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Le degré zéro de la révolte

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ombrageux
Solférino
Duende
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Message par Duende Ven 26 Aoû - 15:53

Rappel du premier message :



Peut-il y croire lui-même, Tony Blair, quand il affirme devant les cadres du parti travailliste que les attentats de Londres n’ont aucun rapport avec l’engagement britannique en Irak ? Après une vague référence aux « causes profondes » du terrorisme, le voilà vite revenu à du classique. Certes, il ne partage pas le messianisme halluciné de George Bush, et il récuse l’idée d’un « choc des civilisations » qui opposerait l’islam au monde judéo-chrétien, mais il a recours à une formule qui n’est guère plus rationnelle : « L’idéologie du mal ». D’abord parce que le terrorisme n’est pas une idéologie. Depuis les sicaires jusqu’à Ravachol en passant par les anarchistes russes, il fut l’arme désespérée de trop d’idéologies différentes pour pouvoir ainsi tenir dans un même tiroir. Ensuite, que serait ce « mal » sans cause ni origine ? Nous voyons bien que nous sommes là dans une impasse. Bien sûr, nul ne connaît exactement la part de la guerre d’Irak dans la détermination des auteurs des attentats de Londres. Ou de la Palestine, ou de la misère de leur propre condition. Mais le refus d’établir un quelconque lien avec la politique britannique met en évidence la grande turpitude du discours occidental ; et témoigne d’une dramatique régression intellectuelle : le refus de l’histoire, et son corollaire, le refus du social. À en croire ce discours, ce sont les prêches enflammés d’« imams radicaux » (mais où commence la radicalité et qui en juge ?) qui suffiraient à transformer des jeunes Britanniques sans antécédents judiciaires en bombes humaines dans le métro londonien. Les appels à la haine doivent évidemment être dénoncés, et leurs auteurs punis. Mais reconnaissons que l’explication est un peu courte.


Pourquoi ces prêches existent-ils aujourd’hui alors qu’ils n’existaient pas hier ? Et pourquoi, soudain, sont-ils audibles ? Si le terrorisme islamiste était ancré dans la religion comme on le suggère (tout en soulignant hypocritement qu’on ne le dit pas), il serait une constante du monde arabo-musulman. Or, s’il est vrai que celui-ci entretient des relations de tension avec les puissances occidentales depuis deux siècles (pour s’en tenir à l’époque contemporaine), l’antagonisme a pris de multiples formes politiques. Le mode opératoire de la violence a souvent changé. Ce sont les sources de conflit qui demeurent les mêmes. Presque toujours, c’est la domination coloniale. De Bonaparte à Bush et de Bugeaud à Sharon. Mais ce n’est pas seulement une histoire d’invasions et d’occupation. C’est aussi, plus souvent encore, le soutien apporté par les puissances à des régimes arabes liberticides. Il suffit de faire l’inventaire, de Saddam à Moubarak, de Ben Ali à Bouteflika. Tant que le satrape reste du côté du manche ­ et le manche de nos jours est américain ­ il jouit non seulement de l’impunité mais de la protection des grandes capitales quand il s’agit de régler leur compte aux démocrates. L’islamisme est bien souvent ce qui reste quand tous les autres contre-pouvoirs ont été anéantis.


Finalement, le schéma n’est pas si différent dans les banlieues de Leeds. Les enfants perdus des ghettos sont habités par des rêves fous et mortifères qui utilisent tous les symboles de l’humiliation musulmane parce que leur ordinaire est révoltant. L’itinéraire personnel des kamikazes de Londres est édifiant. Il mêle la quête identitaire, la sensibilité aux conflits moyen-orientaux et la question sociale dans nos régions. Mais si leur révolte devient aujourd’hui fanatisme, c’est que la politique, notre politique, ne leur apporte aucune réponse. Voici vingt ans, ils auraient été communistes ou trotskistes. Ils auraient eu un projet « ici-bas ». Leur révolte se serait investie dans un combat social dans le cadre de la société démocratique. Pendant que dans les pays arabes les oppositions démocratiques étaient anéanties au nom de la lutte contre le communisme, dans les sociétés occidentales les mouvements sociaux ont été ruinés par le libéralisme. Ils se sont parfois discrédités eux-mêmes, soit en adhérant à l’idéologie libérale dominante, soit en s’identifiant au stalinisme. C’est la grande affaire des années 1980-1990. Or, depuis son origine, l’islamisme postule à une double fonction sociale et religieuse. L’influence de ces mouvements dans nos banlieues résulte d’une désertification politique. C’est tout cela qu’il faut repenser. En sachant que la révolte trouve toujours à s’exprimer. Avec le terrorisme islamiste, elle atteint son degré zéro. Celui de la barbarie absolue. La lutte contre le terrorisme, c’est aussi la reconquête d’une politique de gauche dans les quartiers pauvres et les ghettos.

