La défense du service public

par **jeasse** Lun 17 Oct - 10:00

Les marins et les syndicats se partageaient, depuis longtemps, une partie des gains liés à la vente de produits dérivés à bord, affirme Le Parisien.

D ans son édition du lundi 17 octobre, Le Parisien/Aujourd'hui affirme que "marins et syndicats" de la SNCM "se partageaient depuis des lustres et en toute illégalité une partie importante de l'argent" des ventes de produits à bord. Le quotidien cite ainsi des experts liés aux futurs repreneurs.
La SNCM, qui va faire l'objet d'un plan de reprise, n'était pas joignable dans la matinée pour commenter cette information.
"C'est en épluchant les comptes de la SNCM (Société nationale Corse-Méditerranée) que l'on a compris qu'il y avait un petit problème à bord. Alors que la compagnie concurrente Corsica Ferries annonçait réaliser presque un tiers de son chiffre d'affaires grâce à la seule vente de produits dérivés à bord de ses navires (...), la SNCM, elle, présentait un bilan quasi nul sur ce poste", explique un expert.

Un financement des caisses noires

Selon un responsable marseillais, cité aussi par Le Parisien, les marins "arrondissaient ainsi sérieusement leurs fins de mois" tandis qu'une "partie des 'prises' de la SNCM était recyclée dans le commerce local".
Parmi les ventes : tabac, alcool, restauration et produits dérivés.

Un haut fonctionnaire ajoute donc que "pendant des années, les ventes à bord ont ainsi financé de nombreuses caisses noires marseillaises et corses".
Parmi les autres "dérives" évoquées : "les paiements en liquide" restant "très souvent dans l'escarcelle de l'équipage qui se les partageait sous l'œil intéressé de certaines organisations syndicales".

par Ravachol Lun 17 Oct - 12:05

jeasse a écrit:Les marins et les syndicats se partageaient, depuis longtemps, une partie des gains liés à la vente de produits dérivés à bord, affirme Le Parisien.

Il y a parfois des "informations" qui arrivent à point nommé…
La coïncidence est vraiment troublante !
Qu'il y ait eu du coulage, comme un peu partout, c'est fort probable; alors l'occasion est bonne pour cracher sur des travailleurs qui ont mené une action exemplaire et sur leurs syndicats.

par **Pedro** Lun 17 Oct - 20:45

Ca sent le coup monté. Ben tiens, qu'est ce qu'on ne ferait pas pour discréditer les syndicats, surtout la CGT. Et comme le dit Ravachol, juste après un conflit, c'est une coïncidence troublante.
Ca sent le revenchard. C'est minable. En tout cas, c'est bien dans la droite ligne de ce que fait ce gouvernement depuis 2002 : écraser la gueule à tout travailleur qui se bagarre pour sauver l'emploi, le niveau des salaires, les retraites, etc...
Les travailleurs de la sncm ont eu bien raison de manifester leur colère, contre un gouvernement méprisant et plus que jamais à la botte des possédants. Il est à souhaiter que de tels mouvements, à l'avenir, non seulement se multiplient, mais convergent. Seuls des millions de travailleurs en grève et dans la rue peuvent faire reculer le gouvernement et le patronat.
En tout cas, la calomnie ne vaincra pas!

par **jeasse** Mar 18 Oct - 7:35

Le CE ayant porté plainte, ça permettra au moins de faire la clarté sur les rumeurs invérifiables

la dernière en date: sur une traversée tunis marseille , vu les appros effectués en tunisie, chaque passager a mangé un mérou à chaque repas.

par **Pedro** Mar 18 Oct - 17:06

La sncm est une société d'état, dont les comptes sont surveillés par la fameuse cour des comptes. Une truanderie d'envergure, si elle avait eu lieu, aurait été repérée, et cela signifierait que, si les syndicats et les marins étaient dans le coup, la direction aussi.
Des truanderies de petite envergure, il y en a, certes, à la sncm, à la poste, dans des boîtes privées, mais sans aucune mesure avec les millions d'euros dont il serait question ici. Certains marins ont pratiqués le "coulage", comm ils disent à la sncm, mais ils ont été pincés et virés.
Non, le seul but de la boîte, en collusion avec certains médias, et le gouvernement en sous main, s'est de discréditer les marins qui ont osé lutter pour la défense de leurs intérêts vitaux, c'est à dire contre les mauvais coups de l'état patron et des requins du privé qui salivent devant la proie que représente la sncm (environ 400 millions d'euros d'actifs).

par **Pedro** Mar 18 Oct - 17:36

la SNCM, elle, présentait un bilan quasi nul sur ce poste", explique un expert.

