stagnation salariale... une sortie par le haut est possible
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stagnation salariale... une sortie par le haut est possible
Une contribution de Gaston du site "que faire"
Les grèves et manifestations de la journée du 10 mars témoignent de l'exaspération des salariés face à une gestion de l'économie exclusivement orientée vers la distribution de profits d'aubaine aux entreprises. Contrairement au discours gouvernemental, en effet, il existe de considérables "marges de manooeuvre" en matière salariale dans le privé comme dans le public.
Les profits des entreprises sont certes necessaires, mais il y a profit et profit ! Le profit d'aubaine est obtenu par la baisse des impôts, des charges ou des salaires, il ne correspond à aucun dynamisme économique mais à un simple transfert de richesse au détriment des salariés et des usagers des services publics.
Mais il pourrait y avoir un profit productif, créé par la croissance et l'innovation.
Or en bloquant le pouvoir d'achat, la politique de l'Union Européenne que relaient Chirac-Raffarin gonfle les profits d'aubaine au détriment des profits productifs. Moins la croissance française sera dynamique, moins la demande soutiendra l'investissement et l'innovation, plus les entreprises se replieront sur des revendications prédatrices, pour restaurer leur rentabilité au détriment de leurs salariés : remise en cause sans contrepartie des 35 heures, blocage des salaires, baisse des charges et donc de la protection sociale qu'elles financent...
Une autre politique est possible et necessaire, qui associerait une augmentation progressive des salaires et des droits sociaux, qui serait financée par la croissance, elle-même stimulée par la perspective d'une demande soutenue. Bref, une sortie "par le haut" de l'euro-sclérose dans laquelle nous enfoncent depuis 20 ans les partie de l'Union Européenne.
A l'évidence le NON au referendum du 29 mai est le prolongement naturel du mouvement social. La politique que les manifestants d'hier combattait est celle qui s'inscrit noir sur blanc dans cette "constitution" : absolutisation de la concurrence, indépendance d'une banque Centrale Européenne indifférente à la croissance et à l'emploi, concurrence fiscale entre les états, etc. La tonalité des manifestations montre que cette étroite connexion entre la Constitution-Giscard" et les politiques de régression sociale commence à être largement perçue, en dépit des efforts désespérés des escrocs du PS.
Sur le terrain de la lutte sociale, et dans les urnes le 29, poursuivons ce mouvement !
Les grèves et manifestations de la journée du 10 mars témoignent de l'exaspération des salariés face à une gestion de l'économie exclusivement orientée vers la distribution de profits d'aubaine aux entreprises. Contrairement au discours gouvernemental, en effet, il existe de considérables "marges de manooeuvre" en matière salariale dans le privé comme dans le public.
Les profits des entreprises sont certes necessaires, mais il y a profit et profit ! Le profit d'aubaine est obtenu par la baisse des impôts, des charges ou des salaires, il ne correspond à aucun dynamisme économique mais à un simple transfert de richesse au détriment des salariés et des usagers des services publics.
Mais il pourrait y avoir un profit productif, créé par la croissance et l'innovation.
Or en bloquant le pouvoir d'achat, la politique de l'Union Européenne que relaient Chirac-Raffarin gonfle les profits d'aubaine au détriment des profits productifs. Moins la croissance française sera dynamique, moins la demande soutiendra l'investissement et l'innovation, plus les entreprises se replieront sur des revendications prédatrices, pour restaurer leur rentabilité au détriment de leurs salariés : remise en cause sans contrepartie des 35 heures, blocage des salaires, baisse des charges et donc de la protection sociale qu'elles financent...
Une autre politique est possible et necessaire, qui associerait une augmentation progressive des salaires et des droits sociaux, qui serait financée par la croissance, elle-même stimulée par la perspective d'une demande soutenue. Bref, une sortie "par le haut" de l'euro-sclérose dans laquelle nous enfoncent depuis 20 ans les partie de l'Union Européenne.
A l'évidence le NON au referendum du 29 mai est le prolongement naturel du mouvement social. La politique que les manifestants d'hier combattait est celle qui s'inscrit noir sur blanc dans cette "constitution" : absolutisation de la concurrence, indépendance d'une banque Centrale Européenne indifférente à la croissance et à l'emploi, concurrence fiscale entre les états, etc. La tonalité des manifestations montre que cette étroite connexion entre la Constitution-Giscard" et les politiques de régression sociale commence à être largement perçue, en dépit des efforts désespérés des escrocs du PS.
Sur le terrain de la lutte sociale, et dans les urnes le 29, poursuivons ce mouvement !
ter ou ga- Langue pendue
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Date d'inscription : 30/01/2005
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