«Est-ce que je suis en prison ? Je veux retourner à l'école
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«Est-ce que je suis en prison ? Je veux retourner à l'école
sanspapiersNéli, 8 ans, vient de passer sa première nuit au centre de rétention de Marseille. LA première nuit d'une enfant dans cette «prison», comme elle l'appelle. «Est-ce que je suis en prison ? Je veux retourner à l'école !»
A l'initiative du Réseau Education Sans Frontières (RESF), une quarantaine de personnes se sont rassemblées le mercredi 30 mai devant le centre de rétention dès son ouverture afin de rendre visite à la famille Al Khalili.
Arrivée la veille depuis Toulouse, cette famille avait été raflée à 6 heures du matin dans sa chambre d'hôtel, bien qu'ayant introduit un recours contre un arrêté d'expulsion. Seul leur fils de 18 ans, sorti, y a échappé. Mais que va-t-il faire seul ?
D'origine arménienne, née à Bakou en Azerbaïdjan, Mme Al Khalili n'est reconnue par aucun de ces deux pays. Seront-ils expulsés vers la Russie dont M. Khalili a la nationalité alors qu'ils vivent depuis cinq ans en France ?
Le RESF de Toulouse connaît bien cette famille et c'est probablement pour casser une éventuelle mobilisation locale que celle-ci a été acheminée à Marseille.
Mais ici non plus, nous ne laisserons pas faire ça en notre nom. Nous ne laisserons pas briser l'avenir de Néli, dont les droits fondamentaux (et notamment celui d'aller à l'école) sont garantis par les chartes, traités et autres conventions internationales.
A l'occasion du passage de la famille devant le Juge des Libertés et de la Détention qui doit statuer sur leur sort, le RESF de Marseille appelle à un grand rassemblement
ce jeudi 31 mai à 10 heures
devant le centre de rétention :
26 boulevard des Peintures 13014, métro Bougainville.
• Florimond Guimard ainsi que le RESF de Marseille •
guly- Homo Numericus
- Nombre de messages : 19104
Localisation : Etoile naine commune
Date d'inscription : 26/09/2004
Re: «Est-ce que je suis en prison ? Je veux retourner à l'école
guly a écrit:sanspapiersNéli, 8 ans, vient de passer sa première nuit au centre de rétention de Marseille. LA première nuit d'une enfant dans cette «prison», comme elle l'appelle. «Est-ce que je suis en prison ? Je veux retourner à l'école !»
A l'initiative du Réseau Education Sans Frontières (RESF), une quarantaine de personnes se sont rassemblées le mercredi 30 mai devant le centre de rétention dès son ouverture afin de rendre visite à la famille Al Khalili.
Arrivée la veille depuis Toulouse, cette famille avait été raflée à 6 heures du matin dans sa chambre d'hôtel, bien qu'ayant introduit un recours contre un arrêté d'expulsion. Seul leur fils de 18 ans, sorti, y a échappé. Mais que va-t-il faire seul ?
D'origine arménienne, née à Bakou en Azerbaïdjan, Mme Al Khalili n'est reconnue par aucun de ces deux pays. Seront-ils expulsés vers la Russie dont M. Khalili a la nationalité alors qu'ils vivent depuis cinq ans en France ?
Le RESF de Toulouse connaît bien cette famille et c'est probablement pour casser une éventuelle mobilisation locale que celle-ci a été acheminée à Marseille.
Mais ici non plus, nous ne laisserons pas faire ça en notre nom. Nous ne laisserons pas briser l'avenir de Néli, dont les droits fondamentaux (et notamment celui d'aller à l'école) sont garantis par les chartes, traités et autres conventions internationales.
A l'occasion du passage de la famille devant le Juge des Libertés et de la Détention qui doit statuer sur leur sort, le RESF de Marseille appelle à un grand rassemblement
ce jeudi 31 mai à 10 heures
devant le centre de rétention :
26 boulevard des Peintures 13014, métro Bougainville.
• Florimond Guimard ainsi que le RESF de Marseille •
La famille a été repise en liberté par le juge de la détention et des libertés.
Journal l’Humanité
Rubrique Société
Article paru dans l’édition du 1er juin 2007.
Société
Dans l’actualité
Droits de l’homme
Deux nuits en rétention pour une enfant de huit ans et ses parents
Une petite fille de huit ans et ses parents originaires de l’ex-URSS, sous le coup d’une mesure d’expulsion, ont passé deux nuits dans un centre de rétention de Marseille avant d’être libérés, hier, par un juge des libertés et de la détention (JLD) qui a qualifié leur interpellation de « douteuse ».
Me Anaïs Léonard, avocate de la famille, a parlé d’une « procédure proprement ahurissante », cette procédure faisant suite à une « dénonciation anonyme » si précise (identité avec orthographe précise, lieu et date de naissance, adresse et numéro de chambre de leur hôtel) qu’elle ne pouvait émaner que des seuls services de la préfecture.
« La mobilisation autour de cette famille à Toulouse est sans aucun doute l’une des raisons pour lesquelles la préfecture a provoqué leur transfert à Marseille », a souligné Me Léonard.
On peut noter que le temps des délations est revenu.
D'après ce que j'ai cru comprendre, cette famille a fait l'objet d'un refus de titre de séjour assorti d'une obligation de quitter le territoire français (OQTF, dans le jargon des associations) dans un délai d'un mois.
Ils ont saisi le tribunal administratif, ce qui suspend l'exécution forcée d'une mesure d'éloigenment, mais n'interdit pas à l'administration de placer en rétention à l'issue du délai d'un mois, et de demander l'accélération de la procédure devant le tribunal administratif.
Francois- Langue pendue
- Nombre de messages : 480
Date d'inscription : 01/01/2005
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