Denis Sieffert


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Message par Proudhon Dim 28 Aoû - 16:28

Solférino a écrit:
Ah! Ah! Ah!. Elle est pas mal celle-là. Un "socialiste" qui défend les capitalistes.
C'est à l'image du monde actuel.

Pffffff...je ne defend personne,je trouve juste que tjrs tt ramener a la lutte des classes et au mechant capitaliste est une analyse simpliste et naive qui ne repond pas a tous les problemes.
Ce serait bien trop simple sinon......deja je ne crois pas en la division par classes,le monde comtemporain me parait bcp + nuancé et de + je croie que les problemes de nationalisme,d'integrisme,de haines ethniques ou religieuses vont au dela des problemes economiques meme si ces derniers bien sur jouent un role.....mais pas exclusif.

Taratata !!!!!!!!!!!!
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Message par Duende Lun 29 Aoû - 11:10

Solférino a écrit:je ne crois pas en la division par classes,le monde comtemporain me parait bcp + nuancé

Le réel a pourtant rattrapé la fiction politicienne. Un certain avril 2002 où le parti qui prétend représenter la gauche s'est trouvé face à son destin et aux conséquences de son choix : représenter les "classes moyennes supérieures", soit 16% des voix et à peine 10% du corps électoral. Une vérité qui s'est encore manifestée lors du référendum sur le TCE avec un résultat le 29 mai 2005 que même le Figaro a analysé comme étant la traduction du grand retour du vote de classe.
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Message par Duende Lun 29 Aoû - 16:03

Comme tout un chacun, les CSP+ votent dans le sens de leurs intérêts. C'est bien pourquoi cela a surpris et décontenancé plus d'un électeur de gauche, dès la campagne de 1997 et plus encore sous la législature Jospin, d'entendre que la priorité du PS était de conquérir ces classes, sur la base des "études" G. Le Gall. La contradiction entre une politique de gauche et cette priorité électorale ne semble avoir jamais effleuré les hiérarques du PS (DSK et Fabius en tête cela va de soi). Sans doute considéraient-ils que le vote populaire leur était automatiquement et "naturellement" acquis. On a vu à quel brillant résultat cette stratégie et ces présupposés sur la docilité des électeurs ont mené, tant en 2002 qu'en 2005. Le "gros" des vote des gauche a effectivement voté "à gauche" ou a préféré s'abstenir. Et l'on ne peut pas dire que le "programme", plus exactement l'absence totale de programme, aujourd'hui présenté par le PS soit extrêmement mobilisateur… auprès du "peuple de gauche".
Cela s'inscrit toutefois dans un mouvement historique observable depuis l'instauration du régime républicain en France, celui du glissement progressif et continu des partis de l'extrême-gauche vers la gauche, puis de la gauche vers la droite. La situation contemporaine se caractérise néanmoins par le vide de l'offre politique au cœur de la gauche entre un PS qui a déserté le camp du social et une extrême-gauche qui, campée sur les dogmes du parti léniniste, peine à véritablement actualiser la pensée et la pratique marxiste (ô combien nécessaire pourtant).

Maintenan, le pseudo argument sur la collusion FN et ED + gauche à propos du non, c'est du pipi de chat. D'une part parce que la couverture de Paris-Match Sarko+Hollande était autrement plus révélatrice de ce front commun de l'oligarchie face au désaveu populaire. A gauche, personne n'a fait campagne pour le non en compagnie de leaders de droite. Sur ce sujet il n'y a jamais eu le moindre début de commencement de confusion. On n'en dira pas autant des meetings communs UMP-UDF-PS pour le oui.

Le vrai clivage qui est apparu dans les votes du 29 mai est celui des possédants face aux travailleurs. Cela a été confirmé par tous les sondages sortie des urnes et toutes les analyses sociologiques. Les individus disposant d'un revenu mensuel supérieur à 3000 euros ont voté à plus de 85% pour le oui et inversement pour ceux disposant d'un revenu inférieur à 2000 euros, quelles que soient les préférences partisanes des uns et des autres. C'est l'expression on ne peut plus claire de ce vote de classe. Quant aux chomistes qui ont voté pour le oui… ma foi, chaque fou suit son idée, il y a bien des juifs et des arabes membres du FN, ce n'est pas pour autant que l'on va en tirer des conclusions générales sur l'électorat du FN ni nier que ce parti est un parti raciste.

