Goodyear amiens : les travailleurs font reculer la direction

Usinenouvelle

Travailler plus et gagner moins... chez les patrons, on est loin du slogan démago du sieur sarkozy! Les travailleurs, en tout cas, et même si c'est à une petite échelle, on montré qu'a l'occasion, ils n'étaient pas prêts à tout avaler sans réagir. Ceci dit, les menaces de suppressions d'emplois planent encore.

Pedro a écrit:http://www.usinenouvelle.com/article/referendum-bloque-chez-goodyear-amiens-115754

Travailler plus et gagner moins... chez les patrons, on est loin du slogan démago du sieur sarkozy! Les travailleurs, en tout cas, et même si c'est à une petite échelle, on montré qu'a l'occasion, ils n'étaient pas prêts à tout avaler sans réagir. Ceci dit, les menaces de suppressions d'emplois planent encore.

vi, les pneus qu'ils ont brulés, la prochaine fois, il faudra qu'ils les importent de chine...

et ce sera sans doute encore moins bon pour l'environnement..

Jeasse,ta remarque,elle est un petit pneu nationnalo,non?

Lucifer a écrit:Jeasse,ta remarque,elle est un petit pneu nationnalo,non?

nationnalo ça signifie réaliste en quelle langue?

Etre réaliste c'est pas de dire "amen"en tendant l'autre joue,c'est de refuser les plans de liquidation des patrons et de se battre contre.

C'est nouveau, et maintenant cela sera comme ça.
Vous manifestez en silence, ou la police municipale et nationale verbalise.
C'est pour quant l'interdiction de faire grève.
Une honte.
Roubaisien.
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On leur reproche de faire du boucan ? Qu'à cela ne tienne : hier, les grévistes du centre de formation Atlas ont manifesté au pied des Paraboles « en silence ».

Pour ne pas subir la même déconvenue que vendredi (la CGT avait récolté deux PV pour stationnement interdit et tapage diurne), les manifestantes du Centre européen de formation Atlas ont défilé en silence. Avec deux mains de plus pour porter panneaux et drapeaux : celles d'une autre salariée de l'entreprise.

Enseignante, elle représente la moitié de son service. Car si, comme l'affirme la direction d'Atlas, le centre compte 40 professeurs, dans les bureaux, à Roubaix, il n'y en a que deux. Les 38 autres seraient correcteurs à domicile. Elle aussi dénonce le manque de moyens, attendant que les embauches promises soient suivies d'effet. « On vend des formations mais il n'y a pas de professeurs derrière. C'est du vent, on ment beaucoup aux élèves », estime-t-elle. Les quatre autres grévistes ont quant à elles rencontré la direction, sans plus de résultat sur ce qui fait maintenant le fond de la revendication : les salaires.

« On leur a dit qu'elles devraient être contentes d'avoir du travail, car les actionnaires veulent délocaliser », assure Pascal Hostyn, de l'union locale CGT. Le syndicat prévient aussi que l'Inspection va aller mettre son nez dans le contrat des intérimaires, embauchées au moment où la grève débutait. Elle pourrait aussi demander des comptes à la direction, qui n'a fait aucune contre propositions aux revendications salariales des grévistes, exprimées dès le début du conflit.

« On ne négocie pas des salaires pendant la grève. C'est notre position et nous la maintiendrons jusqu'au bout », insiste Tania Aubry, la responsable du centre qui s'étonne que cela s'enlise, étant donné les griefs de départ. Après discussion, « les nouveaux postes leur conviennent. Les horaires, ce n'est pas un problème ».

Tania Aubry s'inquiète aussi de voir durer une grève qui pénalise les salariés non grévistes. « 67 personnes sont très embêtées par cette situation, et je souhaiterais qu'on reprenne le travail sur de bonnes bases. » Les grévistes sont bien conscientes de cet état de fait, subissant les pressions de commerciaux, payés à la commission. Quant aux élèves, ils risquent de ne pas être prévenus des limites d'inscriptions à certains concours auxquels le centre prépare. Mais elles maintiennent leur mouvement, assurant agir pour le bien des étudiants.

Les grévistes ont reçu l'avenant à leur contrat de travail. Elles ont un mois pour le signer dans le cas contraire, elles s'exposent à un licenciement. Elles, comme la direction, espèrent ne pas en arriver là. Au moins un point d'accord. •

Le référendum de la direction à eu lieu, et les ouvrier, à une écrasante majorité, ont rejeté, les 4x8. La Direction laisse évidemment planer la menace d'une fermeture de l'usine, le chantage étant le mode de fonctionnement habituel du patronat, mais les travailleurs ont montré, une nouvelle fois, qu'ils n'étaient pas dupes.

Déja les 3/8 c'est crevant,alors les 4/8 c'est encore pire et ca fout la vie,les W.E.en l'air,pourquoi pas les 4/6(30h hebdo)sans diminution de salaire,il n'y a pas de raisons que les patrons,pdg et autres parasites gagnent plus que les ouvriers,en passant leurs nuits dans leurs lits,et leurs W.E.dans leurs résidences secondaires(ou sur leurs yatchs).