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Les Iles contre les grands pollueurs de la planète

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Les Iles contre les grands pollueurs de la planète Empty Les Iles contre les grands pollueurs de la planète

Message par Torrent Mer 12 Jan - 20:20

L'avenir des petites îles en développement, très vulnérables face au réchauffement de la planète, est au centre des préoccupations de la conférence organisée par l'ONU, mercredi 12 janvier, à Port-Louis. Devant les représentants de 110 pays, 25 Etats insulaires ont demandé des engagements, notamment aux Etats-Unis.
Les petites îles, menacées par la montée des eaux, faisaient pression, mercredi 12 janvier, à Port-Louis, afin d'obtenir des engagements des pays les plus pollueurs pour limiter les effets du changement climatique. En effet, les 51 petits Etats insulaires en développement (PEID) seraient très vulnérables face au réchauffement de la planète, mais aussi aux catastrophes naturelles et à la mondialisation de l'économie.

Minuscule atoll du Pacifique, Tuvalu est à la tête de cette protestation. "Nous avons clairement des difficultés avec certains pays qui refusent d'admettre que le changement de climat est une réalité", a déclaré Ian Fry, de la délégation de Tuvalu. En ligne de mire : les Etats-Unis, qui "principalement, nient" cette évolution, a ajouté M. Fry.

Les Etats-Unis, considérés comme l'un des principaux pollueurs du monde, n'ont pas signé le protocole de Kyoto, qui prévoit une réduction des émissions de gaz à effet de serre, responsables du réchauffement de la planète. Ce texte, qui impose des réductions à 38 pays industriels, doit entrer en vigueur le 16 février.

"IL FAUT RÉAGIR AVANT QU'IL NE SOIT TROP TARD"

Sur Tuvalu, pays de 26 km2 où habitent 11 000 habitants, "nous souffrons du changement lié à l'intrusion de l'eau", a expliqué Ian Fry. En février 2004, des vagues géantes de 3 mètres de haut se sont abattues sur l'île, où le point le plus élevé culmine à 4 mètres.

Dans l'océan Indien, les Maldives sont elles aussi menacées. A en croire Mohamed Inaz, du ministère de l'environnement de l'archipel, les quelque 1 200 îles seraient menacées de disparaître dans un siècle. "Nous avons un scénario selon lequel la capitale des Maldives (Male) pourrait disparaître en 2100", a-t-il expliqué. "Nous sommes les pays qui contribuons le moins à l'émission des gaz à effet de serre et nous sommes les plus touchés", s'est-il indigné.

Byron W. Blake, de la délégation de la Jamaïque, estime qu'il y a un lien entre les catastrophes naturelles qui secouent la planète et le changement climatique. "Au cours des quinze dernières années, nous avons connu plus d'ouragans et plus dévastateurs", a rappelé le délégué.

"Il faut réagir avant qu'il ne soit trop tard", a lancé le représentant permanent des Maldives à l'ONU, Mohamed Latheef. Idée partagée par toute les petites îles, la signature du protocole de Kyoto est jugée indispensable. "Nous souhaiterions que les plus grands pays industriels qui n'ont pas signé le protocole de Kyoto le signent", a expliqué Mohamed Latheef.

De fait, les négociations à Maurice, qui doivent déboucher vendredi sur un texte final sur le développement durable des petites îles, butaient mercredi sur ce chapitre précis du changement climatique. "C'est le point le plus difficile", a déclaré une porte-parole de l'ONU, Marie Heuzé.

En revanche, les pourparlers ont abouti sur le plan commercial, qui était le deuxième point le plus discuté du texte. Les délégués se sont entendus sur la "vulnérabilité" des petites îles, dont le marché est réduit et l'accès aux grands marchés compliqué par leur éloignement, selon des sources concordantes.

Le secrétaire général de l'ONU, Kofi Annan, devait s'adresser jeudi à la conférence.

Avec AFP


On pourra dire pot de terre contre pot de fer, cependant je sais une chose en cas de cataclysme majeur frappant la planète c'est bien les habitants des îles qui survivront, un exemple nous en est fourni avec les tribus primitives des iles d'Andaman dans l'Ocean Indien qui se sont réfugiées sur des hauteurs dès qu'elles ont observé que les animaux fuyaient et ont ete epargnées totalement par le tsunami alors que les "civilisés" etaient emportés par les vagues géantes qui ont deferlé sur les côtes.

Tres certainement l'atoll de Tuvalu est menacé ainsi que les Maldives à cause de sa faible elevation au dessus du niveau de l'ocean, mais par exemple les îles du Vanuatu ont des sommets qui culminent entre 700 et 1500m selon les cas, bien plus qu'il n'en faut pour se mettre hors de portée d'un raz de marée et contrairement à ce que certains peuvent penser beaucoup vivent dans l'interieur des îles et les autres sont surtout dans des endroits de la côte qui sont escarpés et donc permettent rapidement de gagner les hauteurs.

C'est une constatation que j'ai faite, les côtes basses sont peu habitées, il y a sans doute une bonne raison dictée par la sagesse ancestrale, la Melanesie est peuplée par l'homme depuis plus de 6000 ans soit une civilisation appelée la civilisation Lapita qui est aussi ancienne que la civilisation Européenne.
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