ca vous fait penser à même chose que moi ? votez non!

A Bruxelles, le référendum français perturbe les travaux de la Commission Barroso
LE MONDE | 02.03.05 | 13h46
Sur plusieurs dossiers-clés, les tractations sont liées à l'issue de la consultation sur la Constitution.

Bruxelles de notre bureau européen

Le référendum français obsède la Commission européenne. Cent jours après sa prise de fonctions, tandis que son équipe a du mal à trouver ses marques, le président de la Commission, José Manuel Barroso, estime que l'issue de la consultation est "un enjeu fondamental" pour l'Union : aux dirigeants français qui défilent dans son bureau bruxellois il répète qu'"il n'y a pas d'Europe sans la France".

Comme le "non" gagne du terrain dans les sondages, le successeur de Romano Prodi, qui répugne déjà à lancer de nouveaux projets législatifs, entend éviter toute initiative susceptible de compromettre la victoire du "oui". Et l'échéance, selon un responsable européen, contribue "soit à paralyser l'action de la Commission, soit à la stimuler dans un sens conforme aux aspirations françaises". Annoncé début février, le réexamen de la proposition destinée à libéraliser les services illustre l'état d'esprit en cours à Bruxelles.

Alors que les partisans du "non" se saisissaient de la directive Bolkestein sur les services pour dénoncer la philosophie libérale de la construction européenne, Jacques Chirac a demandé la "remise à plat" de cette proposition très contestée. Les réserves de la France se sont alors ajoutées à celles exprimées de longue date par le Parlement européen, pour inciter le collège des commissaires à la prudence. Sans être retiré, le texte doit faire l'objet d'une refonte en profondeur, à l'issue de pourparlers avec les eurodéputés et les capitales. La première lecture était prévue en juin au Parlement européen, mais ce calendrier semble désormais difficile à tenir. "Personne ne sait sur quoi vont déboucher les tractations en cours, mais une chose est sûre : il n'y aura rien de très concret à attendre avant le référendum en France", indique-t-on dans l'entourage de M. Barroso.

La directive sur les services n'est pas la seule en cause. Le débat sur la relance de la stratégie de Lisbonne, destinée à conforter la compétitivité de l'Union, montre que le président de la Commission tente de donner des gages au gouvernement français. S'il veut mettre l'accent sur "la croissance et l'emploi", M. Barroso affirme cependant que les deux autres piliers de l'agenda de Lisbonne, le social et l'environnement, ne seront pas délaissés, en réponse aux exigences affichées en particulier par Paris.

Pourtant très flou, le projet lancé par la France, avec l'Allemagne, l'Espagne, et la Suède d'un pacte pour la jeunesse a été repris tel quel par la Commission. M. Barroso a en outre promis que sa Commission se saisirait courant 2005 du dossier des services publics, l'un des dadas de la diplomatie française à Bruxelles. Pour rassurer Paris, et Berlin, M. Barroso est de surcroît partisan d'une approche pragmatique en ce qui concerne la réforme du pacte de stabilité et de croissance.

"La Commission Barroso réagit à la pression du référendum par action et par omission", résume un diplomate français : alors que les relations entre Commission européenne et gouvernement français ont connu plusieurs poussées de fièvre sous la Commission précédente, le ton est au grand pardon. "La Commission met la pédale douce sur des sujets de contentieux, comme certains dossiers d'aides d'Etat, ou des procédures d'infraction à la législation communautaire", indique un expert.

Cette indulgence vise en particulier un texte cher à Jean-Pierre Raffarin : la procédure d'infraction contre la loi qui porte son nom, adoptée en 1996 pour encadrer l'implantation des grandes surfaces sur le territoire français, dans l'espoir d'épargner le petit commerce. Sous la précédente Commission, la direction du marché intérieur avait tendance à penser qu'une telle législation entravait la libre circulation des biens et des capitaux. Elle était sur le point d'envoyer une lettre de mise en demeure aux Français. "La procédure engagée aurait dû progresser, mais les négociations se poursuivent pour éviter une escalade", dit un proche du dossier, qui voit un lien évident entre cette volonté de dialogue et le référendum.

Quand un commissaire "dérape", les dirigeants français ne manquent d'ailleurs pas de s'en émouvoir, au prétexte que cela pourrait fragiliser l'issue du référendum. Lors d'un entretien, en marge du sommet avec le président américain George Bush, la semaine dernière, M. Chirac a demandé à M. Barroso d'inciter ses troupes à faire preuve de retenue. Pour Paris, les commentaires intempestifs de quelques-uns des 25 membres d'un collège "en phase d'apprentissage", selon un diplomate, sont de nature à enflammer les débats référendaires. "Il faut éviter les mots qui peuvent faire peur", a conseillé M. Raffarin, à Bruxelles début février, en référence aux controverses suscitées par des commissaires.