Enfin, les mêmes analyses post-électorales démontrent que le non à l'Europe "par souverainisme" s'est très fortement érodé une fois que Sarko et Chirac eurent donné leur assurance que c'est pas demain la veille que les ratons Turcs adhéreraient à l'UE. Insister sur ce vote souverainiste est une manière bien grossière de vouloir minorer l'importance des enjeux sociaux dans le résultat et le désaveu crucial du vote de gauche pour les militants PS. C'est également une façon d'occulter l'importance de ces mêmes enjeux au sein de l'électorat de droite. Le Oui a été très majoritairement de droite et le Non très majoritairement de gauche, comme dit le Magic System "Cessa kié la vérité !"
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Message par Duende Mar 30 Aoû - 16:48

Tout d'abord, tu m'as l'air un peu monomaniaque. Nous nous trouvons dans un sujet de la rubrique internationale sur les attentats de Londres et ton argumentation débouche sur tes lamentations de politicaille franco-françaises que seul le PS serait un parti de gauche et les autres rien que des traîtres à la classe ouvrière. Sujet que tu ramènes un peu partout quelle que soit la discussion de départ. Je ne comprends pas bien cet achanement à vouloir jouer les porte-flingues du libéralisme social. Tu serais plus convaincant si tu assumais la dérive du PS et te plaçais dans une perspective de réformisme social-démocrate. Mais franchement, essayer de faire passer le PS actuel pour un parti de gauche c'est vraiment trop gros.

Ce qui est un peu pénible aussi, c'est que tu sembles décidément prendre les électeurs pour des cons ou des demeurés dès qu'ils commettent l'outrage de contester le PS et, pis, de voter contre, comme autant de masochistes irresponsables. Déjà, de penser qu'une petite phrase de Jospin ait suffit à inverser un vote, est assez navrant en soi. Si le "mon projet n'est pas socialiste" a autant fait mouche, ce n'est pas seulement par la force du verbe jospinien mais bien parce qu'elle ne faisait que justifier la politique alors menée depuis 5 ans (sans parler de celle menée de 1983 à 1986 puis de 1988 à 1993). Une politique dont les citoyens ont amplement et très concrètement mesuré les conséquences réelles sur leur feuilles de salaires et dans l'érosion de leur niveau de vie avec la dérégulation à tout va et la casse sociale afférente. Il ne s'agit pas seulement de "faire campagne à gauche", il s'agit d'abord et surtout pour un gouvernement sortant de se confronter aux résultats de sa politique.

Que les socialistes aient délibérement choisi d'axer leur politique en focntion des intérêts de la bourgeoisie (au sens marxiste) est l'évidence même. Tu dis que c'est "naturellement faux", malheureusement cet objectif de "séduire les classes moyennes supérieures" était proclamé à voix haute dans maintes et maintes interviews à l'époque, et dans autant de déclarations officielles. Si tu a accès aux documents internes du PS je te conseille vivement de te pencher sur les notes d'intention pondues de 1995 à 2002, tu retrouveras sans peine cette priorité affirmée sans fausse honte (étant supposé que "le peuple de gauche" voterait sans barguigner, "naturellement", pour le candidat socialiste).

Dire ensuite que les travailleurs (j'imagine que tu sous-entend par là les milieux populaires) aient voté prioritairement FN en 2002 est également très malhonnête. Non seulement le choix prioritaire dans les bureaux de vote des quartiers les plus modestes a été celui de l'abstention – certes au détriment du candidat socialiste ou communiste ce qui a donc conduit à une surreprésentation du FN – mais surtout là où le FN a connu de véritables progressions en valeur absolue ce sont dans les "beaux quartiers". Au lendemain du 21 avril, Chirac confiait lui-même que Bernadette avait prévu le score de Le Pen au vu de ses "amis et proches résolu à voter Le Pen" pour contraindre Chirac a droitiser son programme. Message reçu cinq sur cinq en l'occurrence.
D'autant que le PS a encore très judicieusement choisi de hurler avec les loups en optant pour la démagogie sécuritaire à bloc. Mais il est vrai que cela était déjà inscrit en toutes lettres dans la déclaration de politique générale de Jospin le 2 juin 1997. Jouer l'insécurité pour camoufler les conséquences de sa politique était l'apanage de la droite, c'est à présent devenu le terrain du PS. Comment s'étonner ensuite que celui qui braille le plus fort dans ce sens soit celui qui sorte vainqueur de la consultation ?

