De braves gars!!

uste quelqu'un de bien. C'est l'image que voulait laisser de lui-même chacun des cinq accusés qui ont comparu, du lundi 28 novembre au samedi 3 décembre, devant la cour d'assises de Lot-et-Garonne, pour des viols en réunion.

Le 21 novembre 2003, au lendemain d'une soirée beaujolais nouveau réunissant, notamment, des membres du club de basket du village de Sérignac-sur-Garonne, une jeune femme de 28 ans s'était réveillée sur son lit avec une sensation de gueule de bois, nue, entourée de préservatifs usagés et de taches de sang suspectes. Elle avait eu beau fouiller sa mémoire embrumée, aucun souvenir ne lui revenait.

L'enquête a, depuis, permis de reconstituer la chronologie de la nuit et de remonter la piste de José Sanchez, un supporteur de 49 ans, qui a avoué avoir broyé un comprimé de Témesta et l'avoir dilué dans un verre d'alcool qu'il a fait boire à la basketteuse avant de la raccompagner chez elle. Une soumission chimique préméditée qui avait pour but d'abuser de la jeune femme, dont il était épris.

"HYSTÉRIE DE GROUPE"

Les quatre autres accusés, âgés de 22 à 31 ans, sont soupçonnés d'avoir, chacun à sa façon, participé à des "ébats" qu'ils ont qualifiés de "consentis". Avaient-ils connaissance ou conscience du fait que la jeune fille avait été droguée ? Tout le procès a tourné autour de cette question. D'autant qu'un expert a expliqué à la barre "qu'avec ce cocktail une tierce personne peut croire que la victime est dans son état normal".

Les proches des cinq accusés qui ont défilé à la barre ont tous décrit le gendre idéal, le garçon équilibré et fréquentable, l'ami fidèle, le frère sensible, l'employé modèle, le fils aimant et respectueux, le père investi, l'amant attentionné, le sportif accompli, le basketteur ou le supporteur assidu... Leurs compagnes d'alors ont pardonné, les nouvelles voient dans cet acte un moment d'égarement, une erreur dans un parcours sans accroc. Tout au plus une mère s'est-elle risquée à s'avouer "déçue" par le comportement de son fils. Les psychiatres ont évoqué le "contexte facilitant en raison de l'alcoolisation et de l'hystérie de groupe".

Assise face au box des accusés, le visage en partie dissimulé par de longs cheveux bruns, la victime en a appris un peu plus chaque jour sur ce qu'elle a subi. "Moi je sais que je ne suis pas une fille facile", a déclaré la jeune femme, mise sur le banc de touche par le club et rejetée par le village depuis les faits.

"Elle était une poupée gonflable entre vos mains", a accusé son avocat, Me Edouard Martial. "Je ne suis pas un violeur", s'est défendu José Sanchez.

Les plus jeunes des accusés, belles gueules, issus de familles sans problèmes, entendaient démontrer qu'ils n'avaient rien à faire dans une cour d'assises. Les jurés, uniquement des hommes, les ont en partie entendus en les condamnant, samedi 3 décembre, à des peines allant de dix-huit mois à trois ans de prison, assorties, pour tout ou partie, de sursis. Le principal accusé, José Sanchez, a été condamné à dix ans de réclusion.

Francois a écrit:

uste quelqu'un de bien. C'est l'image que voulait laisser de lui-même chacun des cinq accusés qui ont comparu, du lundi 28 novembre au samedi 3 décembre, devant la cour d'assises de Lot-et-Garonne, pour des viols en réunion.

Le 21 novembre 2003, au lendemain d'une soirée beaujolais nouveau réunissant, notamment, des membres du club de basket du village de Sérignac-sur-Garonne, une jeune femme de 28 ans s'était réveillée sur son lit avec une sensation de gueule de bois, nue, entourée de préservatifs usagés et de taches de sang suspectes. Elle avait eu beau fouiller sa mémoire embrumée, aucun souvenir ne lui revenait.

