Le miracle de 2002 aura t il a nouveau lieu?

BERLIN (Reuters) - La candidate conservatrice Angela Merkel, dont l'avance diminue régulièrement à huit jours des élections législatives allemandes, assure qu'elle espère toujours conquérir la chancellerie avec ses alliés libéraux du FDP.

"La compétition ne prendra fin que le 18 septembre à 18h00", a déclaré la présidente de la CDU au quotidien à grand tirage Bild, dans une interview à paraître dimanche. "Nous avons toutes les chances de remporter l'élection et de former une coalition avec le FDP".

Confirmant la tendance observée cette semaine, un sondage TNS Emnid crédite la CDU et ses alliés bavarois de la CSU de 40,5% des intentions de vote (-1,5), contre 34% pour le SPD. Le FDP et les Verts se stabilisent avec 7% des suffrages, le nouveau Parti de gauche perd un point à 8%.

Angela Merkel, qui a compté jusqu'à 23 points d'avance fin juin, a écarté l'hypothèse d'un scénario analogue à celui du scrutin de 2002, qui avait vu le chancelier Gerhard Schröder gagner douze points dans les six dernières semaines avant de coiffer sur le fil son rival Edmund Stoiber.

"Je refuse d'employer le mot 'traumatisme' à propos de cette campagne (...) L'expérience de 2002 nous a appris qu'il peut se passer beaucoup de choses dans les derniers mètres de la course. Voilà pourquoi nous nous serrons à ce point les coudes aujourd'hui."

LE FDP RELÈVE LES "ERREURS" DE MERKEL

La presse allemande, rappelant les rumeurs de "putsch anti-Merkel" qui avaient empoisonné l'atmosphère du congrès de la CDU en décembre, a cependant souligné que la nervosité gagnait progressivement la droite.

Dans son édition dominicale, le quotidien conservateur Die Welt insiste sur l'indice de "l'humeur" des électeurs, établi par le Politbarometer et considéré comme un signe avant-coureur des renversements de tendance. Cet indice n'accorde que deux points d'avance à la CDU, à 40% contre 38 pour le SPD.

"Ils commencent à paniquer", a commenté le président social-démocrate, Franz Müntefering. "Ils voient que les électeurs se détournent de Merkel".

Die Welt cite par ailleurs l'un des dirigeants du FDP, Otto Solms, dont le parti pourrait être tenu à l'écart du gouvernement s'il n'obtient pas de majorité absolue au Bundestag en additionnant ses voix à celles des conservateurs. Selon Emnid, l'alliance FDP-CDU-CSU n'attire que 47,5% des électeurs.

"Les récents sondages sont le résultat de trois erreurs", dit Solms: l'augmentation de deux points de la TVA, annoncée en juillet par la CDU, la nomination dans "l'équipe de compétence" de Merkel d'un fiscaliste devenu la cible privilégiée du SPD, et le duel télévisé organisé dimanche entre Merkel et Schröder.

La candidate conservatrice n'a pas évoqué cette confrontation remportée par le chancelier, selon la majorité des téléspectateurs, mais a pris quelques distances avec les propositions de Paul Kirchhof, son candidat au ministère des Finances.

"Il faut faire la distinction entre les modèles fiscaux de Kirchhof et le programme de réforme fiscale que nous souhaitons mettre en oeuvre", a dit celle qui, il y a peu, insistait sur les qualités de "visionnaire" de l'universitaire de Heidelberg.

solf en est a espérer en la coalition "jamaicaine" (aliance droite vert et libéraux) c'est dire la qualité de son désespoir !

Solférino a écrit:En ce qui me concerne et je le repete, en l'etat actuel des choses,l'attelage qui serait le meilleur compromis pour l'Allemagne serait ce qu'on apelle le feu tricolore savoir une coalition reunissant le rouge du SPD ,le vert des Grunen et le jaune du FDP dirigée par le chancelier Schroeder.

Heureusement ça n'en prend pas le chemin et c'est une alliance qui à peu de chance d'aboutir.

Je trouve que schroeder a fait suffisament de dégats a l'allemagne et a son partis d'ailleurs pour l'éloigner de la chancèlerie.

