SIGNATURES:LE POINT.

jeudi 15 mars 2007, 17h13
Reuters
Neuf candidats disent avoir les parrainages requis

ARLETTE LAGUILLER DISPOSE DE SES 500 PARRAINAGES


PARIS (Reuters) - Onze candidats pourraient participer à l'élection présidentielle, contre 16 en 2002.

Olivier Besancenot et Frédéric Nihous ont fait connaître jeudi leur intention de se rendre au Conseil constitutionnel.

A la veille de la date limite de dépôt des 500 parrainages nécessaires devant le Conseil constitutionnel, le candidat de la Ligue communiste révolutionnaire (LCR) et celui de Chasse, Pêche, Nature et Traditions ont dit qu'ils iraient vendredi après-midi au siège de la haute juridiction. Ils n'ont pas pour autant annoncé formellement avoir les 500 signatures requises.

"Nous sommes en campagne jusqu'à ce soir. On fera le point vers 18h00 après le retour des dernières équipes", a déclaré l'attaché de presse d'Olivier Besancenot. Le candidat de la LCR était l'invité du journal de 20h00 de France 2.

Frédéric Nihous a pour sa part dit à Reuters : "J'irai moi-même déposer les signatures vendredi au Conseil constitutionnel et je ferai une déclaration à 15h00 devant les locaux". Il s'est dit optimiste.

Le candidat de CPNT en 2002, Jean Saint-Josse, avait obtenu 1,2 million de voix au premier tour, davantage que Robert Hue, le candidat du Parti communiste.

Depuis environ deux semaines, les "petits" postulants à la fonction suprême se sont lancés dans une chasse aux derniers paraphes, accusant les "grands" candidats d'empêcher les élus de leur parti de les parrainer.

Cette stratégie a apparemment permis depuis samedi à Gérard Schivardi, Philippe de Villiers, Jean-Marie Le Pen, Arlette Laguiller et Dominique Voynet, dans l'ordre, d'annoncer détenir les 500 signatures nécessaires, certains se rendant en personne au Conseil constitutionnel déposer les formulaires manquants.

"J'ESPERE, MAIS NE PEUX GARANTIR"

La présence de 16 candidats en 2002, un record, avait contribué à l'éparpillement des voix des électeurs de gauche et à l'élimination de Lionel Jospin au premier tour.

La crainte d'un nouveau 21 avril a incité le Parti socialiste à donner à ses élus une consigne stricte de n'accorder leur parrainage qu'à sa candidate, Ségolène Royal.

"Aucun choix n'a été imposé aux élus divers gauche non membres du Parti socialiste, chacun étant libre de son propre choix", précise le PS dans un communiqué diffusé jeudi.

Résistance ou non des élus, la participation de José Bové, Nicolas Dupont-Aignan et Rachid Nekkaz apparaît incertaine.

Inquiètes de voir le candidat altermondialiste peut-être absent du premier tour, une vingtaine de personnalités ont signé un texte en appelant à la conscience démocratique des élus.

"Plusieurs courants de pensée ayant une réalité dans la vie de notre pays risquent d'être écartés du débat présidentiel. Il en est ainsi de la candidature de José Bové qui est précisément celle qui veut permettre à ces millions de personnes qui désespèrent de la politique de faire irruption dans la campagne électorale", écrivent, entre autres, l'actrice Juliette Binoche le cinéaste Robert Guédiguian et le navigateur Eugène Riguidel.

Neuf candidats s'étaient affrontés en 1995 et 1988, dix en 1981 et 12 en 1974.

Parmi les quatre candidats institutionnels assurés d'avoir largement leurs signatures, François Bayrou, Marie-George Buffet, Ségolène Royal et Nicolas Sarkozy, seule la candidate communiste a décidé de se rendre au Conseil constitutionnel.

Chez les "petits" candidats, Arlette Laguiller, dont c'est la cinquième participation à un scrutin présidentiel, ne s'y rendra pas, à la différence de ce qu'on fait Philippe de Villiers, Jean-Marie Le Pen et Dominique Voynet.

"Priorité au terrain", dit-on dans l'entourage de la candidate de Lutte ouvrière. La militante trotskiste, qui a annoncé avoir les 500 signatures jeudi matin, devait participer à une manifestation de salariés d'Alcatel-Lucent dans l'après-midi à Paris et tenir meeting vendredi à Rouen.

Rachid Nekkaz, président du club des élus "Allez France", revendiquait 456 signatures mercredi. Nicolas Dupont-Aignan donnait le chiffre de 472 jeudi.

"J'espère mais je ne peux le garantir", a dit à Reuters le candidat de Debout la République."Je ne ferai aucune déclaration avant le 31 mars", a-t-il ajouté à propos d'une éventuelle consigne de vote. Ce jour-là, le candidat gaulliste a prévu un grand rassemblement à Paris.

Emma a écrit:Olivier vient d'annoncer qu'il a 530 signatures!!!

Emma a écrit:Olivier vient d'annoncer qu'il a 530 signatures!!!

zoubida a écrit:

Emma a écrit:Olivier vient d'annoncer qu'il a 530 signatures!!!

Ben mince z-alors.
Mais c'est que c'est très instrutionné un facteur, pour qu'il sache compter jusqu'à cinq cent trente.

Un et un égal deux.
Deux et deux égal quatre.
Quatre et quatre, ça fait combien élève Besenceno?
Comment beaucoup!!!
Prenez la porte mauvais élève Besenceno.
Vous ferez facteur comme votre père.

sylvestre a écrit:

zoubida a écrit:

Emma a écrit:Olivier vient d'annoncer qu'il a 530 signatures!!!

Ben mince z-alors.
Mais c'est que c'est très instrutionné un facteur, pour qu'il sache compter jusqu'à cinq cent trente.

Un et un égal deux.
Deux et deux égal quatre.
Quatre et quatre, ça fait combien élève Besenceno?
Comment beaucoup!!!
Prenez la porte mauvais élève Besenceno.
Vous ferez facteur comme votre père.

comment il a fait ??? il a fait signer des RAR