Jospin nous parle de 2002

Depuis quelques jours, jospin et sa "dream team" de l'époque (c'est à dire 97-2002), parlent avec nostalgie de la période ou il fut premier ministre. Il s'en dégage que lui et sa bande ne veulent retenir que ce qu'ils veulent bien retenir : les 35 heures (un cadeau au patronat, dans les faits, et non une contrainte, comme voudraient bien le faire croire les droitistes). Il a échoué au premier tour des présidentielles de 2002? C'est la faute... d'une désunion au sein de son propre camps! Qu'il ait privatisé plus que deux gouvernements de droite réunis, qu'il ne se soit pas opposé à la vague de licenciements générée par des capitalistes avides, de la fin de son quinquennat (rappelons nous les LU, les AOM-Air liberté, Marks et Spencer, etc), et bien d'autres saloperies encore, cela ne veut surtout pas lui venir à l'esprit. Non, jospin et sa bande, fidèles serviteurs du patronat, ne veulent ni ne peuvent donner une analyse de l'échec du ps en 2002, car elle mettrait en avant le fait qu'ils ont payé, auprès des classes populaire, de leur électorat, leur politiqiue au service des capitalistes, leur servilité auprès des classes dominantes.
Non, près de 4 millions d'électeurs ne se sont pas détournés des partis de gauche classiques pour une simple histoire de désunion, mais parce que la gauche à continué la politique de la droite, au gouvernement, en faveur des plus riches. Le pire, dans tout cela, c'est que la gauche, ne voulant pas assumer ses responsabilités dans son échec, à appelé à voter pour chirac, un ennemi des travailleurs, au même titre que le pen, et à largement contribué à désorienter politiquement les masses laborieuses. Les travailleurs paient encore aujourd'hui, au prix fort, le fait d'avoir fait passer un allié ouvert du grand capital pour un type pour lequel ils pouvaient aller voter, sous le prétexte qu'il est un républicain et un démocrate, alors que le pen n'est qu'un hideux fasciste.
Ajourd'hui, nous n'avons pas le pen, nous avons sarkozy, hortefeux, besson, morano, des explusions de clandestins, de la propagande anti-immigrés, des dérapages racistes, du lepénisme, quoi? en plus des coups anti-ouvriers qui redoublent!

Juste avant les élections, Jospin déclarait d'ailleurs : Mon programme n'a rien de socialiste... dont acte!