clearstream 2.
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