july: un discours qui fleure bon le libéral

undi 21 novembre 2005, 12h54
Libération: la direction présente un plan concernant 52 salariés

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PARIS (AFP) - La direction du quotidien Libération a présenté lundi matin en Comité d'entreprise un plan de "réorganisation" concernant 52 salariés, dont 38 suppressions de postes et 14 externalisations, a-t-on appris de source syndicale.
Selon ce plan, les 38 (en fait 38,5) suppressions de postes se décomposent ainsi: 28,5 à la rédaction et 10 hors rédaction (administration...) . Les 14 postes externalisés concernent l'informatique du web, les abonnements et l'inspection des ventes.

Libération fondé en 1973, compte 330 salariés.

Une réunion extraordinaire du CE s'est tenue lundi matin avec pour ordre du jour la "remise de la documentation écrite relative au projet de réorganisation de la SARL Libération".

Un délai de trois jours est nécessaire pour convoquer un CE extraordinaire, qui devrait se tenir jeudi.

Serge July, PDG de Libération, a annoncé le 26 septembre au personnel qu'un projet d'"optimisation de l'organisation" du quotidien, détenu à 38,87% par le financier Edouard de Rothschild, était en cours.

Le personnel avait aussitôt craint que ce terme d'"optimisation de l'organisation" ne cache un plan social, mot qui n'a jamais été prononcé.

Edouard de Rothschild est devenu le premier actionnaire du quotidien en acquérant en début d'année 38,8% du capital, pour 20 millions d'euros, pour des "projets de développement". La SCPL (Société civile des personnels de Libération) détient 18,45% du capital.

La diffusion a reculé de 9,8% en 2004/2005 à 134.593 exemplaires. Par ailleurs, la publicité a reculé de plus de 10% en 2005, un recul non prévu par les actionnaires, soulignait en septembre une source au sein du quotidien.

Le chiffre de 6,5 millions d'euros de pertes prévisionnelles en 2005, pour un chiffre d'affaires de 73 millions, a été évoqué par des sources informées au sein du quotidien.

Emma a écrit:un projet d'"optimisation de l'organisation"

Duende a écrit:

Emma a écrit:un projet d'"optimisation de l'organisation"

Libéral assurément, mais très mao aussi dans le jargon jargonnant. On ne se refait pas.

Francois a écrit:Je suis inquiet, parce que si Libé continue à perdre de l'argent, il ne durera pas éternellement.

Je serais aussi inquiet s'il s'agissait du Figaro.

Un journal qui disparait, c'est grave.

Et je me pose la question de la presse dite "gratuite". Depuis son apparition, je me refuse par principe de prendre l'exemplaire qui se trouve à l'entrée des bouches de métro. Un journal, des articles écrits par des jouranlistes payés, ainsi que les ouvriers imprimeurs qui l'ont fait, cela ne peut être gratuit. Il s'agit là d'un gros lmensonge.

Emma a écrit:, en faisant le vide autour de lui ,....,il est arrivé a faire un sous-monde.

Par ses choix, il a fait fuir une grande partie de son lectorat qui aimait avant tout l'impertinence du journal et le ton résolument très à gauche.

Francois a écrit:Je suis inquiet, parce que si Libé continue à perdre de l'argent, il ne durera pas éternellement.

Je serais aussi inquiet s'il s'agissait du Figaro.

Un journal qui disparait, c'est grave.

Et je me pose la question de la presse dite "gratuite". Depuis son apparition, je me refuse par principe de prendre l'exemplaire qui se trouve à l'entrée des bouches de métro. Un journal, des articles écrits par des jouranlistes payés, ainsi que les ouvriers imprimeurs qui l'ont fait, cela ne peut être gratuit. Il s'agit là d'un gros lmensonge.

Proudhon a écrit:

Francois a écrit:Je suis inquiet, parce que si Libé continue à perdre de l'argent, il ne durera pas éternellement.

Je serais aussi inquiet s'il s'agissait du Figaro.

Un journal qui disparait, c'est grave.

Et je me pose la question de la presse dite "gratuite". Depuis son apparition, je me refuse par principe de prendre l'exemplaire qui se trouve à l'entrée des bouches de métro. Un journal, des articles écrits par des jouranlistes payés, ainsi que les ouvriers imprimeurs qui l'ont fait, cela ne peut être gratuit. Il s'agit là d'un gros lmensonge.

Moi, à part Marianne et le Canard, les deux seuls journaux encore indépendants, ils peuvent tous disparaîtres car ils ont tous vendus leurs âmes aux marchands du temple.
Mon seul regret va aux salariés.