On voit bien le bilan de schroeder le pays en régréssion dans pratiquement tout les domaines du chomage comme il n'y en a jamais eu en allemagne et une position internationale tres afféblie.

ombrageux a écrit:

Solférino a écrit:En ce qui me concerne et je le repete, en l'etat actuel des choses,l'attelage qui serait le meilleur compromis pour l'Allemagne serait ce qu'on apelle le feu tricolore savoir une coalition reunissant le rouge du SPD ,le vert des Grunen et le jaune du FDP dirigée par le chancelier Schroeder.

Heureusement ça n'en prend pas le chemin et c'est une alliance qui à peu de chance d'aboutir.

Je trouve que schroeder a fait suffisament de dégats a l'allemagne et a son partis d'ailleurs pour l'éloigner de la chancèlerie.

On voit bien le bilan de schroeder le pays en régréssion dans pratiquement tout les domaines du chomage comme il n'y en a jamais eu en allemagne et une position internationale tres afféblie.

pedro a écrit:Les gros patrons Allemands, eux, se portent fort bien!

elle pourrait decider de les tolerer cad ne jamais voter de motion de censure contre eux ...la droite serait alors absolument incapable de le faire et l'Allemagne pourrait eventuellement vivre sous un gvnt minoritaire.

sur la motion de censure que risquerait de voter "die linke", je ne sais pas si cette procédure existe dans le systéme parlementaire allemand, j'en doute meme fortement ! Maintenant, la gauche ne pourrait faire autrement que de voter contre toutes les mesures antiouvriéres et antipopulaires que serait amené a prendre le gouvernement schroder !

Solférino a écrit:

La motion de censure existe bien dans le systeme allemand meme si les modalites en sont + delicates (motion de censure constructive).
Globalement il est evident que l'extreme gauche voterait contre certaines reformes mais ces deniers pourraient alors recevoir l'appui de l'aile gauche du FDP,voire de la CDU.Au lieu d'etre systematique ,la recherche d'une majorite se ferait sur tous les projets .
En fait...si aucun accord de coalition que pourrait diriger Schroeder n'aboutit ce qui semble etre le cas pour l'instant ,le service que pourrait rendre die Linke serait au troisieme tour de l'election du chancelier d'apporter à Schroeder les voix qui lui manque pour battre Merkel (une dizaine alors qu di Linke compte une cinquantaine de deputes ) ,ce troisieme tour se faisant a la majorite relative et a bulletin secret.
Je pense que la frange anciennement socialiste du SPD (je ne parle pas du PDS )prefere tt de meme Schroeder et le SPD à Merkel et ultra liberalisme et sans le soutenir en prenant part dans la majorite car les divergences sont trop grandes,ils devraient le tolerer.
Cela passe par un service minimum:lui apporter une dizaine de voix et ne pas le censurer.Ensuite qu'ils votent contre certaines lois comme tu dis ca fait partie du jeu,ca permettrait meme a la gauche d'etre recadré parfois lorsqu'elle va trop loin comme Hartz IV.

c'est une offensive bien comprise de la bourgeoisie et de ses relais politiciens !

certes, un certain nombre de dirigeants du pds sont "compromis" dans cette affaire mais il y a plus d'anciens membres du sed (l'ancien parti stalinien) dans les socio démocrates qu'au pds !

J'ai du mal a comprendre le language du 19 e siecle smok Il me semble qu'a l'epoque,il existait des classes sociales et qu'une apellée bourgeoisie avait des relais politiques a gauche comme a droite et que la democratie etait un systeme bourgeois...blablabla mdr

BERLIN (Reuters) - Les sociaux-démocrates se sont dit prêts, pour la première fois lundi, à renoncer au maintien de Gerhard Schröder au poste de chancelier en vue de parvenir à un accord avec les conservateurs sur la formation d'une "grande coalition" en Allemagne.

Avant de participer lundi au conseil exécutif du Parti social-démocrate, Franz Müntefering, président du SPD, a répété que sa formation souhaitait le maintien de Schröder à la chancellerie. Il a toutefois ajouté que cette revendication pouvait être débattue dans le cadre des discussions exploratoires engagées avec les chrétiens-démocrates de la CDU et leurs alliés bavarois de la CSU.