Ou ceux qui vérifient régulièrement les comptes (on ne va pas me dire qu'ils viennent seulement d'ouvrir les comptes de la sncm, suite à la grève), sont des comptables du dimanche, ou on nous prend pour des demeurés. J'ai peur que la seconde option soit la bonne!

par **sorlac** Mar 18 Oct - 18:49

Pedro a écrit:
la SNCM, elle, présentait un bilan quasi nul sur ce poste", explique un expert.

Ou ceux qui vérifient régulièrement les comptes (on ne va pas me dire qu'ils viennent seulement d'ouvrir les comptes de la sncm, suite à la grève), sont des comptables du dimanche, ou on nous prend pour des demeurés. J'ai peur que la seconde option soit la bonne!

Tu sais Pedro, les pires ennemis du service public, tu les trouves aussi dans ce confort intellectuel qui fait dire à des gens sensés " Qu'est ce qu'on ait mal servi " sans chercher la cause et le responsable qui est l'Etat liberal puis socialiste puis de nouveau libéral.. Depuis des années, on a fermé des agences de PTT. En moyenne dans ma ville, tu poireautes 20 minutes pour un recommandé. Moi je sais le pourquoi de cette mauvaise qualite de service rendu! Je n'incrimines pas le salarié derrière sa banque qui fait comme il peut. Mais d'autres non. On dénonce, on dénonce, c'est devenu une habitude mais les coupables continuent à faire leur boulot de destruction. De plus maîtres de l'info populaire, ils se servent de leurs canards pour pointer le vilain petit canard. "Privatisons, privatisons" disent-ils. A eux le pognon et au pekin de base les ennuis et la mauvaise qualité de service qui continuera à un prix encore plus cher.
Bon je ne vais pas refaire le monde...
Mais quand agissons-nous !

par Proudhon Mer 19 Oct - 15:49

Ce qui est surtout révoltant c'est que certaines personnes dénoncent de tels procédés, qui restent d'ailleurs à prouver, mais trouvent normal le vol permanent des chefs d'entreprises qui profitent de diverse subventions et autrer aides pour des embauches qui ne voient jamais le jour, des exonérations de taxes foncières, professionelles et autres, sans compter les impayés et autre magouilles dont ils sont passé maîtres.

C'est vrai que pour le citoyen lambda de bas étage et du QI d'un coq castré, il est plus facile de taper sur son voisin prolo que sur celui à qui il s'est soumit et dont il est devenu le Larbin mirifique, LE NOTABLE.
mégère

par maximumuse Jeu 20 Oct - 18:20

ce forum est vraiment rouge partout ou c'est mes yeux ??

Il y a plus de 5 millions de fonctionnaires en france , sans compter les E.P.I.C. (Sncf,Edf,Poste)

ce qui fait plus de 20 % des actifs >> ça coute trop cher , les budgets ne tombent pas du ciel , on a pas les moyens de payer tant de services.

l'etat a bien raison de vouloir se recadrer sur ses fonctions regaliennes seulement.

par **Pedro** Ven 21 Oct - 20:24

Les fonctionnaires, Poste, Transports, hôpitaux, santé, éducation, rendent des services vitaux pour la population. Tu es pour la fermeture des bureaux de Poste, des maternités, des lits d'hôpitaux, etc? Tu es pour la suppression des trains corail?
Et quand ces fonctionnaires là font grève, comme à la sncm, la sncf, etc, ils paralysent l'économie. C'est donc que leur travail est essentiel pour le fonctionnement de l'économie!
Alors, marre des conneries sur les fonctionnaires.
Ce qui coûte cher, ce sont, entre autres, les subventions aux entreprises qui licencient.
Le 4 octobre, des fonctionnaires étaient dans la rue (en majorité), mais il y avait aussi de nombreux travailleurs du privé, victimes des mauvais coups patronaux.
Travailleurs du public et du privé, même combat.

par maximumuse Ven 21 Oct - 21:29

Pourquoi tout mélanger , fonctionnaire n'est pas une religion

Je suis pour un recadrage sur les fonctions regaliennes:

- Santé (moitié public & moitié privé)
- Police
- Armée
- éducation (en partie, pas tout, à reformer ds l'université)
- Administration (à reduire largement)
- Energie si elle est nucléaire, par sécurité

ensuite poste , tansports , telecom n'ont pas besoin de vivre sur les impots , cela fonctionne trés bien dans des tas de pays modernes, cela n'a rien de parfait içi , loin de là

j'ai pas oublié les PTT et leur service telephonie minable , la privatisation et la concurrence ont permis un progrés colossal.

