Oui ou Non ?

Solférino a écrit:

Je ne pense pas qu'il y ait 17% de connards qui votent Le Pen mais 12% car 5% d'entre eux savent trés bien ce qu'ils font eux et quel programme et quels interêts ca sert.

En effet mais ces 5% sont des fachos convaincus et extremement bien renseignés...le probleme n'est alors plus leur stupidité,leur inculture ou leur amalgames mais bel et bien leur haine latente de l'autre qui s'exerce au moment des scrutins.

la preuve ses copains du Vlam Block ou Haider appelent à voter OUI, les partisans du NON de gauche votent en fonction du contenu, ce qui n'est pas le cas de Le Pen qui devrait d'ailleurs s'en réjouir, curieusement on ne l'entend pas d'ailleurs sur ce contenu, il ne parle que de questions politiciennes internes comme les partisans du OUi d'ailleurs, parce qu'il est bien en peine de critiquer la plus grande partie de ce traité.

Contrairement a ce que tu pense,la position de Le Pen n'a rien de marginal dans l'extreme droite européenne dans la grande majorité des cas contre le traité tout simplement parce qu'ils estiment que ce traite est un pas vers le federalisme et la baisse de l'influence des nations.
C'est la position du Vlaam qui est tactique et elle peut se comprendre par le fait que ce parti est specifique dans le sens ou il prone la disparition de l'etat belge (contrairement aux autres qui sont ultra patriotes).Les ennemis du Vlaams etant l'etat belge et les wallons,ils s'imaginent que la partie flamande aura + de chances d'etre independantes en se tournant vers l'Europe.Le mal vient de l'interieur avant tt pour le Vlaam donc meme si ils ne sont pas forcement pro europeens,leur jeu est de defendre l'Europe.
A noter du reste que les qqls rares nationalistes ecossais tiennent le meme raisonnement de meme que les fans de la Padanie italienne.LEs positions sont tactiques.
Pour Hayder c'est + complexe mais ce type est le roi du positionnement tactique et tres certainement le dirigeant d'extreme droite europeenne le + intelligent .J'imagine qu'il cherche a brouiller les pistes en se donnant une image de nationalisme europeen et d'ouverture vers l'Europe...l'idee finalement d'une nation europeenne pourrait le seduire a condition que cette derniere soit xenophobe bien sur.

oui, comme les gens vraiment de gauche votent "non", comme la coalition "respect" en angleterre, le "bloc de gauche" portugais, refondation en italie, la gauche unie en espagne, et les mouvement de gauche suédois, dannois, holandais !

meme nos camarades suisses du "parti du travail" ont pris position contre la constitution giscard !

incluant les communistes italiens

marcoo a écrit:il te semble mal ! ils étaient d'ailleurs dans le meeting de olivier besancenot qui a fait le plein et nous ont souhaité grand succès !

effectivement, la plupart des parti sociaux démocrates, gangréné par le libéralisme, ont appelé a voter "oui" ! mais je dois avouer que j'ai du mal a qualifier les partis ad oc en allemagne et en GB de partis "de gauche" !

Effectivement, Shroder est libéral et Blair ultra libéral.

Solférino a écrit:

Effectivement, Shroder est libéral et Blair ultra libéral.

Ils sont centristes...faut pas exagerer,si on les taxe d'ultra liberalisme ,que doit on dire de Bush ou Berlusconi?
Cela dit je ne les defend pas car ils sont les representants d'une troisieme voie qui cherche a etouffer les differences entre droite et gauche en se positionnant au centre.
La gauche europeenne ,c'est plutot la Suede et la peninsule iberique.Zapatero est pour moi le vrai leader charismatique actuelle de la gauche europeenne ,bien + que Blair et Schroeder .

Qui veut vraiment sauver les services publics ? Tony Blair
LE MONDE | 09.04.05 | 13h01 • Mis à jour le 09.04.05 | 15h06

La France aime s'envelopper dans les drapeaux. A l'extrême gauche, à gauche, à droite, la gloire se gagne aux avant-postes du combat de la défense des services publics contre les libéraux "privatiseurs" de la Commission européenne. Chacun avance armé de la certitude que le pays des Lumières sait où est le "bien commun" et qu'il a vocation à le dire au monde entier.