Par ailleurs, je ne sais pas comment tu fais pour t'accrocher à l'idée que les gouvernements socialistes après 83 aient mené des politiques sociales. Tous les indicateurs socio-démographiques démontrent l'explosion massive des inégalités à partir du milieu des années 80, et les traditionnelles enquêtes sur "le moral des ménages" (et autres chinoiseries du même style destinées à conforter un gouvernement à très court terme) relèvent que si de 1974 à 1983 le "sentiment" des Français était que "les distances entre les différentes couches de la société ont plutôt tendance à diminuer", cet optimisme s'atténue ensuite avant de devenir un véritable pessimisme, à la mesure des conséquences directes des politiques libérales menées par toutes les équipes gouvernementales qui se succèdent.

Postuler que la "société devient social-démocrate", ce n'est plus de l'analyse politique, mais du brouet de publicitaire. La société n'est pas plus "capitaliste" que "social-démocrate" ou "communiste", une société ne se réduit pas une idéologie ultime, elle n'est que la résultante des interactions entre les différents groupes sociaux et des rapports de force qui s'expriment en son sein. Une société peut être libérale (au sens sociologique et non politico-économique) ou conservatrice, elle peut parfois être révolutionnaire quand le découplage entre les élites et le peuple atteint un point critique (mais généralement ça se règle par un coup d'Etat), mais une société - en tant que telle - ne fait pas le choix d'un programme politique. Sauf à considérer qu'une société se comporte comme un individu. Mais on verse alors directement dans l'idéologie du libéralisme économique, "main invisible" et tutti quanti. D'où la nécessité de remettre plus que jamais le matérialisme historique et l'analyse marxiste à l'honneur. Et quand je parle de réactualiser la pensée marxiste, ne te méprends pas, il ne s'agit pas de taper à bras raccourcis sur les communistes mais bien de rappeler les fondamentaux du marxisme à quelques épigones perdus les analyses civilisationnelles et a-historiques.

Enfin, vouloir une fois de plus réduire le "non à l'Europe" à une collusion de la gauche avec l'extrême-droite relève de la forfaiture.
L'alliance droite-PS pour le oui était bien une alliance politique primordiale, celle d'un carcan économique constitutionnalisé. La constitution de l'URSS est à ce jour la seule expérience d'un alliage du droit constitutionnel et du modèle économique. Et le modèle imposé par le TCE était bel et bien celui du capitalisme devenant de facto l'horizon indépassable, et obligatoire, de l'économie. A présent, les divergences entre droite et PS partisans du TCE ne sont que mineures et certainement pas de manière à remettre en cause cette alliance objective et ce pacte d'union sacrée pour la soumission à l'oligarchie économique.

Quant au "plombier polonais" c'est une fois de plus prendre le populo pour des cons. Mais c'est vrai que le racisme social est une constante dans le discours des élites d'où qu'elles soient. Aux chantiers navals de Saint-Nazaire cela fait déjà plusieurs années que sont employés des ouvriers polonais dans le cadre d'un contrat de travail… polonais, au tarif de Varsovie et sans bien sûr la protection sociale (enfin, ce qu'il en reste) dont peuvent bénéficier les salariés employés sous droit français. Et ça c'est quelque chose de très simple à comprendre, nul "racisme" dans tout ça, simplement le refus d'une union européenne qui est bel et bien une union des patrons imposant le plus petit dénominateur social commun pour les plus grands profits privés. Socialisation des pertes, privatisation des bénéfices, on n'en sort pas.
Et pour ton info, il n'y aurait certainement pas eu de bulletin "non laguiller" puisque LO a refusé de faire campagne contre le TCE.

Quant à chevènement, ça fait bien longtemps qu'il s'est embarqué avec la droite extrême et qu'il ne trompe plus grand monde avec son social patriotisme.
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Message par Pedro Mer 7 Sep - 20:05

ombrageux a écrit:Je ne veux pas parler a la place de solférino mais je pense qu'il déplore le manque de dialogue qu'il peut y avoir avec certain et cette référence incéssante aux capitalistes impérialistes .

Avec certain quoi qu'il se passe dans le monde c'est la faute des capitalistes impérialistes sans même chercher a analyser vraiment le probleme .