en recadrant , les économies ainsi faites permettront de diminuer la pression fiscale des ménages.

par marcoo Ven 21 Oct - 21:40

'ai pas oublié les PTT et leur service telephonie minable , la privatisation et la concurrence ont permis un progrés colossal.

pas du tout ! c'est sous le service public que la téléphonie francaise largement en retard sur les autres pays européens a pu rattraper celui ci ! Trés trés mauvais exemple, les télécom ! D'ailleurs nombre d'ingénieurs des télécoms aimeraient qu'il soit de nouveau nationalisé !

par marcoo Ven 21 Oct - 21:42

sinon, au niveau des epics, le fait d'etre dans le public permet justement de baisser les impots !

par maximumuse Ven 21 Oct - 22:29

marcoo a écrit:sinon, au niveau des epics, le fait d'etre dans le public permet justement de baisser les impots !

ça ne veux rien dire ça ??

une entreprise publique fonctionne avec des impots , privatisée , elle ne coute plus un rond au contribuable, j'ai du mal à suivre ta logique.

regarde Renault , la régie végétait et produisait des voitures pas trop terribles , sa privatisation , lui a permis de devenir une énorme multinationale et ses produits ont gagné en qualité.

et oui le telephone sous les PTT était affligeant , notamment l'accueil aux dérangements était assez surréaliste , tellement il était atroce.

tous ces monopoles sont d'un autre age , faut moderniser comme partout en europe d'ailleurs.

par Francois Ven 21 Oct - 23:14

marcoo a écrit:'ai pas oublié les PTT et leur service telephonie minable , la privatisation et la concurrence ont permis un progrés colossal.

pas du tout ! c'est sous le service public que la téléphonie francaise largement en retard sur les autres pays européens a pu rattraper celui ci ! Trés trés mauvais exemple, les télécom ! D'ailleurs nombre d'ingénieurs des télécoms aimeraient qu'il soit de nouveau nationalisé !

Mon beau-fils qui est allé aux USA en immersion dans une famille en 1997 a noté que la téléphonie était moins avancée dans ce pays qu'en France sur le plan technique.

par **Emma** Sam 22 Oct - 6:08

il ne faut pas oublié les grandes pannes d'électricité qui ont laissé le pays plusieurs jours dans l'oscurité.
EDF n'aurait pas été une entreprise d'état, le temps de réaction aurait été moindre après la tempête de 99

par marcoo Sam 22 Oct - 8:07

une entreprise publique fonctionne avec des impots , privatisée , elle ne coute plus un rond au contribuable, j'ai du mal à suivre ta logique.

une entreprise publique fonctionne avec des impots quand elle n'est pas rentable ! Mais quand elle l'est, le fric qu'elle gagne est reversée dans les caisses de l'état et sert donc a diminuer nos impots... Or que veut on privatiser d'abord ? Les boites les plus rentables ! C'est pour ça qu'on a séparé les postes et les télécom, parce que la derniére était hyper rentable, et la premiére beaucoup moins !

Donc, on commence par privatiser ce qui rapporte du fric a l'état ! Regarde la privatisation des autoroutes, on va maintenant douiller bonbon, alors que jusque la l'entretien des routes étaient payé par la manne autoroutiére !

Et puis dans ce cas la, pourquoi ne pas privatiser ce qui coute vraiment cher a l'état (cad aux contribuables) l'armée, la police et la justice ! Une armée privée, ça aurait de la gueule ! Surtout si on développe l'activité en fonction de la mondialisation ; participation a des coups d'états, pillage d'états riches, etc !

