Je ne veux plus trier les réfugiés

Catherine Le Gall, qui signe ce récit, a travaillé deux ans à l'Office français de protection des réfugiés et apatrides (Ofpra) avant de se convertir, récemment, au journalisme. Il s'agit donc d'un témoignage, subjectif et intense. Nous avons décidé de le publier parce qu'il illustre, mieux peut-être que toutes les enquêtes, le monde de Kafka dans lequel sont plongés les demandeurs d'asile et ceux qui traitent leurs dossiers. Certes, la France ne peut accueillir, selon l'expression consacrée, toute la misère du monde. Mais, souvent insuffisamment formés, exhortés à «faire du chiffre», les agents de l'Ofpra sont confrontés à l'obligation de pratiquer un tri cruel et parfois arbitraire selon des critères pas toujours explicites. Au moment où le gouvernement prépare une nouvelle loi sur l'immigration alors que l'Europe des 25 tente d'élaborer des règles d'asile communes et où il entend rendre plus strictes les conditions de l'obtention du statut de réfugié, ce récit du quotidien d'un agent, vu de l'intérieur, démontre la complexité et les difficultés concrètes d'une application juste et cohérente du droit d'asile

Pedro a écrit:Je ne pense pas qu'il s'agisse de méconnaissance, car le moindre "pékin", un tant soit peu informé sait que la situation de bon nombre d' habitants de l'Irak, du Pakistan, de la Côte d'Ivoire, etc, est plutôt difficile.

Emma a écrit:sans parler des rejets du genre "certificats médicaux pas assez détaillés" bien qu'émanant de psychiatres suite à des hospitalisations

Emma a écrit:lorsqu'une femme fait un séjour de 15 jours dans un hp pour dépression post-traumatique suite a des sévices sexuelles ont peut penser que les certificats médicaux ont une valeur médicale avérée, non?

Emma a écrit:lorsqu'une femme fait un séjour de 15 jours dans un hp pour dépression post-traumatique suite a des sévices sexuelles ont peut penser que les certificats médicaux ont une valeur médicale avérée, non?

Emma a écrit:c'est pourtant ce type de réponse qu'assène quotidiennement l'OFPRA

Emma a écrit:c'est pourtant ce type de réponse qu'assène quotidiennement l'OFPRA

jeasse a écrit:

Emma a écrit:c'est pourtant ce type de réponse qu'assène quotidiennement l'OFPRA

c'est marqué où dans l'article?

Emma a écrit:

jeasse a écrit:

Emma a écrit:c'est pourtant ce type de réponse qu'assène quotidiennement l'OFPRA

c'est marqué où dans l'article?

c'est pas dans la presse: simple expérience professionnelle

raphaël a écrit:

Emma a écrit:

jeasse a écrit:

Emma a écrit:c'est pourtant ce type de réponse qu'assène quotidiennement l'OFPRA

c'est marqué où dans l'article?

c'est pas dans la presse: simple expérience professionnelle

vous êtes journaliste??

Pedro a écrit:Sa flatte tes préjugés racistes, hein?
Ce qui me dégoûte, moi, c'est ce genre de réflexion. "Ces étrangers, alors! Regardez, on leur offrre l'hospitalité, et voilà, ils violent nos enfants!"
Minable!

Emma a écrit:

raphaël a écrit:

Emma a écrit:

jeasse a écrit:

Emma a écrit:c'est pourtant ce type de réponse qu'assène quotidiennement l'OFPRA

c'est marqué où dans l'article?

c'est pas dans la presse: simple expérience professionnelle

vous êtes journaliste??

il m'arrive de travailler auprès de réfugiés

Emma a écrit:

jeasse a écrit:

Emma a écrit:c'est pourtant ce type de réponse qu'assène quotidiennement l'OFPRA

c'est marqué où dans l'article?

c'est pas dans la presse: simple expérience professionnelle

jeasse a écrit:

Il faut aussi faire gaffe car si François a plus ou moins avoué à mots couverts qu'il lui arrivait de sinon de "bidonner" du moins gonfler les dossiers, il n'y a pas de raison qu'il n'existe pas de dossier complétement faux

Le rôle de l'Ofpra ne doit pas être si évident que ça,il n'y a que deux attitudes simples, tout refuser ou tout accepter..