Parce que les posts que tu met sur ce forum, tu appelles cela des analyses?

Moi, j'appelle cela le vide sidéral, quand ce ne sont pas tout simplement des propos réactionnaires penchant fortement sur l'extrême-droite.
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Message par Pedro Jeu 8 Sep - 20:56

ombrageux a écrit:
Solférino a écrit:meme si il existe certains pays ou les electeurs ont eu un peu + de jugeotte comme en Espagne par exemple.

Les espagnols n'on pas plus de jugeote ils ont tiré ennormement de bénéfice dans leur adhésion a l' UE et ils savent pertinament que si il n'avait pas eu les aides financiere par million d'€ leur nivau de vie n'aurait guere évolué et serai a peu pres au même stade qu'en 92 .

C'est pour ça que des qu'on leur dit que c'est pour le bien de l'europe il vote oui sans réfléchir .

Cependant la tendance s'inverse car avec l'entré des pays de l'est les espagnols vont recevoir moins d'aide de l'UE et dans certaine proféssion leur travail est menacé .

Crois moi certain regrette d'avoir dit oui a la constitution sans même en avoir lu la moindre ligne

Ceux qui ont les subventions, en Espagne, ce sont les industriels (et certainement bon nombre de boîtes françaises ayant investi là bas). C'est toujours les mêmes qui ramassent le pactole, et ce ne sont pas les travailleurs, pas plus là bas qu' ici.
Quant aux pays de l'est, jusqu'à présent, les travailleurs n'ont guère vu, malgré l'adhésion à l'ue, leur niveau de vie évoluer. Là bas aussi, ce sont les capitalistes que l'on aide, et notamment les capitalistes des pays les plus riches : France, Allemagne, Angleterre.
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Message par Pedro Jeu 8 Sep - 21:03

ombrageux a écrit:Tu y tiens avec ton extreme droite toi je ne me repete pas je l'ai deja dis au moins 20 fois .

Je ne pretant pas faire de analyse , je pretant etre juste quelqu'un qui les pieds sur terre qui a vu pas mal de chose et qui a pas mal bourlingué dans une trentaine de pays differents .

Mes propos ne vienne pas d'une arriere salle de permanence ou des reveurs viennent faire de beau discourt mais du terrain du vecu de la réalitée .

Tu vois dans la vie il y a la théorie et la réalitée l'idéologie et la pratique .

je ne suis pas un théoricien de salon, mais un simple prolo qui doit se lever tous les matins pour gagner sa croûte. Mes parents sont de simples travailleurs, en retraite, tout comme l'étaient mes grands parents. Alors, quand je parle de la classe ouvrière, du monde du travail, je sais de quoi je parle. pas besoin d'avoir bourlingué dans une trentaine de pays différents.
Pour ce qui concerne la théorie et la pratique, en ce qui me concerne, elles se doivent d'être complémentaires.
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Message par rasiba8 Jeu 8 Sep - 21:40

Pedro a écrit:
ombrageux a écrit:Tu y tiens avec ton extreme droite toi je ne me repete pas je l'ai deja dis au moins 20 fois .

Je ne pretant pas faire de analyse , je pretant etre juste quelqu'un qui les pieds sur terre qui a vu pas mal de chose et qui a pas mal bourlingué dans une trentaine de pays differents .

Mes propos ne vienne pas d'une arriere salle de permanence ou des reveurs viennent faire de beau discourt mais du terrain du vecu de la réalitée .

Tu vois dans la vie il y a la théorie et la réalitée l'idéologie et la pratique .

je ne suis pas un théoricien de salon, mais un simple prolo qui doit se lever tous les matins pour gagner sa croûte. Mes parents sont de simples travailleurs, en retraite, tout comme l'étaient mes grands parents. Alors, quand je parle de la classe ouvrière, du monde du travail, je sais de quoi je parle. pas besoin d'avoir bourlingué dans une trentaine de pays différents.
Pour ce qui concerne la théorie et la pratique, en ce qui me concerne, elles se doivent d'être complémentaires.

pédro cher ami dommage que vous ne vivez pas avec moi dans mon kiboutz puisque nous pratiquons tous les jours la théorie de la vie communautaire, cela vous aurez certainement plu!
nous aussi nous nous levons à l'aube pour travailler dans nos vergers ou dans nos usines etc...
mais malgré tout nous ne sommes pas des vulgaires prolos vu que la majorité ont étudié dans nos universités et dans notre travail manuel nous nous servons de nos connaissances acquisent .........