par **Emma** Sam 22 Oct - 10:12

Les hospitaliers défendent leur travail et leurs patients

Un haut-parleur crache une suggestion : « À l’hôpital y’a du boulot. Dehors, y’a des chômeurs. Embauchons les chômeurs pour travailler à l’hôpital ! » Une clameur joyeuse salue l’idée : les hospitaliers, en manifestation nationale par milliers hier à Paris à l’appel de la CGT santé-action sociale et de SUD Santé, dénoncent avant tout la pénurie de personnel. « Il manque du monde chez les infirmières, chez les médecins, mais pas seulement : tout l’hôpital est touché », explique Nelly Moreau, secrétaire de l’Union syndicale santé-action sociale de la Sarthe. « Pour des raisons économiques, les départs à la retraite ne sont pas systématiquement remplacés, les congés maladie ne sont pas compensés et les seules embauches sont des personnels nons-qualifiés, en contrat aidé », déplore-t-elle. Inévitablement, les conditions de travail se dégradent : « Les repos sautent, les RTT sont accordées au dernier moment, on navigue plus souvent entre le service de jour et le service de nuit, les glissements de tâches se généralisent. » Et, sous la pression, le temps accordé au patient s’étiole, constate Christophe Lauwers, préparateur en pharmacie et secrétaire de la CGT à l’hôpital de Denain (Nord) : « D’un côté, les charges administratives sont lourdes, tout ce qu’on fait doit être écrit, consigné ; de l’autre, il faut s’occuper de patients de plus en plus dépendants, qui nécessitent une attention soutenue. Par manque de personnel et de moyens, c’est de plus en plus difficile de concilier le tout. Le personnel est tout le temps pressé. Il faut faire les toilettes en dix minutes, pas plus. »

les hôpitaux

dans le rouge

À l’origine des restrictions sur l’emploi : la situation budgétaire. « C’est ce qui mène la maison », note Nelly Moreau. En raison d’un financement insuffisant par le gouvernement et le Parlement, les trois quarts des hôpitaux sont dans le rouge. Une pancarte affiche la couleur : « Manque : CHU de Rouen, 23 millions d’euros, hôpital du Havre, 6 millions d’euros, hôpital de Fécamp, 2 millions d’euros. » Fin 2005, selon les calculs de la Fédération hospitalière de France (FHF), les établissements traîneront derrière eux un déficit de 1,2 milliard d’euros, transformé en reports de charge. « Cela correspond à 15 000 emplois », a calculé Daniel Mathelier, militant de SUD à l’hôpital d’Orsay. Et les perspectives ne sont pas roses : l’évolution des dépenses hospitalières est fixée par le ministre de la Santé à + 3,44 % pour 2006, alors que la FHF réclame un minimum vital de + 4,32 %. À croire que tout est fait pour affaiblir l’hôpital public, et favoriser l’essor du privé : « Avec la tarification à l’activité, une logique de rentabilité s’instaure. Le privé va s’octroyer tout ce qui rapporte, et le public récupérera le reste », pronostique Daniel Mathelier.

aucune réponse satisfaisante

À l’issue de la manifestation, une délégation a été reçue au ministère de la Santé. Nadine Prigent, secrétaire nationale de la CGT santé-action sociale, estimait qu’aucune réponse satisfaisante n’avait été apportée.

Anne-Sophie Stamane

par maximumuse Sam 22 Oct - 13:53

On peux aussi continuer à faire comme si la France était maitre du monde, hélas, repliés sur nous même , paralysés dans un conservatisme suicidaire qui consiste à ne vouloir toucher à rien "d'acquis" .

On ne peut plus aller à l'envers du reste de la planète, tout n'est pas génial dans notre modele social (suivi par personne d'ailleurs), des reformes sont necessaires.

Qui parle de privatiser la police ou l'armée ? pas question de ça

rentabilité:

> parlons en , la SNCF n'a jamais rapporté que des déficits à l'état, c'est à dire aux contribuables, idem pour la SNCM , et je ne parle pas des banques nationalisées comme le crédit lyonnais qui nous ont couté de veritables fortunes.

Au moins quand une entreprise privée fait de mauvaises affaires, elle disparait et ne survie pas avec la sueur des autres.

Oui les hopitaux sont dans le rouge , et les penuries de personnels n'ont strictement rien à voir avec le budget , il y a bel & bien crise des vocations chez les soignants d'où une pénurie pure et dure.

par **Emma** Sam 22 Oct - 13:57

Oui les hopitaux sont dans le rouge , et les penuries de personnels n'ont strictement rien à voir avec le budget , il y a bel & bien crise des vocations chez les soignants d'où une pénurie pure et dure.

a priori tu ne connais rien au milieu hospitalier.
C'est a force de lire le parisien que tu écris autant de cliché?

par maximumuse Sam 22 Oct - 14:06

belle argumentation , dis donc

non j'y ai juste travaillé qqs années blllrrr

la penurie de médecins est si profonde, qu'il en sont à recruter un peu n'importe où , un directeur d'un centre hospitalier se trouvait ravi d'avoir tous ses postes affectés... par des lituaniens, le nombre de medecin étranger devient énorme , et leurs qualifications ne sont pas toutes trés nettes.

quant aux infirmieres, c'est encore pire , trés comique l'épisode espagnol, quasiment aucune n'est venue.