La campagne pour les élections législatives en Grande-Bretagne s'est ouverte cette semaine. Le scrutin qui aura lieu le 5 mai dira si Tony Blair obtient un troisième mandat. Le thème central du débat ? Les services publics.

Tony Blair veut poursuivre son vaste programme d'investissements dans la santé, l'éducation, la justice et les transports, programme "le plus ambitieux jamais engagé par aucun pays de l'OCDE" (selon les experts de cette organisation). Les tories disent qu'il en fait beaucoup trop, que cet argent est gaspillé, et ils dénoncent la hausse des taxes et des impôts décidée par le premier ministre pour financer toutes ses dépenses.

SOUS-INVESTISSEMENTS

Voilà qui devrait surprendre les Français. Une petite visite transmanche nous apprend donc :

1 ­ - que la France n'est pas seule à aimer les services publics ;

2 ­ - que Tony Blair, présenté à Paris comme le diable ultralibéral déguisé en travailliste, est décrit chez lui par les tories comme un diable de la vieille gauche déguisé en moderne "troisième voie" ;

3 ­ - que la lutte française contre Bruxelles mérite réexamen si la Grande-Bretagne elle-même, victorieuse de cette "Europe à l'anglaise" honnie, porte haut ses services publics ; réexamen, du même coup, de beaucoup des arguments des partisans du non au référendum sur la Constitution...

4 ­ - que, en clair, les choses sont plus compliquées que ne le pensent trop vite les Français qui, croyant porter le drapeau du "bien commun", ne portent que les discours des syndicats desdits services publics ;

5 ­ - que, en très clair, l'on devrait regarder de beaucoup plus près ce que fait Tony Blair.

Allons-y.

ASSURER LA CROISSANCE

Les services publics britanniques sont en très mauvais état lorsque Tony Blair arrive au 10 Downing Street en 1997. De longues années de sous-investissements et dix-huit ans de gouvernement conservateur ont rendu les chemins de fer dangereux, la formation inefficace ou hors de prix, embouteillé les hôpitaux.

Le jeune premier ministre sait que le retour du Labour au pouvoir ne peut être durable que s'il évite le travers habituel du "tax and spend", hausse des impôts et des dépenses. Il lui faut innover.

Il faut d'abord assurer la croissance, c'est elle qui apportera les rentrées financières nécessaires. Grâce à l'habile politique économique mise en place par le chancelier de l'Echiquier Gordon Brown, la Grande-Bretagne entame la période de prospérité la plus durable depuis trois siècles. Sur ce socle, peu à peu, des marges se dégagent. Mais M. Brown fixe une "règle d'or" budgétaire : sur un cycle économique, l'Etat ne peut emprunter que pour investir et pas pour financer les dépenses courantes.

En 1998, le gouvernement planifie une stratégie de moyen terme (tiens, tiens ! un plan...) et met en route parallèlement toute une mécanique d'ajustements et de contrôles. Comme toujours chez nos voisins lorsqu'ils sont confrontés à une adversité, le pragmatisme épouse l'intelligence. Tony Blair installe une série d'agences nouvelles où les meilleurs esprits (publics et privés) sont chargés de trouver des solutions aux problèmes et d'évaluer ce qui se décide.

Les budgets partent à la hausse : + 7,25 % par an pour la santé, + 5,75 % pour l'éducation, les deux priorités des priorités. En deux mandats, le résultat est spectaculaire. Tony Blair aura fait pour les services publics plus qu'aucun autre gouvernement des pays développés.

Mais le premier ministre conditionne la dépense à la réforme. "Il faut reconfigurer l'Etat social de 1945 pour mettre fin définitivement à l'ère de "la même taille pour tous" et mettre en place des services modernes qui conservent les valeurs d'égalité d'accès et d'opportunité pour tous, mais qui fondent le service sur l'utilisateur, lui offre une personnalisation et un choix. Il s'agit d'une dynamique entièrement différente" (discours du 23 juin 2004).