"Nous sommes favorables au maintien de Gerhard Schröder au poste de chancelier mais ce point sera discuté dans le cadre d'un accord global", a déclaré Müntefering.

Prié de dire s'il était certain du maintien de Schröder, le président du SPD a ajouté: "Cela n'a pas encore été clarifié pour l'instant."

Pour les observateurs, ces propos sonnent comme un renoncement du SPD à la chancellerie.

"Le ton a changé", remarque le politologue Volker Jacobs. "Ce n'est plus 'Schröder doit rester chancelier' mais 'Schröder devrait rester chancelier'."

MERKEL OPTIMISTE

Les résultats des élections législatives du 18 septembre ne permettent à aucun des deux camps de former de coalition majoritaire au Bundestag avec ses alliés traditionnels. La CDU-CSU et le SPD semblent condamnés à s'entendre sur la formation d'une "grande coalition" mais les conservateurs, emmenés par Angela Merkel, et les sociaux-démocrates de Schröder réclament tous deux la chancellerie.

Le scrutin partiel organisé avec deux semaines de retard dimanche à Dresde a cependant permis à la CDU-CSU de faire passer son avance sur le SPD de trois à quatre sièges au Bundestag (226 contre 222).

Pour Merkel, ce résultat devrait renforcer la position de la CDU dans les discussions exploratoires avec le SPD.

"C'est un bon résultat pour la CDU et je compte sur les éléments raisonnables au sein du SPD pour avancer désormais de manière à ce que les choses évoluent de façon appropriée", a commenté Merkel, après avoir assisté à Postdam à une cérémonie marquant le 15e anniversaire de la réunification allemande.

De nouveaux pourparlers sont prévus mercredi entre CDU-CSU et SPD.

Pour les observateurs, les résultats des législatives illustrent les difficultés de l'Allemagne depuis la réunification de 1990. La CDU-CSU est arrivée largement en tête à l'Ouest mais seulement à la troisième place à l'Est.

"L'Allemagne est plus divisée aujourd'hui qu'elle ne l'a été pendant des décennies et cela est devenu évident avec cette élection", relève Peter Lösche, politologue à l'Université de Göttingen. "Les divisions sont politiques et économiques. Elles sont entre l'Ouest et l'Est anciennement communiste, le Nord protestant social-démocrate et le Sud catholique conservateur, entre ceux qui sont prêts au changement et ceux que cela effraie."

Aparemment Schroeder va ceder......quelle connerie...
J'espere au moins qu'au minimum,ils obtiendront la tete de Merkel,tant qu'a avoir un conservateur je prefererais qd meme Stoiber ou Schauble a sa place a la chancellerie...ce serait tt de meme un peu moins ridicule lol

Les partis conservateurs et social-démocrate finalisaient leurs positions jeudi sur une grande coalition gouvernementale avant un sommet dans la soirée à Berlin, alors qu'Angela Merkel pourrait être proposée sous peu pour succéder au chancelier Gerhard Schröder.

Des dirigeants des Unions chrétiennes (CDU-CSU) ont affirmé s'attendre à ce que l'identité du prochain occupant de la chancellerie allemande soit révélée jeudi soir ou dans les jours suivants au profit d'Angela Merkel.

Selon des sources proches de la CDU-CSU et du SPD, la question pourrait être définitivement clarifiée seulement à la fin de la semaine, après le voyage de M. Schröder à Saint-Pétersbourg, où il rencontrera vendredi et samedi le président russe Vladimir Poutine.

Le chancelier, qui a annoncé ces derniers jours une série de déplacements à l'étranger ayant des allures de tournée d'adieux, avait laissé entendre lundi pour la première fois qu'il était prêt à renoncer à diriger un gouvernement de grande coalition.


La question du prochain chancelier est omniprésente dans le débat politique depuis les élections législatives anticipées du 18 septembre, qui n'ont pas permis aux deux grands partis d'obtenir de majorité absolue avec leurs alliés - d'un côté la CDU-CSU et les Libéraux du FDP, de l'autre le SPD de M. Schröder et les Verts, au pouvoir depuis sept ans -.

