Délit de solidarité!!!

Le Réseau Éducation sans frontières a appris avec stupeur et la plus vive indignation l'interpellation et la mise en garde à vue à la gendarmerie de Sarralbe (Moselle) de Nicole Mussle, militante du MRAP et fortement engagée dans le réseau ESF 57.

Nicole était intervenue auprès de la gendarmerie après l'interpellation de Mme Joséphine MATONDO demandeuse d'asile congolaise que les gendarmes sont venus arrêter à l'Hôtel Santa Maria de Willerwald où elle était hébergée avec ses deux enfants, Gladys 15 ans et Samuel 7 ans. Les deux enfants ont été « oubliés » lors de cette interpellation. Des personnes ont pris en charge ces enfants pour les sécuriser et ne pas les laisser livrés à eux-mêmes.La gendarmerie a contacté Nicole sur son portable le lendemain matin, 27 juillet, pour lui demander de ramener les enfants. Nicole a répondu qu'elle n'avait pas les enfants et s'est rendue ensuite à la gendarmerie pour obtenir les documents nécessaires pour faire un recours à l'APRF de Mme MATONDO. Elle a été à ce moment mise en garde à vue pour séquestration d'enfants, sans preuve et sans plainte.

Elle a été libérée ce matin 28 juillet, pour raisons médicales.

La mise en garde à vue de Nicole est une attaque contre l'ensemble des militants et des associations que nous ne pouvons tolérer, qu'aucune organisation ne doit accepter. Sa garde à vue est une première et non des moindres. Pour la première fois en Moselle et à notre connaissance en France, le fameux délit de solidarité est mis en oeuvre contre une militante.

Les pouvoirs publics, pressés d'assurer les expulsions massives annoncées à grand renfort de coups médiatiques et de remplir les charters européens du G5, multiplient les rafles et font le plein des centres de rétention. Pour mieux avoir les coudées franches, ils s'attaquent aujourd'hui directement à ceux qui défendent les sans-droits, criminalisent leur action et incarcèrent ces militants.

Lorsque le Ministère de l'Intérieur propose aux différentes associations d'aide aux sans papiers de discuter, envisage-t-il en même temps de mettre en garde à vue les représentants des associations qu'il reçoit ?

C'est oublier que la solidarité n'est pas un mot creux qui se vide de sens à la première tentative d'intimidation. Des villages entiers, Nouvoitou (Ile et Vilaine), Chaumont (Aisne), des quartiers de ville, des familles se sont mobilisés massivement et courageusement quand ils ont découvert qu'un jeune, une famille, qui n'avait rien de différent d'eux-mêmes, en dehors d'être sans papiers, se trouvait menacé d'expulsion.

Après s'en être pris aux militants, les pouvoirs publics envisagent-ils d'interpeller des villages entiers, des quartiers, tous les gens ordinaires qui défendent des valeurs de solidarité et qui ont su opposer leur volonté à l'application de lois injustes ?

RESF, avec tous les enseignants, parents d'élèves, militants syndicalistes, associatifs et politiques ou simples citoyens qui soutiennent son action, condamne fermement cet acte scandaleux et lâche. Il exprime son entière solidarité avec Nicole Mussle et avec l'ensemble des militants et dénonce le double langage des pouvoirs publics.

Nous dénonçons ces pratiques inadmissibles, exigeons l'arrêt de toutes poursuites judiciaires éventuelles et de toutes les intimidations contre les militants des associations de solidarité.

Paris, le 28 juillet 2005

Francois a écrit:

Le Réseau Éducation sans frontières a appris avec stupeur et la plus vive indignation l'interpellation et la mise en garde à vue à la gendarmerie de Sarralbe (Moselle) de Nicole Mussle, militante du MRAP et fortement engagée dans le réseau ESF 57.

Nicole était intervenue auprès de la gendarmerie après l'interpellation de Mme Joséphine MATONDO demandeuse d'asile congolaise que les gendarmes sont venus arrêter à l'Hôtel Santa Maria de Willerwald où elle était hébergée avec ses deux enfants, Gladys 15 ans et Samuel 7 ans. Les deux enfants ont été « oubliés » lors de cette interpellation. Des personnes ont pris en charge ces enfants pour les sécuriser et ne pas les laisser livrés à eux-mêmes.La gendarmerie a contacté Nicole sur son portable le lendemain matin, 27 juillet, pour lui demander de ramener les enfants. Nicole a répondu qu'elle n'avait pas les enfants et s'est rendue ensuite à la gendarmerie pour obtenir les documents nécessaires pour faire un recours à l'APRF de Mme MATONDO. Elle a été à ce moment mise en garde à vue pour séquestration d'enfants, sans preuve et sans plainte.

Elle a été libérée ce matin 28 juillet, pour raisons médicales.

La mise en garde à vue de Nicole est une attaque contre l'ensemble des militants et des associations que nous ne pouvons tolérer, qu'aucune organisation ne doit accepter. Sa garde à vue est une première et non des moindres. Pour la première fois en Moselle et à notre connaissance en France, le fameux délit de solidarité est mis en oeuvre contre une militante.

