Crash d'un avion au Nord d'Athène

Il n'y aurait pas de survivants dans le crash de l'avion au nord d'Athènes

Un avion chypriote s'est écrasé dimanche en Grèce et il n'y a aucun survivant parmi les 121 personnes qui se trouvaient à bord, l'accident étant probablement dû à un problème technique, selon les autorités grecques qui avaient dans un premier temps avancé la possibilité d'un acte de piraterie. Les deux boîtes noires de l'avion chypriotes ont été retrouvées, a annoncé la télévision publique grecque Net.
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"Le pilote est devenu bleu"
Un passager de l'avion chypriote a envoyé un SMS à l'un de ses cousins juste avant la chute de l'appareil pour lui dire que les pilotes s'étaient effondrés et qu'un froid glacial régnait dans l'avion. "Le pilote est devenu bleu", a écrit ce passager, cité par une chaîne de télévision grecque. "Adieu cousin, nous sommes en train de geler", ajoute le passager.
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La majorité des passagers sont des enfants grecs
La majorité des passagers de l'avion sont des enfants de Grèce, a affirmé dimanche le premier ministre tchèque, Jiri Paroubek, à des journalistes. Dans des propos rapportés par l'agence tchèque CTK, Jiri Paroubek a affirmé que 80 des passagers étaient des enfants qui rejoignaient la Grèce après un séjour à Chypre. Le premier ministre a adressé ses condoléances aux familles grecques touchées. Il n'a pas exclu que les passagers restants soient des Tchèques mais les autorités tchèques ne disposaient en début d'après-midi d'aucune information à ce sujet.
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Aucun des 115 passagers et six membres d'équipage n'a survécu à la chute de l'avion de la compagnie à bas coût chypriote Helios, ont annoncé la compagnie et la police grecque. "Rien n'indique qu'il y a des survivants" dans l'accident du charter qui se rendait de Larnaca à Prague via Athènes, selon Helios. Il n'y a "aucune trace de survivants", a confirmé la police grecque. Selon des sources de l'aviation civile grecque, le pilote et les membres d'équipage étaient "inconscients avant la chute de l'appareil".

"PAS D'ATTAQUE TERRORISTE"

La majorité des passagers étaient des enfants de Grèce, a déclaré dimanche le premier ministre tchèque Jiri Paroubek. Quatre-vingts passagers étaient des enfants qui rejoignaient la Grèce après un séjour à Chypre.

Le gouvernement grec estime "beaucoup plus probable" la thèse d'un accident pour expliquer la chute de l'avion, mais enquête sur toutes les hypothèses, a déclaré son porte-parole, Théodore Roussopoulos. "Il serait prématuré de donner maintenant des estimations sur les causes. Nous allons enquêter sur toutes les hypothèses, il est beaucoup plus probable qu'il s'agisse de ce qui a été dit jusqu'à maintenant, c'est-à-dire d'un problème sur l'avion lui-même, mais il ne serait pas sérieux d'en dire plus". La chute de l'avion n'est pas due à une "attaque terroriste", a déclaré de son côté le directeur du bureau d'information de la présidence chypriote, Marios Karoyan.

Le Boeing 737, venant de Larnaca, à Chypre, à destination de Prague, s'est écrasé sur une zone boisée à flanc de colline, non habitée, à Varnava, à une quarantaine de kilomètres au nord-est d'Athènes. Peu avant que le Boeing ne s'écrase, les pilotes de deux avions F-16 grecs envoyés pour l'escorter avaient aperçu une situation "anormale" dans la cabine de pilotage, où les pilotes semblaient être "pliés en deux", avaient rapporté des responsables grecs.

UNE PANNE DE PRESSURISATION ?

Un dernier message envoyé par le pilote à la tour de contrôle d'Athènes faisait état d'une panne de pressurisation, avant que le contact ne soit rompu, a indiqué à l'AFP un haut responsable du ministère de l'ordre public. "Nous privilégions la piste d'un accident, sans toutefois exclure aucune version dans l'attente de l'analyse des boites noires", a-t-il ajouté. Toutefois, une simple panne de pressurisation ne peut pas être à l'origine d'un accident d'avion, a déclaré dimanche François Grangier, expert enquête-accidents et pilote de ligne.

"Une panne de pressurisation ne peut pas faire tomber un avion. Il est impossible que suite à une perte de pressurisation, l'avion ne soit pas récupérable", a-t-il déclaré. "Une perte de pressurisation, c'est simplement une perte des capacités pour les passagers à respirer sans aide additionnelle et pour cela, on prévoit des masques à oxygène dont la chute est automatique dès que l'altitude de la cabine dépasse une certaine valeur." Des équipes de secours, pompiers et ambulances ont été dépêchées sur les lieux de l'accident, dans une zone boisée mais facile d'accès.

"J'ai vu des dizaines de corps calcinés éparpillés autour du fuselage, éventré au fond d'un ravin broussailleux, et le cadavre d'une femme, encore attachée sur son fauteuil et avec les jambes brûlées", a déclaré Andréas Lentzos, journaliste du quotidien Ethnos.

Les premières équipes, comprenant 120 pompiers et 40 membres des unités secouristes d'urgence, luttaient contre l'incendie provoqué par la chute de l'avion. La compagnie Helios, créée en 1999 pour concurrencer la compagnie nationale Cyprus Airways, est la seule compagnie privée chypriote. Elle possède quatre Boeing 737 et dessert Londres, Athènes, Sofia, Dublin, Strasbourg et Varsovie. En novembre 2004, Helios a été rachetée pour 1,9 million de livres chypriotes (4 millions de dollars) par le tour operator Libra Holidays Group.

http://www.lemonde.fr/web/article/0,1-0@2-3214,36-680249@51-646047,0.html

Des boeings de cette compagnie "low-coast", ont donc déjà eu quelques problèmes.
Cet accident pue le scandale.