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Les risques d'un "non" ?

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Les risques d'un "non" ? Empty Re: Les risques d'un "non" ?

Message par Alex Dim 30 Jan - 23:09

Mon pauvre Solférino, tu dois être bien désespéré pour en arriver à citer le figaro!! Laughing

Je vois mal comment l'UE pourrait se passer de la France. Si le non l'emporte, eh bien ce texte infâme sera rejeté et c'est tout. Pour moi c'est si le oui l'emporte qu'on court à la catastrophe.
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Les risques d'un "non" ? Empty Re: Les risques d'un "non" ?

Message par Invité Dim 30 Jan - 23:24

Arguments de ATTAC :
2.- Le vrai scénario catastrophe, un « oui » débouchant sur une crise européenne sans précédent
Puisqu'il est souvent fait état d'un scénario catastrophe lors du référendum de ratification de la «Constitution » européenne, parlons-en : c'est celui du « oui » !

1.- Un tour de passe-passe
On comprend bien que le Medef, Nicolas Sarkozy, Pascal Lamy, Tony Blair, Silvio Berlusconi et tout ce que l'Europe compte de libéraux et sociaux-libéraux soient d'enthousiastes partisans du « oui ». Ce vote leur permet en effet d'atteindre un double objectif :
- faire avaliser rétrospectivement, et en une seule fois, toutes les politiques libérales en vigueur, telles qu'énumérées dans la troisième partie de la « constitution » : primat de la concurrence, privatisations des entreprises et services publics, dumping social et fiscal encourageant les délocalisations, etc. Sur la plupart de ces mesures, les citoyens n'ont jamais été consultés et, s'ils l'avaient été, ils auraient manifesté leur opposition catégorique.
- rendre ces politiques doublement irréversibles : d'un côté, en leur donnant un statut « constitutionnel » et, d'un autre côté, en bloquant toute possibilité de révision de la « Constitution » grâce à la règle de l'unanimité.
Il s'agit là d'un véritable tour de passe-passe, et aussi d'un coup de maître orchestré par le président de la Convention pour l'avenir de l'Europe, Valéry Giscard d'Estaing ! Sauf à leur prêter des pulsions masochistes, on ne comprend pas que des partis ou syndicats affichant des objectifs de transformation sociale décident, en pleine connaissance de cause, de s'enfermer dans un carcan précisément destiné à leur interdire d'atteindre ces mêmes objectifs !

2.- Reniement politique ou bras de fer avec Bruxelles
Par hypothèse, imaginons qu'une majorité se dégage en France aux élections de 2007 pour des politiques de rupture avec le néolibéralisme. Le gouvernement issu des urnes sera immédiatement placé devant un choix crucial :
- ou bien il renonce d'emblée à appliquer son programme, en invoquant les « contraintes européennes », parfaitement réelles au demeurant. Entre cent exemples, en matière de financement des entreprises et services publics (existants ou à créer) ou de politique budgétaire. Dans ce cas, il trahit la volonté populaire qui vient tout juste de s'exprimer et accrédite les thèses de l' « impuissance » du politique et de l'impossibilité de toute alternance. Ce faisant, il sape les fondements de la démocratie représentative et ménage un boulevard à l'extrême-droite.

- ou bien ce gouvernement tente d'appliquer son programme qui heurte obligatoirement de front la norme supérieure de l'UE ( la « concurrence libre et non faussée ») et la plupart des politiques contenues dans la troisième partie de la « Constitution ». Il trouve alors face à lui la « gardienne des traités » qu'est la Commission européenne. Le fait que cette dernière, sous la présidence de José Manuel Barroso, soit caricaturalement ultralibérale et atlantiste contribue à dramatiser symboliquement le bras de fer.
Dans les deux cas, c'est une crise européenne sans précédent qui s'ouvre. Le risque est grand, alors, que le rejet des politiques européennes ne s'étende alors à l'idée d'Europe elle-même. Les néolibéraux et sociaux-libéraux sont en train de jouer aux apprentis sorciers : en interdisant de fait toute alternance, en voulant verrouiller à toute force le couvercle de la cocotte-minute, ils s'exposent à ce que la pression interne la leur fasse sauter au visage. Leur contrôle quasi absolu des grands médias, et l'ignorance qu'ils entretiennent, délibérément ou non, sur le contenu et les conséquences de la « Constitution » - dont ils présentent une version à l'eau de rose - peuvent leur donner un illusoire sentiment de sécurité. Jusqu'au tsunami du rejet populaire des politiques de l'UE.