Savez vous que le budget salarial du personnel NON soignants des hopitaux est superieur à celui des soignants , étonnant non ?

par **Laverdure** Sam 22 Oct - 15:12

Mon cher ou ma chere Maximuse ici nous sommes contre le privé au niveau des grands services tels que hopitaux, enseignement, poste, SNCF pour une raison que je peux te prouver par A+B , le privé coute minimum 15% de plus c'est la part de l'actionnaire. Pas besoin de sortir de St Cyr pour comprendre ca il y a qu'à voir l' explosion des benefices de Total alors qu'il a traité moins de petrole en volume ou de GDF qui à peine privatisé demande une augmentation de tarif +35% en 5 ans. Quand au telecom je n'ai pas vu de baisse de tarifs ne telephonant pas à l' etranger et uniquement dans le voisinage, je payais 450 FF tous les 2 mois maintenant je les paye tous les mois sauf que j'ai internet en plus et je ne telephone plus. Maintenant le reseau n'est pas eternel et dans 15-20 ans quand il faudra le refaire ca m'etonnerait que le privé soit present, ils sont tres fort pour le clavier mais moins bon sur la recherche ou sur la pose de reseau.

par **Emma** Sam 22 Oct - 15:30

maximumuse a écrit:belle argumentation , dis donc

non j'y ai juste travaillé qqs années

la penurie de médecins est si profonde, qu'il en sont à recruter un peu n'importe où , un directeur d'un centre hospitalier se trouvait ravi d'avoir tous ses postes affectés... par des lituaniens, le nombre de medecin étranger devient énorme , et leurs qualifications ne sont pas toutes trés nettes.

quant aux infirmieres, c'est encore pire , trés comique l'épisode espagnol, quasiment aucune n'est venue.

Savez vous que le budget salarial du personnel NON soignants des hopitaux est superieur à celui des soignants , étonnant non ?

puisque soi-disant tu y as travaillé, il ne t'ai pas venu à l'esprit que les conditions dégradées liés aux coupes sombres dans les budget était la raison de la crise des vocations?

par **Laverdure** Sam 22 Oct - 16:33

maximumuse a écrit:

la penurie de médecins est si profonde, qu'il en sont à recruter un peu n'importe où ,

La faute à qui le numerus clausus, la medecine n'est pas d'etat en France?

quant aux infirmieres, c'est encore pire , trés comique l'épisode espagnol, quasiment aucune n'est venue.

Nuance, elles ont fini leur contrat et non renouvellé car formation insuffisante et pbm de langue.

Savez vous que le budget salarial du personnel NON soignants des hopitaux est superieur à celui des soignants , étonnant non ?

Non mais c'est normal quand on y reflechi, les analyses ne se font pas toutes seules, la cuisine non plus ni le nettoyage. Ensuite une operatrice de radiologie fait elle partie du personnel soignant pour moi non c'est une technicienne. Les commandes de medicaments et l'intendance ainsi que les suivis de dossiers sont des administratifs. Tout le materiel electronique demande une maintenance, la tuyauterie inox que l'on voit au pied de chaque lit il doit falloir renouveller les joints ainsi que la robinetterie donc des ouvriers.

par **Pedro** Sam 22 Oct - 18:55

maximumuse a écrit:Pourquoi tout mélanger , fonctionnaire n'est pas une religion

Je suis pour un recadrage sur les fonctions regaliennes:

- Santé (moitié public & moitié privé)
- Police
- Armée
- éducation (en partie, pas tout, à reformer ds l'université)
- Administration (à reduire largement)
- Energie si elle est nucléaire, par sécurité

ensuite poste , tansports , telecom n'ont pas besoin de vivre sur les impots , cela fonctionne trés bien dans des tas de pays modernes, cela n'a rien de parfait içi , loin de là

j'ai pas oublié les PTT et leur service telephonie minable , la privatisation et la concurrence ont permis un progrés colossal.

en recadrant , les économies ainsi faites permettront de diminuer la pression fiscale des ménages.

les postiers ne sont pas payés avec les impôts, les cheminots non plus. Bien sûr, il y a de l'argent de l'état dans ces entreprises, comme il y a dans les entreprises privées, largement subventionnées par le contribuable.
Quant au progrès amené par la privatisation dans les télécoms, j'ai franchement du mal à le voir. Le privé ne fait que se poser sur ce que l'état à fait comme investissements. La facture téléphonique, elle n'a pas baissé, au contraire!

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