L'enquête a, depuis, permis de reconstituer la chronologie de la nuit et de remonter la piste de José Sanchez, un supporteur de 49 ans, qui a avoué avoir broyé un comprimé de Témesta et l'avoir dilué dans un verre d'alcool qu'il a fait boire à la basketteuse avant de la raccompagner chez elle. Une soumission chimique préméditée qui avait pour but d'abuser de la jeune femme, dont il était épris.

"HYSTÉRIE DE GROUPE"

Les quatre autres accusés, âgés de 22 à 31 ans, sont soupçonnés d'avoir, chacun à sa façon, participé à des "ébats" qu'ils ont qualifiés de "consentis". Avaient-ils connaissance ou conscience du fait que la jeune fille avait été droguée ? Tout le procès a tourné autour de cette question. D'autant qu'un expert a expliqué à la barre "qu'avec ce cocktail une tierce personne peut croire que la victime est dans son état normal".

Les proches des cinq accusés qui ont défilé à la barre ont tous décrit le gendre idéal, le garçon équilibré et fréquentable, l'ami fidèle, le frère sensible, l'employé modèle, le fils aimant et respectueux, le père investi, l'amant attentionné, le sportif accompli, le basketteur ou le supporteur assidu... Leurs compagnes d'alors ont pardonné, les nouvelles voient dans cet acte un moment d'égarement, une erreur dans un parcours sans accroc. Tout au plus une mère s'est-elle risquée à s'avouer "déçue" par le comportement de son fils. Les psychiatres ont évoqué le "contexte facilitant en raison de l'alcoolisation et de l'hystérie de groupe".

Assise face au box des accusés, le visage en partie dissimulé par de longs cheveux bruns, la victime en a appris un peu plus chaque jour sur ce qu'elle a subi. "Moi je sais que je ne suis pas une fille facile", a déclaré la jeune femme, mise sur le banc de touche par le club et rejetée par le village depuis les faits.

"Elle était une poupée gonflable entre vos mains", a accusé son avocat, Me Edouard Martial. "Je ne suis pas un violeur", s'est défendu José Sanchez.

Les plus jeunes des accusés, belles gueules, issus de familles sans problèmes, entendaient démontrer qu'ils n'avaient rien à faire dans une cour d'assises. Les jurés, uniquement des hommes, les ont en partie entendus en les condamnant, samedi 3 décembre, à des peines allant de dix-huit mois à trois ans de prison, assorties, pour tout ou partie, de sursis. Le principal accusé, José Sanchez, a été condamné à dix ans de réclusion.

De belles racailles, en tout cas!

Question : pourquoi un jury composé uniquement d'hommes? Pourquoi il n' ya aurait pas parité dans les jurys populaires. Cela empêcherait les avocats (comme cela a du être fait là) d'utiliser leur droit de récusation contre les femmes.

jeasse a écrit:là vous êtes sinon raciste, du moins xénophobe

traiter de racaille un homme parce qu'il s'appelle sanchez, c'est digne de sarkozy.....

sylvidra a écrit:

jeasse a écrit:là vous êtes sinon raciste, du moins xénophobe

traiter de racaille un homme parce qu'il s'appelle sanchez, c'est digne de sarkozy.....

Il faut arrêter de fumer la moquette . Tu vois ça où qu'il traite ce Sanchez de racaille parce qu'il s'appelle Sanchez? Où alors, tu abuses de la bouteille, j'hésite

sylvidra a écrit:Le terme "racailles" ici visait surtout les fils de bonne famille je pense non?
Sinon pour moi, la racaille, qu'elle vienne de quartiers pauvres ou de quartiers riches, y'a que les manières et le costume qui change. Pour d'autres, c'est surtout la couleur. Ca oui, c'est raciste.

jeasse a écrit:

sylvidra a écrit:

jeasse a écrit:là vous êtes sinon raciste, du moins xénophobe

traiter de racaille un homme parce qu'il s'appelle sanchez, c'est digne de sarkozy.....

