Bonne nouvelle cyclopédante

Solférino a écrit:Je suis decu aussi mais le probleme vient aussi de ses adversaires qui ne courent pas intelligemment.Depuis Courchevel on voit par exemple un Ullrich résigné qui court pour la deuxieme place et qui lors de la premiere etape pyreeneenne est alle jusqu'a ramener Armstrong sur ...Vino et + tard sur Basso.
Meme chose pour tous les adversaires du reste...ils se neutralisent et Armstrong finalement n'a plus grand chose a craindre....

Solférino a écrit:Je suis decu aussi mais le probleme vient aussi de ses adversaires qui ne courent pas intelligemment.Depuis Courchevel on voit par exemple un Ullrich résigné qui court pour la deuxieme place et qui lors de la premiere etape pyreeneenne est alle jusqu'a ramener Armstrong sur ...Vino et + tard sur Basso.
Meme chose pour tous les adversaires du reste...ils se neutralisent et Armstrong finalement n'a plus grand chose a craindre....

corto maltese 89 a écrit:

Juste analyse! Ulrich n'as pas de cerveau,son intelligence de courses est a l'image de son style:tout dans un gros braquet.Hinault denonçait il y a peu la tactique lamentable des adversaires d'"I'am strong".

Lance Armstrong positif !

« Je n'ai jamais eu recours à des produits interdits, que ce soit l'EPO ou toutes autres substances illicites. » (L'EQUIPE du 10 avril 2001). Face à cette affirmation, maintes fois réitérée, assortie parfois d'un « c'est à vous, journalistes, de vous déterminer, de dire si je mens ou si je dis la vérité » (dans ces mêmes colonnes, le 22 juillet 1999), L'EQUIPE est aujourd'hui en mesure de contredire le septuple vainqueur du Tour du France, et de lui répondre. Oui, des analyses récentes pratiquées sur des échantillons datant du premier Tour de France victorieux de l'Américain en 1999, démontrent que Lance Armstrong a déjà consommé des produits dopants.

Après quatre mois d'enquête, dont l'issue s'est révélée être postérieure d'un mois à son septième sacre sur les Champs-Elysées et à sa retraite sportive, les faits sont indiscutables : le leader de Discovery Channel, durant six saisons à la tête de l'US Postal, a déjà utilisé régulièrement des produits interdits en 1999 et aurait donc menti sur cette non-consommation en compétition. Par six fois, lors des contrôles effectués à l'issue de son prologue victorieux au Puy-du-Fou, le 3 juillet 1999, et des étapes Montaigu - Challans (1re), Grand-Bornand - Sestrières (9e), Sestrières - L'Alpe d'Huez (10e), Saint-Galmier - Saint-Flour (12e) et Castres - Saint-Gaudens (14e), ses échantillons, analysés rétrospectivement par le Laboratoire national de dépistage du dopage de Châtenay-Malabry (LNDD), sont marqués par la signature de cette hormone de synthèse, qui, par le biais d'une augmentation de la population de globules rouges, permet une meilleure oxygénation musculaire et un gain possible de performances que les physiologistes évaluent à 30 % maximum.

Damien RESSIOT (L'EQUIPE) du 23 août 2005

Evénement

«Il m'a dit que je nuisais au vélo...»
L'ex-cycliste Christophe Bassons doutait ouvertement en 1999 des performances d'Armstrong.

Par Dino DIMEO
mercredi 24 août 2005



en 1999, Christophe Bassons portait le maillot de la Française des Jeux. Rebaptisé le «Monsieur propre» du vélo pour avoir rompu la loi du silence du peloton en matière de dopage, le Tarnais, âgé aujourd'hui de 31 ans, n'a rien oublié de ce Tour 1999 qui fut pour lui un véritable cauchemar. Symbole d'un certain renouveau cycliste un an après le tremblement de terre de l'affaire Festina, Christophe Bassons ne s'avoue aujourd'hui qu'un brin surpris par la révélation de la positivité à l'EPO du patron américain avec lequel il avait eu une altercation en pleine course. Il replonge dans ses souvenirs pour Libération.

