SEB : les patrons voyous menacent

http://www.humanite.presse.fr/journal/2006-01-20/2006-01-20-822245

Encore une fois, un trust faisant des profits monstrueux est sur le point de jeter à la poubelle, comme de vulgaires mouchoirs en papier des centaines de travailleurs, et de fermer des usines. La fermeture de telles usines, dans des villes, voire des régions ou elles sont un des principaux employeurs, vont plus que sûrement générer du chômage, également dans les entreprises alentours. Cela, les actionnaires, financiers et autres capitalistes, parasites se nourrissant du travail des autres n'en ont cure.
Pour les anciens de moulinex, rescapés du dernier plan social qui avait vu plusieurs milliers de licenciements et des fermetures d'usines, et qui avaient eu la chance de pouvoir être repris chez SEB, le cauchemar continue...
Il est plus qu'urgent que le cauchemar change de camp et devienne celui des capitalistes, qui foutent des vies en l'air et ruinent l'économie de villes, de régions...

Pedro a écrit:http://www.humanite.presse.fr/journal/2006-01-20/2006-01-20-822245

Cela, les actionnaires, financiers et autres capitalistes, parasites se nourrissant du travail des autres n'en ont cure.

le consommateur lambda non plus.......

c'est tout (ou presque) le problème......

jeasse a écrit:

Pedro a écrit:http://www.humanite.presse.fr/journal/2006-01-20/2006-01-20-822245

Cela, les actionnaires, financiers et autres capitalistes, parasites se nourrissant du travail des autres n'en ont cure.

le consommateur lambda non plus.......

c'est tout (ou presque) le problème......

D'accord avec vous sur le fond avec vous Jeasse, mais la cause est facilement identifiable, le consommateur lambda n'a pas le pouvoir d'achat pour acheter plus cher. La seule riposte est de bloquer ses achats à credit, c'est la seule maniere de pression pour obtenir une redistribution des salaires.

Avouez qu'il faut être neuneu pour acheter un televiseur LCD ou plasma à credit qui consomme mini 3 fois plus qu' un à tube et qui n'aura qu' une durée de vie de 5 ans environ, pour un prix double.
Ce n'est qu' un exemple que je pourrais etendre facilement à la voiture avec les moteurs diesel common-rail, il m'etonnetait qu'ils fassent 300.000 km, ainsi en augmentant la frequence de renouvellement les banques augmentent la demande de credits et en même temps leurs benefices. La seule façon efficace de lutter contre est de ne pas acheter des consommables (jetables) à credit.

Laverdure a écrit:

jeasse a écrit:

Pedro a écrit:http://www.humanite.presse.fr/journal/2006-01-20/2006-01-20-822245

Cela, les actionnaires, financiers et autres capitalistes, parasites se nourrissant du travail des autres n'en ont cure.

le consommateur lambda non plus.......

c'est tout (ou presque) le problème......

D'accord avec vous sur le fond avec vous Jeasse, mais la cause est facilement identifiable, le consommateur lambda n'a pas le pouvoir d'achat pour acheter plus cher. La seule riposte est de bloquer ses achats à credit, c'est la seule maniere de pression pour obtenir une redistribution des salaires.

Avouez qu'il faut être neuneu pour acheter un televiseur LCD ou plasma à credit qui consomme mini 3 fois plus qu' un à tube et qui n'aura qu' une durée de vie de 5 ans environ, pour un prix double.
Ce n'est qu' un exemple que je pourrais etendre facilement à la voiture avec les moteurs diesel common-rail, il m'etonnetait qu'ils fassent 300.000 km, ainsi en augmentant la frequence de renouvellement les banques augmentent la demande de credits et en même temps leurs benefices. La seule façon efficace de lutter contre est de ne pas acheter des consommables (jetables) à credit.

pas besoin de crédit pour que le consommateur moyen soit neu neu......

pour la technique, le problème n°1 des écrants plats, c'est qu'à partir d'une taille moyenne, l'image est mauvaise en dehors des programmes HD.

quand au Hdi je ne suis pas aussi pessimiste que vous, à 140000 km le mien est à age et km égal en meilleur état que son devancier simple turbo qui poursuit comme une horloge son petit bonhomme de chemin à 220000km...


l'énorme problème, c'est l'aspect schizo du travailleur/consommateur qui veut être très bien payé mais ne veut pas payer le travail des autres.

l'énorme problème, c'est l'aspect schizo du travailleur/consommateur qui veut être très bien payé mais ne veut pas payer le travail des autres.

Premièrement, mon petit Jeasse, les gens ne sont pas toujours totalement indifférends à ce qui arrive aux travailleurs de telle ou telle entreprise. On à pu voir par un passé, même assez récent, même si ce n'était pas la révolution et le renversement de la propriété privée au profit du bien commun, des réactions indignées, des réactions de soutien, lors de manifestations, y compris de la part de commerçants, assez intelligents pour comprendre qu'une grosse usine qui ferme et des centaines ou des milliers de personnes virées, c'est aussi leur propre affaire qui en prend un coup.
Il ne faut donc pas prendre son cas personnel pour une généralité.
L'affaire SEB, qui n'a pas encore vraiment éclaté (mais il n'y a pas de fumée sans feu), ne peut que susciter l'indignation et des réactions de soutien, nombreuses, autant au sein des ouvriers, des employés, que de certains commerçants, artisans.

Deuxièmement, mon petit Jeasse, tout est fonction de pouvoir d'achat. Nombre de travailleurs sont au smic, voir moins (vu le développement de la précarité), ou, de toute façon, ne gagnent pas des salaires à faire fumer la carte bleue.
De plus, on peut fort bien payer cher un produit qui aura coûté peu cher, en main d'oeuvre, et cela signifie que les véritables gagnants de l'affaire sont ceux qui ramassent la mise, entre bas salaires et prix de revient élevé, c'est à dire les capitalistes, les gros actionnaires...

Ce n'est pas le travailleur d'ici, qui conduirait les entreprises à la faillite, ou qui obligerait des boîtes comme SEB à fermer des usines et licencier, parce qu'il ne consommerait pas assez "français", mais les trusts français, comme SEB, qui utilisent une concurrence entre travailleurs français et étrangers (SEB à des usines un peu partout dans le monde), qu'ils entretiennent, pour faire baisser la masse salariale, en France, et grossir les profits de leurs actionnaires. De même, évidemment, les travailleurs des usines SEB, à l'étranger, ne sont pas des salauds qui acceptent de travailler pour une misère et démolissent les emplois, en France.

la nouvelle est donc tombée, sans surprise : environ 900 suppressions d'emplois, et des usines fermées. Bien entendu, les dirigeants, de SEB, relayés par la presse, invoquent la concurrence Chinoise... Cette entreprise, un trust qui est le premier mondial du petit électroménager et qui est en très bonne santé, veut tout simplement gonfler ses profits et faire saliver encore plus ses actionnaires.
Des centaines de personnes vont donc payer, par la suppression de leur seule source de revenus, l'avidité de rapaces capitalistes. Des entreprises, travaillant plus ou moins directement avec les usines qui vont fermer, vont sans doute mettre la clef sous la porte. Le nombre d'emplois perdus sera donc bien plus conséquent que prévu.
Cette société du profit à tout crain tourne vraiment sur la tête!