Tony Blair demande à son administration d'ouvrir une vaste enquête sur ce que désirent concrètement les Britanniques : réduire les files d'attente des hôpitaux, les morts dans les accidents de trains, l'insécurité à l'école, etc. Il en découle 122 objectifs précis, dont 22 suivis personnellement par M. Blair. "Nous n'avons pas comme en France de longs débats sur la réforme de l'Etat", explique Wendy Thomson, qui dirige l'Office de la réforme des services publics (OPSR) rattaché au cabinet du premier ministre. "Ici, c'est plus simple : les services publics doivent rendre service au public. Les Britanniques ne jugent que par la qualité du service rendu."

L'avantage est triple : pour les usagers, pour l'opinion en général, qui saisit l'intérêt des réformes, et pour les syndicats, à qui on présente une base de discussion positive : il ne s'agit pas de couper dans les effectifs ou d'améliorer seulement la productivité des fonctionnaires, mais d'en donner aux Britanniques pour leur argent.

LES TORIES PARTAGÉS

Tout ce dispositif fait passer l'innovation. Faut-il plus de présence policière dans les cités ? On crée une nouvelle catégorie d'agents pour y assurer une présence. Comme ils sont moins chers, on peut en mettre plus. Les syndicats disent oui. La file d'attente des hôpitaux ? On crée des "centres de diagnostics et d'opération", éventuellement privés, vers qui sont dirigés les cas simples.

Le Labour souligne la réduction d'un tiers de l'attente hospitalière, l'embauche de 100 000 médecins, la rénovation de toutes les écoles secondaires, le doublement de l'investissement dans le rail... Les tories plaident que beaucoup d'argent a été gâché, mais ils sont, sur le fond, partagés.

On ne rebâtit pas un service public en huit ans. D'énormes progrès restent à faire. Mais on peut déjà dire que Tony Blair porte haut le drapeau d'une défense intelligente des services publics.
Eric Le Boucher

la rénovation de toutes les écoles secondaires

Le Labour souligne la réduction d'un tiers de l'attente hospitalière

le doublement de l'investissement dans le rail...

On ne rebâtit pas un service public en huit ans.

das_Yog a écrit:Ca montre juste qu'il n'est pas ultra libéral, point.

(mais c'est vrai qu"ultra-libéral" c'est juste une tarte a la creme comme "europe sociale" qui permet de se mettre les gogos dans la poche)

das_Yog a écrit:Ca montre juste qu'il n'est pas ultra libéral, point.

(mais c'est vrai qu"ultra-libéral" c'est juste une tarte a la creme comme "europe sociale" qui permet de se mettre les gogos dans la poche)

Bah tu penses ce que tu veux. Moi j'ai étudié les programmes successifs du labour, et je peux te dire qu'on est passé d'un programme keynésien d'économie mixte à un programme libéral avec Blair et son "new labour", c'est tout.

le pire, c'est que das yog croit sans doute a ses délires ! bon, les "politiciens professionnels" mentent comme des arracheurs de dent, mais bon ils sont payés pour ça ! Das yog nous le fait gratuitement (sauf sa boite qui coute cher au budget de l'ue, mais c'est pas grave, ces gens la ont l'habitude de travailler a perte...)

le probleme c'est que c'est gros comme le nez au millieu de la figure, il ressemble de façon aussi pathétique a ceux qui nous montraient la rda comme "le paradis des travailleurs" : ils n'y croyaient pas, et tout le monde le savait, sauf eux.....

Le Labour s'etait fait laminé 3 fois de suite aux elections...a croire que les tories avaient reussi a thatcheriser durablement l'electorat.Le seul moyen pour le Labour de gagner en 1997 etait de recentrer son discours.

das_Yog a écrit:

le pire, c'est que das yog croit sans doute a ses délires ! bon, les "politiciens professionnels" mentent comme des arracheurs de dent, mais bon ils sont payés pour ça ! Das yog nous le fait gratuitement (sauf sa boite qui coute cher au budget de l'ue, mais c'est pas grave, ces gens la ont l'habitude de travailler a perte...)