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Message par Pedro Sam 10 Sep - 15:47

ombrageux a écrit:
pedro a écrit:pas besoin d'avoir bourlingué dans une trentaine de pays différents

Ça aide pour avoir une vision plus globale .

Si tu reste dans ton monde en ayant que les même source d'information forcment ta vision est rétréci et ne vois pas l'évolution du monde .

A part quelque bastion d'arriere garde le communisme est mort et bien mort .

Reste a trouver une solution pour que le monde ne bascule pas dans l'ultra libéralisme .

Enfin qu'il n'y bascule pas trop vite parce que a mon avis il y basculera tôt ou tard je ne dis pas ça par gaité de coeur mais sauf grosse catastrophe naturelle on y va roit dedans .

plus globale? Pour dire que les travailleurs étrangers sont des salauds qui nous piquent notre taf? Que les habitants des pays du moyen orient sont d'indécrotables intégristes, prêts à vous foutre des bombes dans la tronche? Quand je te lis, j'ai droit à un condensé de toutes les conneries dignes du pilier de bistrot de base!
Quand au Communisme, tu ne sais même pas de quoi tu parles, et à mon avis, c'est beaucoup trop complexe, comme idée, pour un cerveau aussi étriqué que le tien!
Alors, faire des voyages pour rester aussi pauvre d'esprit, eh bien, cela prouve seulement que bourlinguer ne vous enrichit pas forcément, au niveau intelligence et humanité!
Quand au capitalisme, que tu nommes ultra libéralisme (appeler les choses par leur nom, cela donne sans doute des aphtes), on est déjà en plein dedans, au cas ou tu ne t'en serais pas encore rendu compte!
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Message par Pedro Sam 10 Sep - 20:15

ombrageux a écrit:
Pedro a écrit:Quand au Communisme, tu ne sais même pas de quoi tu parles, et à mon avis, c'est beaucoup trop complexe, comme idée, pour un cerveau aussi étriqué que le tien!

Je sais de quoi je parle crois moi je l'ai vu en action sur place et non pas filtré par la propagande du parti .

Pedro a écrit: Pour dire que les travailleurs étrangers sont des salauds qui nous piquent notre taf? sont d'indécrotables intégristes, prêts à vous foutre des bombes dans la tronche?

Ne me fait pas dire ce que je ne dis pas.

Je n'ai pas dis que les travailleurs étrangers etaient des salaud mais qu'il y avait un problème avec ça et que si solution n'etait pas trouvé on va se retrouver avec des élus fn a la prochaine assemblée.

Quand au habitant de certain pays du moyen orient j'ai garder d'irak de saoudie et du koweit quelques solides amitiées et je suis probablement bien mieux informé que toi sur se qui se passe dans ces pays .

Pedro a écrit:Quand au capitalisme, que tu nommes ultra libéralisme (appeler les choses par leur nom, cela donne sans doute des aphtes), on est déjà en plein dedans, au cas ou tu ne t'en serais pas encore rendu compte!

C'est la ou on va que tu as qu'une vision limitée de se qui va se passer .

Le pire est a venir et bien pire .

Non, tu ne sais pas de quoi tu parles, le Communisme ne peut exister qu'à l'échelle du monde. Ce que tu as vu n'est qu'une vulgaire déformation appelée : stalinisme, ainsi que ses nombreuses variantes.

Pour ce qui concerne le capitalisme et ses horreurs, on a effectivement pas fini d'en baver.
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Message par Pedro Dim 11 Sep - 21:12

ombrageux a écrit:6 milliards de personne a mettre dans les brigades communistes tu as le moral toi.

Comme se n'est pas pour demain je peux dormir tranquille je ne verrais pas cette horreur.

Ça fini toujours comme ça de vilains oiseaux qui profitent du système pour s'enrichir et avoir le pouvoir au depend des des honnètes travailleurs.

Hou hou réveille toi le communisme c'est du passé.

L'exemple qu'a montré l'urss la chine et j'en passe à guéri l'humanité de se fléau.

Je ne vais pas perdre mon temps à expliquer ce qu'est le Communisme, et pourquoi il n'a jamais été mis en oeuvre sur la planète, à un individu comme toi, qui ne comprends strictement rien à rien. Reste avec tes idées pourries pro-capitalistes et cesse de nous emmerder. Franchement, de minables de ton espèce, je n'ai pas de temps à perdre avec eux.
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