«J'ai baragouiné». «Je me souviens parfaitement de cet épisode, dit le Tarnais. C'était au lendemain de l'étape de Sestrières (une des étapes où les échantillons urinaires de Lance Armstrong présentent des traces d'EPO recombinante). Au départ de la 10e étape entre Sestrières et l'Alpe-d'Huez, c'était déjà tendu. Daniel Baal (alors président de la Fédération française de cyclisme) et Marie-George Buffet (ministre des Sports de l'époque) avaient pris la parole. J'étais le seul dans le peloton à parler ouvertement. J'en avais marre de tout ça, et je me suis mis à rouler. Dans la vallée, le peloton est revenu sur moi et Armstrong s'est porté à ma hauteur. Il m'a attrapé par l'épaule pour me dire que ce que je faisais était mal pour le vélo. Qu'il fallait que je fasse autre chose. Il a voulu m'impressionner». Christophe Bassons encaisse et répond sans se démonter que ce n'est pas l'Américain qui va décider de son avenir dans le vélo : «J'ai baragouiné en anglais comme j'ai pu pour lui dire que je me foutais de ce qu'il pensait.»

Le «travail» d'Armstrong allait pourtant porter ses fruits dans la soirée. «A l'hôtel, Marc Madiot, mon directeur sportif, m'a pris à partie alors que je répondais aux questions d'une équipe de télé allemande. Il était hors de lui. Je n'avais pas dîné, on ne m'avait pas encore massé et il était 21 h 30.» Engueulade dans le hall, puis dans la chambre. «Marc m'a dit que si aucun coureur de l'équipe ne gagnait, c'était parce que je m'étais mis Armstrong à dos. Dans l'équipe, tous les autres en étaient persuadés. Je n'en ai pas dormi de la nuit. Le docteur Gérard Guillaume a essayé de me consoler, mais il n'a pas insisté. Il a bien vu que j'étais à bout nerveusement.»

La pression du peloton, des médias et la fatigue physique auront raison de «Babasse». Le lendemain, au départ de Saint-Galmier (autre date où Armstrong a été testé positif), Bassons décide de rendre son vélo à son mécanicien. Lionel Chami, journaliste du Parisien avec lequel il entretenait une chronique quotidienne, quitte lui aussi le village départ pour l'accompagner à l'aéroport de Toulouse. «J'étais le seul à répondre aux questions sur le dopage. Au bout d'un moment, j'ai craqué. J'ai préféré quitter le peloton pour faire du bien à ma vie de couple.»

Omerta. L'ancien coureur affirme pourtant qu'à l'époque, et entre eux, les autres coureurs se lâchaient. «Ils étaient tous remontés contre Armstrong, mais ils savaient que s'ils parlaient, ils devaient dire adieu à leur carrière.» Pour Bassons, l'Américain impressionnait énormément les autres coureurs. «Il y avait de quoi, même si les autres étaient tout aussi dopés à l'EPO.» Les révélations d'hier ne changeront sans doute pas grand-chose. L'omerta est encore plus présente aujourd'hui. «Personne ne veut perdre sa place. Quant aux plus jeunes, l'envie de réussir prend toujours le dessus sur la fierté personnelle.»

http://www.liberation.fr/page.php?Article=318949



© Libération

"J'avoue être un peu gênée de l'utilisation par l'Equipe ce matin de ces
"contrôles a posteriori" qui n'en étaient pas puisqu'il s'agissait de
recherche pour affiner encore la définition de l'EPO, parce qu'on dit ou on
ne dit pas tout et, selon le document, d'autres flacons sont concernés. Or,
on publie un seul nom", a dit la secrétaire nationale du Parti communiste
français (PCF) à l'AFP.
"Ou ce sont des contrôles et on cite les noms ou c'est de la recherche et il
faut faire attention à ne pas léser un individu plutôt qu'un autre. D'après
ce que j'ai vu d'autres flacons sont concernés et il n'y a qu'un nom qui
sorte".
Mme Buffet a rappelé le contexte de l'année 1999, alors qu'elle était
ministre des Sports. "Le Dr Françoise Lasne (du laboratoire de
Châtenay-Malabry) était en plein travail de recherches sur l'EPO mais
celles-ci ne seront reconnues par l'UCI (Union cycliste internationale)
qu'en 2001. A l'époque (après l'affaire Festina de 1998), on sait que le
peloton connaît l'EPO, mais nous n'avons pas le test. C'est ce qui nous a
poussés à consacrer des moyens importants à la lutte antidopage pour gagner
la course de vitesse".
Mme Buffet a rappelé combien, au début de cette lutte, "la France, suivie
ensuite par l'Italie, était seule, avant de porter le débat au plan
européen".
"Avec la mise en place de l'AMA (Agence mondiale antidopage), nous avons
franchi une étape supplémentaire", a estimé Mme Buffet.