Il faut arrêter de fumer la moquette . Tu vois ça où qu'il traite ce Sanchez de racaille parce qu'il s'appelle Sanchez? Où alors, tu abuses de la bouteille, j'hésite

ben quand sarko est allé en banlieue et a traité de racaille les délinquants du quartiers, les associations biens pensantes ont dit qu'il était raciste parce ceux qu'ils traitait de racaille étaient d'origine immigrée...

pourquoi serait ce différent pour françois?

ah? peut être a-t-il raison? ...............

Pedro a écrit:Je ne sais pas si sarkozy est raciste, de même que je n'affirmerai pas que le pen l'est. Ce qui est sûr, c'est que ces deux personnages n'hésitent pas à jouer sur les préjugés, le sentiment d'insécurité, d'un certain nombre de personnes, pour obtenir des voix, aux élections.

jeasse a écrit:

Pedro a écrit:Je ne sais pas si sarkozy est raciste, de même que je n'affirmerai pas que le pen l'est. Ce qui est sûr, c'est que ces deux personnages n'hésitent pas à jouer sur les préjugés, le sentiment d'insécurité, d'un certain nombre de personnes, pour obtenir des voix, aux élections.

oui , et en les traitant de raciste, comme on ne fait que renforcer leurs discours...

pour la deuxieme partie, en rajoutant sociale à insécurité, gaffe que ça ne s'applique à arlette....

raphaël a écrit:Je crois que ce post est typique de la ....................
D'après vous François sur 10 viols en réunions combiens sont commis dans les caves des cités par qui vous savez??

Emma a écrit:il y en a autant, voire plus, suite à des beuveneries en province.
les viols collectifs existaient avant même les cités

d'autre part on utilise des mots et des concepts historiques lorsqu'on connait leur signification. en clair, je n'aime pas qu'on utilise le terme de négationiste à toutes les sauces
veuillez éditer votre post ou je le ferai moi-même

sylvidra a écrit:
Pour ce qui est des viols en réunions, contrairement à ce que je pensais encore il y a quelques temps, il n'y en a pas plus aujourd'hui que dans les années 50/60. C'est un criminologue interrogé sur ce phénomène qui le dit. Autrefois, on les appelait "les Blousons Noirs", et ils faisaient peur à tout le monde. Eux aussi vivaient dans les quartiers pauvres. Ca n'excuse rien. Mais l'histoire semble se répéter indéfiniment.

jeasse a écrit:c'est pas un criminologue, c'est le célèbre laurent muchielli,"c'est pas grave, ça c'est toujours fait"
mais il est vrai qu'il est passé dernièrement comme un membre des RG

D'ailleurs , il est étonnant qu'à propos de http://www.primo-europe.org/selection.php?numdoc=Ed-561192635, on ne l'ait pas entendu faire référence à Jeanne D'arc

Mais soyons précis si l’on veut comparer les époques. Que reprochait-on exactement aux « blousons noirs » ? Il est intéressant de constater que l’on incriminait fondamentalement quatre types de comportements qui sont encore aujourd’hui au cœur du débat :


1- On reprochait d’abord aux « Blousons noirs » des affrontements violents entre grandes bandes, se battant notamment à coups de chaînes de vélo et de barres de métal, autour de « territoires », mais faisant aussi des « descentes » dans les centres-villes, dans des fêtes, des concerts, et saccageant tout sur leur passage.


2- La découverte sans doute la plus surprenante pour celui qui se plonge dans les documents de l’époque est que l’on accusait ensuite ces jeunes hommes de commettre des viols collectifs. C’est même la plus grosse partie de la criminalité sexuelle juvénile traitée par la justice dans les années 1960.