3.- L'horizon indépassable de Pascal Lamy
Face aux dogmes néolibéraux, les peuples des Etats membres de l'UE se trouvent dans une situation de «souveraineté limitée», comme celle, jadis, des «démocraties populaires» face à l'URSS. Pour s'en convaincre, il suffit de lire la plate-forme d'une hypothétique « Europe sociale » élaborée par une commission présidée par Pascal Lamy (ce qui est déjà en soi tout un programme) à la demande du Parti socialiste européen (PSE). Ce document a été présenté le 27 novembre dernier aux dirigeants socialistes réunis à Madrid, et il se situe dans le cadre d'une victoire du «oui». Aucune des mesures proposées n'est de nature à modifier la physionomie d'une Europe ancrée dans le néolibéralisme, même si aucune n'est complètement dénuée d'intérêt. Qui pourrait être contre une représentation unique de la zone euro dans les instances internationales d'ici 2013 ; contre le doublement du budget européen de la recherche, ou contre le passage de 6 % à 12 % de la part des énergies renouvelables d'ici à 2010 ?
Les mesures les plus « audacieuses », elles, restent au niveau de l'habillage sémantique, de la rédaction de documents ou du service minimum pour paraître «à gauche» : il y est question de rebaptiser le «processus de Lisbonne» pour l'appeler « Développer l'Europe » ; d'adopter une directive sur les services publics (mais sans l'affranchir des règles de la concurrence) ; de présenter une communication sur le futur industriel de l'Europe ; de réviser la directive sur le temps de travail (actuellement, elle ouvre la porte à la semaine de 65 heures, ce qui laisse de la marge !) ; de proposer d'ici à 2007 une harmonisation de la base fiscale de l'impôt sur les sociétés, et non pas une harmonisation de l'impôt lui-même, seule mesure de nature à supprimer le dumping fiscal !

Tel est l'horizon indépassable d'une « Europe sociale » après le « oui » vue par Pascal Lamy et le PSE, et pas même acceptée par tous ses membres. On peut douter qu'elle fasse rêver et qu'elle suffise à empêcher l'explosion de la cocotte-minute

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Message par Alex Lun 31 Jan - 0:24

J'ai mis en gras ce qui pour moi est de la mauvaise foi...ce texte semble considerer que conservateurs et sociaux democrates sont un seul et meme parti ...alors que justement l'alternance se fera entre eux

Tout dépend ce que tu entends par alternance. S'il s'agit juste pour les sociaux libéraux de jouer à la dame patronesse entre deux privatisations, je n'appelle pas ça une alternance!!

Il n'y a pas de statut constitutionnel pour la simple et bonne raison que l'UE n'est pas un etat,pas meme une confederation.C'est un traité ,ni + ni - ,traité qui comme Nice,Amsterdam ou Maastricht n'est revisable qu'à l'unanimité.C'est dommage mais ca n'a rien de nouveau et je ne me souviens pas d'un tel tollé concernant les precedents traités.
Pourquoi est-ce que tu y apportes tant d'importance alors? Tu ne veux pas voter "non" parce que tu as peur (oui peur!) de tout simplement donner ton opinion!
Moi je pense bêtement, je dois être très simplet en fait. Ce texte est mauvais, très mauvais. Oh joie, on me demande mon avis!! C'est pas souvent dis donc! Eh bien je vote non!! Je tergiverse pas pendant trois heures à me demander ce qu'en pensera Pascal Lamy et ses acolytes!!
Quant à ce traité, il a bien des spécificités: d'abord parce qu'il est adopté pour une durée illimitée contrairement aux précédents traités, ce qui veut dire qu'on ne pourra pas le réviser de si tôt contrairement à ce que disent nos amis du PS, et ensuite parce que dans son intitulé c'est marqué "traité ayant pour objet d'établir une constitution pour l'Europe". Alors bon, je vous épargne les débats juridiques à deux francs six sous, moi j'y vois bien une constitution!!