© 2005 AFP

sorlac a écrit:Dans tous les cas, ce papier est une bombe !
Je m'attends à des noms bien familiers dans les six autres suspectés.

Le sport cycliste n'avait pas besoin de celà !

Hein Verbruggen. Le président de l'UCI reste circonspect et prudent, se montrant finalement plutôt méfiant à l'égard de la presse française : «Nous n'avons rien d'officiel. Nous devons attendre pour voir si ces informations sont vraies. C'est une affaire qui sort de France et ce n'est pas un hasard. C'est malheureux. Ce n'est pas la première fois que je suis surpris par un article de L'Equipe.»

Pour les sceptiques, essayez un jour de monter en voiture le Ventoux, Joux-Plane et vous verrez. Notre Yankee, a l'arrivée ou au passage ne montrait aucune trace de fatigue. Sur ses dents blanches, quelques moustiques s'étaient écrasées comme sur une vulgaire calandre

Deuxièmement sur le thème «les Français ne l'aiment pas lui en particulier» –ce en quoi il n'a pas tout à fait tort – ni les Américains en général. Il faut «considérer le fait que le paysage entre les Etats-Unis et la France est taché», a-t-il dit. «[Mon] histoire était trop belle pour être vraie pour eux. Un jour, j'avais un coéquipier français et il m'a dit : “Lance, tu sais, les Français n'aiment pas les vainqueurs.”

corto maltese 89 a écrit:
Je pense exactement la meme chose...Ce monsieur va peut etre contre attaquer avec la justice:il est vraiment tout petit,Armstrong.

Par AFP
vendredi 26 août 2005 (Liberation.fr - 12:15)

l'expert français Jacques de Ceaurriz, patron du laboratoire où ont été effectuées les analyses à l'origine des révélations sur Lance Armstrong, annonce, dans une interview au quotidien allemand «Süddeutsche Zeitung», que l'analyse d'échantillons prélevés lors du Tour de France 1998 avait révélé quarante cas de dopage à l'érythropoïétine (EPO). «Pour l'édition 1999 du Tour, explique-t-il, nous avons analysé environ 70 échantillons et 12 se sont révélés positifs», dont, selon «L'Equipe», six appartenaient à Lance Armstrong. «En ce qui concerne le Tour 1998, 70 échantillons ont été analysés et 40 se sont révélés positifs, mais attention, cela ne veut pas dire que 40 coureurs différents se sont dopés, souligne Jacques de Ceaurriz. Cela ne peut concerner qu'une petite partie du peloton». Rappelons que le Tour 1998 est celui de l'affaire Festina qui révéla l'ampleur du dopage dans le cyclisme.

Jacques de Ceaurriz indique que ces analyses a posteriori ont été menés à la demande de l'Agence mondiale antidopage (AMA) qui voulait savoir si «les sportifs n'avaient pas changé leur façon de recourir au dopage lors des dernières années». «L'AMA avait l'impression que les coureurs prenaient de plus fortes doses de produits dopants pendant leur période d'entraînement et ne faisait plus que les “rafraîchir” en course», explique-t-il. «Il nous fallait découvrir si ces petites doses prises pendant les courses étaient identifiables par nos tests. La question qui se pose derrière tout cela, est: ne faut-il pas revoir à la baisse les seuils à partir desquels on considère qu'un athlète est dopé.»

Tu sais Zouzou, dans les six cas non cités, il se pourrait qu'il y ait le "montagnard" Laurent Jalabert maillot à pois du Tour 99.