Chargée de la concurrence, Neelie Kroes avait plaidé pour une réforme des aides d'Etat à vocation régionale. Dans son esprit, il s'agit aujourd'hui de privilégier les régions des dix nouveaux Etats membres de l'Union. De son côté, Danuta Hübner, commissaire polonaise aux politiques régionales, a estimé qu'il fallait "faciliter" les délocalisations au sein des Vingt-Cinq afin d'éviter le transfert des entreprises en Chine et en Inde. M. Barroso peine à contenir la cacophonie.

Philippe Ricard
• ARTICLE PARU DANS L'EDITION DU 03.03.05

"Il faut éviter les mots qui peuvent faire peur"

das_Yog a écrit:

"Il faut éviter les mots qui peuvent faire peur"

Ca resume tout...

Je déteste les masses...

das_Yog a écrit:

"Il faut éviter les mots qui peuvent faire peur"

Ca resume tout...

Je déteste les masses...

das_Yog a écrit:Honnetement vu que les anti-européens basent toutes leur argumentation sur des citations tronqués, des formules chocs répétés des centaines de fois, des rumeurs et de inventions sur des textes qu'ils savent que les gens auxquels ils s'adressent ne liront pas, je comprends qu'on ne veuille pas leur donner l'occasion de nouveaux mensonges...

Das_Yog c'est notre Tommy des Who à nous !
Imperméable à l'air du temps !
Puisque Sarkosy, Chirac, Strauss_Kahn, Zapatero sont dans un bateau qui prend eau de toute part et que l'équipage dit que tout va bien !
Alors pourquoi s'en faire !
Dans la vie faut pas s'en faire ! On chantait cela en 1939 avant le cataclysme !

das_Yog a écrit:

Das_Yog c'est notre Tommy des Who à nous !
Imperméable à l'air du temps !
Puisque Sarkosy, Chirac, Strauss_Kahn, Zapatero sont dans un bateau qui prend eau de toute part et que l'équipage dit que tout va bien !
Alors pourquoi s'en faire !
Dans la vie faut pas s'en faire ! On chantait cela en 1939 avant le cataclysme !

+ les verts européens, les syndicats européens, les sociaux democrates, etc, etc...

Alors que l'alliance du Non, c'est les Thatcheriens anglais, les fascistes (FN, MNR), les racialistes (Bloc Identitaire), les nationalistes (MPF), les trotskystes (LO, PT, LCR)... ouais... génial ! En matiere d'alliés je prefere franchement etre a ma place qu'a la votre, vous voyez...

das_Yog a écrit:

Das_Yog c'est notre Tommy des Who à nous !
Imperméable à l'air du temps !
Puisque Sarkosy, Chirac, Strauss_Kahn, Zapatero sont dans un bateau qui prend eau de toute part et que l'équipage dit que tout va bien !
Alors pourquoi s'en faire !
Dans la vie faut pas s'en faire ! On chantait cela en 1939 avant le cataclysme !

+ les verts européens, les syndicats européens, les sociaux democrates, etc, etc...

Alors que l'alliance du Non, c'est les Thatcheriens anglais, les fascistes (FN, MNR), les racialistes (Bloc Identitaire), les nationalistes (MPF), les trotskystes (LO, PT, LCR)... ouais... génial ! En matiere d'alliés je prefere franchement etre a ma place qu'a la votre, vous voyez...

les identitaires sont pour le oui

Il convie son peuple à une grande votation pour approuver la marche vers une Europe du Mordor qui veut asservir les vieux européens à jamais. Cette Europe contre les européens progresse.

chargée de la concurrence, Neelie Kroes avait plaidé pour une réforme des aides d'Etat à vocation régionale. Dans son esprit, il s'agit aujourd'hui de privilégier les régions des dix nouveaux Etats membres de l'Union. De son côté, Danuta Hübner, commissaire polonaise aux politiques régionales, a estimé qu'il fallait "faciliter" les délocalisations au sein des Vingt-Cinq afin d'éviter le transfert des entreprises en Chine et en Inde.

Taranis a écrit:

les identitaires sont pour le oui

das_Yog a écrit:

les identitaires sont pour le oui

Vachement...

http://www.les-identitaires.com/aff_doc.php?id=789&idrub=4

Il convie son peuple à une grande votation pour approuver la marche vers une Europe du Mordor qui veut asservir les vieux européens à jamais. Cette Europe contre les européens progresse.

dans mon esprit , il s'agit de présenter Neelie Kroes et Danuta Huber