Après la réunion au sommet CDU-CSU/SPD dans la soirée, il sera "clair" qu'Angela Merkel succédera à Gerhard Schröder pour diriger un gouvernement de "grande coalition", a estimé le chef du gouvernement régional de Sarre, Peter Müller (CDU).

"Maintenant, nous ne sommes plus à quelques heures près", a dit le vice-président du groupe parlementaire CDU-CSU à la chambre des députés (Bundestag), Wolfgang Bosbach. Le SPD de M. Schröder va reconnaître "qu'Angela Merkel va devenir la première chancelière de l'Allemagne", a-t-il estimé.

Le président de l'Etat régional de Thuringe, Dieter Althaus (CDU), s'est lui aussi déclaré "optimiste" quant aux chances de Mme Merkel d'entrer à la chancellerie.

"J'espère que Gerhard Schröder ne va pas encore nous faire une pirouette ce soir", a toutefois observé M. Bosbach, alors que les spéculations se multiplient autour de l'attribution de portefeuilles ministériels.

La présidente de l'Union chrétienne-démocrate (CDU), Angela Merkel, et le président de l'Union chrétienne-sociale bavaroise (CSU), Edmund Stoiber, d'un côté, le président du SPD, Franz Müntefering, et M. Schröder, de l'autre, doivent se retrouver à 17h00 GMT à Berlin pour examiner la "structure" d'un gouvernement de "grande coalition". Des négociations formelles devraient s'ouvrir par la suite.

Dans la matinée, la direction de la CDU et du SPD se sont réunies séparement pour examiner l'état des discussions exploratoires, préalables à des négociations en vue de la formation d'une coalition gouvernementale.

La CDU-CSU disposera dans la nouvelle chambre basse du parlement (Bundestag), qui commencera à siéger le 18 octobre, de 226 sièges, contre 222 pour le SPD.

Depuis les élections du 18 septembre, le SPD refuse de céder à Angela Merkel qui réclame la chancellerie. Les sociaux-démocrates estiment qu'en obtenant le troisième plus mauvais score de la CDU-CSU de l'après-guerre, Angela Merkel n'a pas été légitimée par un mandat clair des électeurs.

oui, mais ils seraient encore minoritaires vu que le plus grand nombre de ceux qui ont "quelques liens avec l'ex parti communiste de RDA et de la stasi" ce sont les ex (du sed et de la stasi) qui ont rejoint le spd ou le cdu ! Plus au cdu qu'au spd c'est vrai !

cela dit, je te rappelle "gentiment" que l'affaire montée en épingle des députes venant de l'est de "die linke" et ayant des responsabilités dans l'ancien systeme stalinien a fait "psssssssschit" quand Gysy a demandé que la commission parlementaire fasse AUSSI la lumiére sur le passé des députés du cdu et du spd ! la grande coalition a fait bloc :"ne remuons pas ces choses du passé" !

tu sais solférino, les seuls qui auraient pu l'ouvrir, c'est les trotskystes qui venaient de l'ex rda ! Eux ils avaient passé des années en camp ! On ne peut pas en dire autant de merkel ou de Götz-Peter Lohmann, de Rolf Schwanitz et Christina Weiss (les trois derniers sont d'éminents socio démocrates)

Mais ces personnalites pour la plupart se sont fait oublier au sein de leur parti ...

ces derniers jouent sur une certaine Ostalgie,terme devenu tres a la mode .

je pense qu'ils ont fait une erreur de quitter le SPD au lieu de former une aile gauche au sein du parti

marcoo a écrit: C'est clair qu'une conséquence immédiate de ça sera la marginalisation de Mélanchon, qu'on empéchera de s'exprimer, auquel on enlévera ses délégation etc ! Qu'au bout de plusieurs années de ce traitement de choc il choisisse de sortir du parti pour batir "autre chose", quoi de plus naturel ???

C'est pas en 2005 que la question devrait se poser, c'etait dans le dernier trimestre 2002. Si les militants du PS avaient été un vrai parti de gauche ils auraient du commencer par virer DSK, Fabius et Hollande, Jospin s'etant exclu tout seul. Ensuite se rapprocher et refonder une alternative plus credible que celle existant à l'heure actuelle, car qui va encore faire confiance à ces vieux chevaux de retours?