En + on me l'a indiqué,je ne l'ai pas lu moi meme....mais je reconnais qu'il m'arrive de lire le Figaro,par curiosite et histoire de voir ce que dit la presse liberale..ca peut etre marrant tant c'est pathetique parfois...sisi je vous assure
Tsss, tout ça n'est pas sérieux, on copie un article qu'on ne lit pas... Evil or Very Mad
Enfin bon moi aussi j'aime bien lire le figaro de temps à autre, ça me fait beaucoup rire (et parfois, enfin très rarement quand même, il y a de bons articles).
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Message par Invité Lun 31 Jan - 6:18

Alex a écrit:Mon pauvre Solférino, tu dois être bien désespéré pour en arriver à citer le figaro!! Laughing

Je vois mal comment l'UE pourrait se passer de la France. Si le non l'emporte, eh bien ce texte infâme sera rejeté et c'est tout. Pour moi c'est si le oui l'emporte qu'on court à la catastrophe.
Bien sûr, il est clair que le seul objet de ce traîté est d'écarter les formes de contestations politiques au lbéralisme qui se multiplient et prennent une réelle ampleur au fur et à mesure que les populations découvrent et prennent conscience des ravages que provoque une telle doctrine.

En revanche, je ne vois pas pourquoi vous verriez Solférino désespéré pour en arriver à citer le figaro... il me semble, au contraire, que cet organe de presse propose des thèses en phase avec les contributions de Solférino.
Pour moi,le seul leader " social liberal" c'est Tony Blair...et il est de + en + isolé au sein meme du PSE.
La portée dans la durée d'application du projet, qui serait adopté pour une durée illimitée, dépasse celle de la présente conjoncture. Porter de tels arguments n'est donc pas recevable !

OUI à une Europe socialiste, donc :

NON à un projet de constitution qui nous propose un schéma exempt de possibilité d'alternance, similaire à celui des Etats-Unis d'Amérique où l'on constate l'impossibilité d'émergence d'une contestation politique au pseudo-couple des partis de tête... à une seule tête !

NON à une Europe exempte de services publics !

NON à la censure politique populaire !

NON à l'étouffement, NON à une Europe des dictats !

ASSEZ des directives AGCS colonisatrices de l'OMC !

ASSEZ des aberrations de production et de distribution

STOP aux gâchis d'énergie et de ressources dûs à une Europe "Kleenex" du jetable, à une logistique de transports de produits concurrents à ceux qui sont produits localement !

ASSEZ des cessations d'activités locales !

NON aux méga-monopoles !

OUI à une Europe socialiste !

NON au projet de constitution !

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Message par Laverdure Lun 31 Jan - 7:14

[quote="Solférino"]

De toute facon,il sera rejetté en Angleterre...seulement 24 % des britanniques (oui..24%!) semblant l'approuver..et ce qui est bon pour la France est bon pour le Royaume Uni non?
Vous êtes bien un socialiste, toujours compter sur les autres.
Avec le recul du au temps, l'Europe est un echec et economiquement l'Euro aussi. Si il n'y a pas de defense Europeenne il n'y aura pas d'Europe politique, à l'heure actuelle c'est un poulailler ou le renard fait son marché. Vu le veto hollandais sur le projet Galileo ca va pas s'arranger, en realité cela revient à transferer des fonds Europeens directement dans l'industrie militaire US par le biais de l'OTAN (Hollande, Pologne et demain Turquie?).
Je trouve que l'UE ressemble de plus en plus à l'ex-URSS en ayant recuperé ses boulets, la Russie va nettement mieux et moi c'est des Russes qui me le dise.
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Message par Invité Lun 31 Jan - 14:18

Oh que non, détrompez-vous, pas d'alternance véritable lorsque le chapeau de la finance est unique !!!

Renseignez-vous et découvrez combien les politiques, dont tonton, furent et sont asservis aux "réalités" des chiffres lorsque la conduite du char s'effectue sous la consigne de la croissance concurrentielle ayant comme perspective la mondialisation par l'ouest avec accumulation de participations croisées...

Réservez donc le terme de populisme ainsi que les idées reçues pour les destinataires appropriés et prêtez plus attention et profit aux avis assis et aux informations autorisée.

Je vais vous décevoir, j'ai l'intime conviction qu'une évolution s'est produite depuis 1917, qui permet raisonnablement d'ambitionner une alternative socialiste assez différente comme une nécessité à venir. J'apprécie être conforté dans cette conviction par les intellectuels qui se mobilisent face à la persistance du maintien de l'orientation politique libérale dans laquelle vous songez à vous plonger comme dans une impasse.

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