Quand sarko rameute ses électeurs

La grande opération médiatique de lundi soir 11 juillet, n'avait qu' un but : tenter d'éteindre le feu de l'affaire woerth-bettencourt pour garder la main sur l'électorat de droite. Aux dernières élections, une partie de celui-ci, des petits et moyens bourgeois touchés par la crise l' a fait payer à sarko et sa bande, en s'abstenant ou en retournant voter pour le pen. Sarkozy a donc tenu un véritable discours de droite, de classe, sortant l'habituelle démagogie anti-fonctionnaires, ou les pseudo arguments du genre "comment feraient les petites gens s'il n'y avait pas de riches"... Tiens, avant 1789, on tenait se genre de discours aux paysans : mes pauvres, comment feriez vous s'il n'y avait pas de grands propriétaires terriens (les aristos, en l'occurence)! Les paysans réglèrent le problème en virant cette bande de parasites, en les expropriant, en brûlant leurs châteaux. Bettencourt, Peugeot, etc, utiles à la société ? Sûrement pas! Ils se contentent de faire gérer leur immense fortune et d'encaisser les milliards!
Ce que l'affaire woerth-bettencourt révèle au grand jour, c'est, évidemment les liens très étroits entre les politiciens (y compris de gauche), et la grande bourgeoisie (n'en doutons pas, mme bettencourt à aussi arrosé la gauche), le fait que les premiers sont les valets des seconds, et que l'état est bien au service des riches.
Les travailleurs n'avaient donc rien à attendre de ce numéro de cirque aux ficelles décidément trop grosses. Quant à l'électorat de droite, l'exercice aura-t-il été réussi? Rien n'est moins sûr!