3- On reprochait ensuite à ces jeunes des vols d’usage immédiat et ostentatoire liés aux nouveaux biens de consommation (la voiture, la mobylette). Il s’agissait notamment d’«emprunter» le véhicule pour une « virée » d’un soir, c’est-à-dire de le voler puis de l’abandonner au retour sur le bas-côté de la route. Au passage, l’alcool aidant, ces jeunes provoquaient aussi parfois des accidents de la route.


4- On leur reprochait enfin des actes de vandalisme tournés déjà en bonne partie contre les institutions (école, bâtiments publics) et les lieux publics (il semble que certains groupes avaient pour habitude de saccager les parcs et jardins, ce qui offrait une visibilité très forte à leur action et n’est pas sans évoquer à certains égards une des dimensions des incendies de voitures d’aujourd’hui).

sylvidra a écrit:

jeasse a écrit:c'est pas un criminologue, c'est le célèbre laurent muchielli,"c'est pas grave, ça c'est toujours fait"
mais il est vrai qu'il est passé dernièrement comme un membre des RG

D'ailleurs , il est étonnant qu'à propos de http://www.primo-europe.org/selection.php?numdoc=Ed-561192635, on ne l'ait pas entendu faire référence à Jeanne D'arc

C'est un sociologue:

Mais soyons précis si l’on veut comparer les époques. Que reprochait-on exactement aux « blousons noirs » ? Il est intéressant de constater que l’on incriminait fondamentalement quatre types de comportements qui sont encore aujourd’hui au cœur du débat :


1- On reprochait d’abord aux « Blousons noirs » des affrontements violents entre grandes bandes, se battant notamment à coups de chaînes de vélo et de barres de métal, autour de « territoires », mais faisant aussi des « descentes » dans les centres-villes, dans des fêtes, des concerts, et saccageant tout sur leur passage.


2- La découverte sans doute la plus surprenante pour celui qui se plonge dans les documents de l’époque est que l’on accusait ensuite ces jeunes hommes de commettre des viols collectifs. C’est même la plus grosse partie de la criminalité sexuelle juvénile traitée par la justice dans les années 1960.


3- On reprochait ensuite à ces jeunes des vols d’usage immédiat et ostentatoire liés aux nouveaux biens de consommation (la voiture, la mobylette). Il s’agissait notamment d’«emprunter» le véhicule pour une « virée » d’un soir, c’est-à-dire de le voler puis de l’abandonner au retour sur le bas-côté de la route. Au passage, l’alcool aidant, ces jeunes provoquaient aussi parfois des accidents de la route.


4- On leur reprochait enfin des actes de vandalisme tournés déjà en bonne partie contre les institutions (école, bâtiments publics) et les lieux publics (il semble que certains groupes avaient pour habitude de saccager les parcs et jardins, ce qui offrait une visibilité très forte à leur action et n’est pas sans évoquer à certains égards une des dimensions des incendies de voitures d’aujourd’hui).

Rien de neuf.

rachel a écrit:Comme tu dis : rien de nouveau sous le soleil alors ... Du calme !!!

marcoo a écrit:tiens donc, le sempiternel pourfendeur de Mucchielli, qui nous cite pour ettayer ses dire du meme sempiternel site sionard et "républicaniste" tendance scogneugneu !

Certe, tout ne s'est pas "toujours" fait ! Mais il est intéressant de repérer les continuités historiques... En tant que telle, cette "montée de la violence" n'a vraiment rien de nouveau ! Ce qui est quand meme nouveau, c'est cette fraction de la gauche "raisonnable" et de l'extreme gauche qui pourfend les acteur d'une révolte populaire...

savoir l'immolation d'une personne n'est pas un tantinet plus violent que les violences du temps des blousons noirs...

savoir si des bagarres entre bandes sont équivalentes à des agressions sur des personnes de passage

savoir si la dégradation de biens public est équivalente à incendier des biens publics ou privés

Pour ce qui est des viols en réunions, contrairement à ce que je pensais encore il y a quelques temps, il n'y en a pas plus aujourd'hui que dans les années 50/60. C'est un criminologue interrogé sur ce phénomène qui le dit.