Pourquoi vous voulez absolument que je bosse dans une "boite", alors que je bosse pour une organisation gouvernementale estonienne ?

le probleme c'est que c'est gros comme le nez au millieu de la figure, il ressemble de façon aussi pathétique a ceux qui nous montraient la rda comme "le paradis des travailleurs" : ils n'y croyaient pas, et tout le monde le savait, sauf eux.....

Je proteste les gens qui pensaient que la RDA etait le paradis des travailleurs n avaient rien de pathétique puisqu ils avaient la flamme du romantique qui s illusionne sur une cause fausse... Avoir peur de l union européenne de la meme facon que le redneck texan baptiste ecoutant un discours de Reagan sur le Evil Empire avait peur de l URSS, la c est pathetique...

das_Yog a écrit:

le pire, c'est que das yog croit sans doute a ses délires ! bon, les "politiciens professionnels" mentent comme des arracheurs de dent, mais bon ils sont payés pour ça ! Das yog nous le fait gratuitement (sauf sa boite qui coute cher au budget de l'ue, mais c'est pas grave, ces gens la ont l'habitude de travailler a perte...)

Pourquoi vous voulez absolument que je bosse dans une "boite", alors que je bosse pour une organisation gouvernementale estonienne ?

le probleme c'est que c'est gros comme le nez au millieu de la figure, il ressemble de façon aussi pathétique a ceux qui nous montraient la rda comme "le paradis des travailleurs" : ils n'y croyaient pas, et tout le monde le savait, sauf eux.....

Je proteste les gens qui pensaient que la RDA etait le paradis des travailleurs n avaient rien de pathétique puisqu ils avaient la flamme du romantique qui s illusionne sur une cause fausse... Avoir peur de l union européenne de la meme facon que le redneck texan baptiste ecoutant un discours de Reagan sur le Evil Empire avait peur de l URSS, la c est pathetique...

Entre toi et l'autre guignol de Solferino, vous devriez vous macquer

Comme celà, avec Llhors ça ferait un super triumvirat. Le triumvirat de la nouvelle bouffonerie européenne.

ARTICLE III-427
La loi européenne fixe le statut des fonctionnaires de l'Union et le régime applicable aux autres agents de l'Union. Elle est adoptée après consultation des institutions concernées.


______________

Si je comprend bien, c'est la loi européenne qui fixera le statut des fonctionnaires.

En fait, j'aimerai savoir ce que la loi européenne ne va pas imposé ce serait plus simple.
mégère

das_Yog a écrit:Proudhon, si je ne reponds pas a tes questions, c'est pour éviter de te ridiculiser vu leur teneur...

Par exemple si je prends ca :

ARTICLE III-427
La loi européenne fixe le statut des fonctionnaires de l'Union et le régime applicable aux autres agents de l'Union. Elle est adoptée après consultation des institutions concernées.


______________

Si je comprend bien, c'est la loi européenne qui fixera le statut des fonctionnaires.

En fait, j'aimerai savoir ce que la loi européenne ne va pas imposé ce serait plus simple.
mégère

Cet article qui est en vigueur depuis 50 ans dis que les fonctionnaires travaillant pour l'union européennes (a Bruxelles par exemple) ont leur statut fixé par cette meme union européenne pour qui ils travaillent... Tu voudrais qui pour fixer leur statut ? Le conseil régional de Poitou-Charentes ?

Evidemment seul un pur blaireau pourrait croire qu'on parle des fonctionnaires nationaux...

Ton fameux texte ne précise nul part qu'il s'agit des fonctionnaires non nationaux. Ou alors tu es aveugle.

das_Yog a écrit:

Ton fameux texte ne précise nul part qu'il s'agit des fonctionnaires non nationaux. Ou alors tu es aveugle.

Pour les deux autres questions c'est répondu dans un autre fil ou tu les avait posé...