Les pouvoirs publics, pressés d'assurer les expulsions massives annoncées à grand renfort de coups médiatiques et de remplir les charters européens du G5, multiplient les rafles et font le plein des centres de rétention. Pour mieux avoir les coudées franches, ils s'attaquent aujourd'hui directement à ceux qui défendent les sans-droits, criminalisent leur action et incarcèrent ces militants.

Lorsque le Ministère de l'Intérieur propose aux différentes associations d'aide aux sans papiers de discuter, envisage-t-il en même temps de mettre en garde à vue les représentants des associations qu'il reçoit ?

C'est oublier que la solidarité n'est pas un mot creux qui se vide de sens à la première tentative d'intimidation. Des villages entiers, Nouvoitou (Ile et Vilaine), Chaumont (Aisne), des quartiers de ville, des familles se sont mobilisés massivement et courageusement quand ils ont découvert qu'un jeune, une famille, qui n'avait rien de différent d'eux-mêmes, en dehors d'être sans papiers, se trouvait menacé d'expulsion.

Après s'en être pris aux militants, les pouvoirs publics envisagent-ils d'interpeller des villages entiers, des quartiers, tous les gens ordinaires qui défendent des valeurs de solidarité et qui ont su opposer leur volonté à l'application de lois injustes ?

RESF, avec tous les enseignants, parents d'élèves, militants syndicalistes, associatifs et politiques ou simples citoyens qui soutiennent son action, condamne fermement cet acte scandaleux et lâche. Il exprime son entière solidarité avec Nicole Mussle et avec l'ensemble des militants et dénonce le double langage des pouvoirs publics.

Nous dénonçons ces pratiques inadmissibles, exigeons l'arrêt de toutes poursuites judiciaires éventuelles et de toutes les intimidations contre les militants des associations de solidarité.

Paris, le 28 juillet 2005

http://www.educationsansfrontieres.org/statik/actions/com_2005-07-28_Mussle.html

Je m'inquiète, car peut-être bientôt serai-je embêté par la police pour m'être occupé d'étrangers qui ne sont pas toujours en règle!!!

ombrageux a écrit:Ne t'énerve pas c'est juste un sourire .

Un jour il faudrat bien que tu comprenes que toute la misere du monde ne peut etre accueillie en france et que c'est dans l'aide aux pays défavorisés que se trouve les solutions .

Accueillir plus de personnes qui ne sont pas en régle c'est leur promettre un mirage qui n'est plus possible

Toutes les caisses sont en déficit il y a 10 % de chomeurs encore plus de sans emploie en bref le pays va mal mais tu promet l'éldorado à des gens qui ne pourront pas survivre en france .

La chute sera dure pour eux et non sans conscéquence .

ombrageux a écrit:Tout a fait mais je peux savoir pourquoi je suis un boulet ?

Est ce que parce que je dis des véritées qui ne sont pas agréables à entendre ?

Il faut arreter de faire l'autruche et avoir le courage de regarder les choses en face et lucidemnt .

Pour ce qui concerne les étrangers, tu n'empêcheras jamais des gens déterminés à fuir la misère et l'oppression

Et à défaut de changer la société dans l'immédiat, la moindre des choses, s'est de les traiter en êtres humains, dignement.

Pour ce qui me concerne, comme tu le sais, je suis pour la société Communiste, société dans laquelle les frontières auront été abolies, et ou les hommes et les femmes iront librement, de pays en pays, de continent en continent, et non plus contraints par la misère, la peur, etc.

ombrageux a écrit:Je suis d'accord avec toi sur le fait que ce n'est pas les finnancier des pays capitalistes qui vont les aider .

Et à défaut de changer la société dans l'immédiat, la moindre des choses, s'est de les traiter en êtres humains, dignement.

Et tu en fait quoi apres " gros malin " quelques uns peut etre mais un flot innintérompue tu vas aller les cherchers ou les moyens .

Les gros ne payeront pas les petits n'en auront plus les moyens .

Pour ce qui me concerne, comme tu le sais, je suis pour la société Communiste, société dans laquelle les frontières auront été abolies, et ou les hommes et les femmes iront librement, de pays en pays, de continent en continent, et non plus contraints par la misère, la peur, etc.

C'est beau les reves mais ton monde idéal est en contrariété totale avec la nature humaine .

Quand tu lis du marx tu te dis que c'est dans cette sociétée là que je veux vivre quand tu vois ce que les hommes ont fait de ces idées tu les combat a jamais .

Se n'est qu'uthopie tant qu'il resteras la moindre parcelle de convoitise chez l'homme ton beau programe ne pourrat pas etre appliqué .

A moins d'employer la pire des dictature comme en albanie .

Quand tu lis du marx tu te dis que c'est dans cette sociétée là que je veux vivre quand tu vois ce que les hommes ont fait de ces idées tu les combat a jamais .

pedro a écrit:Elle n'aura pas eu raison du Communisme

ombrageux a écrit:

pedro a écrit:Elle n'aura pas eu raison du Communisme

Elle a déja eu raison du communime.

il y a encore quelque soubresaut mais le communisme est en régréssionde partout.

Les pays qui se disent encore communiste sont passé à l'economie de marché les autre sont des dictatures.

Le communisme est a ranger au musée à coté de la monarchie et c'est tres bien comme ça.

Le communisme ne peut etre qu'une dictature et toutes les dictatures ont une fin.