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Pyrénées Orientales : des ouvriers Polonais veulent leur dû

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Message par Pedro Lun 20 Aoû - 20:21

Un article de Solidarité Ouvrière :

Pyrénées orientales : ouvriers polonais contre les esclavagistes du BTP

54 ouvriers polonais, travaillant sur un chantier de construction de 142 logements sur la commune d’EYNES, ne sont plus payés depuis le 1er juin. Ils se sont mis en grève et reçoivent le soutien actif de l’Union départementale CGT des Pyrénées orientales.

Ils ont été recrutés par une entreprise sous-traitante, située dans le département du Var, SOGEBAT. Celle-ci ne compte que un à deux salariés permanents et a recruté environ 70 salariés en CNE pour assurer le chantier, entre août 2006 et août 2007. Comment cela a-t-il pu être autorisé alors que le CNE est légalement réservé aux entreprises de moins de 20 salariés ? Parmi les polonais recrutés, trois n’ont même pas de contrat de travail à ce jour !

Dès juin 2007, la situation se dégrade. L’entreprise cesse le paiement des salaires. Entre le 23 et le 30 juillet 2007, 14 salariés sont renvoyés par l’employeur au motif qu’ils en réclament le paiement. Le 6 août dernier, 12 d’entre eux cessent le travail et portent plainte. L’employeur est contraint de régler leur situation et ils retournent en Pologne. Mais pour les autres la situation perdure.


Cet événement n’est malheureusement pas un cas isolé. L’exploitation de la main-d’œuvre venue des pays de l’Europe de l’Est prend très souvent des formes extrêmes, qui sont à la fois une insulte à leur dignité et une mise en concurrence inacceptable avec les autres salariés.

La Cgt des Pyrénées orientales organise lundi 20 août une conférence de presse à EYNES. Elle y soulignera la responsabilité non seulement de l’employeur mais aussi celle des pouvoirs publics et de l’entreprise donneuse d’ordre. Il n’est pas admissible que des patrons-voyous aient recours au marchandage et au travail dissimulé.

La Cgt attend des pouvoirs publics qu’ils créent les conditions d’un règlement rapide d’une situation humainement et socialement intolérable. Cela passe notamment par le paiement intégral des salaires dus aux 54 autres ouvriers polonais ; la traduction en justice et la demande de sanctions exemplaires contre les employeurs coupables.

CGT, 17 août 2007


Pendant que les ouvriers Polonais ont cessé le travail et attendent leur dû, le patron, lui, est en vacances aux USA (infos du 20 heures, sur France 2).
Des habitants de la Communes sont, eux, venus en aides aux ouvriers, leur offrant le gîte et le couvert. Comme quoi, la solidarité, dans les classes populaires, n'est pas un vain mot
Ce n'est pas la première fois que des margoulins agissent de la sorte, mais comment s'en étonner, dans un système économique qui prône l'individualisme forcené, l' appât du gain, l'écrasement de l'autre...
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Message par sorlac Mar 21 Aoû - 18:18

J'ai lu, vu et entendu. C''est ce qu'on appelle le capitalisme sauvage si cher à certains !
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Message par Lucifer Mar 21 Aoû - 18:30

sorlac a écrit:J'ai lu, vu et entendu. C''est ce qu'on appelle le capitalisme sauvage si cher à certains !


Pas trop d'accord avec toi mon cher Sorlac,dire c'est le "capitalisme sauvage",pourrai laisser entendre qu'il y en a une autre version,civilisée,a"visage humain".

Alors qu'il n'y a qu'un seul capitalisme,si comme en ce moment,l'absence d'une résistance conséquente des travailleurs,le lui permet,il ose le pire,pour un maximum de profits,si comme a d'autres époques,il y a des luttes importantes de la classe ouvriere,il peut "lacher du leste"pour sauver sa mise,et permettre des conquetes sociales importantes,qu'il cherchera a récupérer des que possible,comme en ce moment avec les remises en cause des retraites,de la sécu,des services publiques,du droit de greve etc...etc...
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Message par Francois Ven 24 Aoû - 23:09

EYNE (AFP) - Une cinquantaine d'ouvriers polonais du BTP employés sans être payés depuis deux mois et demi sur un chantier touristique à Eyne ont vu leur situation réglée, jeudi, et leurs salaires versés, a-t-on appris de source syndicale.

Cette information a été communiquée alors que le Pdg de la société varoise qui les employait a été placé jeudi en garde à vue à Fayence (Var), a-t-on appris auprès de la gendarmerie.

Les gendarmes de la compagnie de Draguignan, accompagnés par le Comité de lutte contre le travail illégal (Colti), sont intervenus sur réquisitions du procureur de la République de Draguignan et des perquisitions ont été opérées à Montauroux (Var) au siège de la société Sogebat.

L'ensemble des 56 salariés, dont une quinzaine ont déjà rejoint leurs familles en Pologne, a touché la totalité des salaires des mois de juin et juillet. La rémunération des 22 premiers jours d'août a, elle, été versée sur le compte des avocats du barreau d'Aix-en-Provence, où est installé leur défenseur.

Ces ouvriers polonais, dont aucun ne parle le français, travaillaient à la construction de deux résidences touristiques de 142 logements à Eyne, un village proche de Font-Romeu, pour le compte d'une entreprise basée dans le Var.

Déjà depuis une dizaine de jours, la municipalité d'Eyne et son maire, Alain Bousquet, avaient pris en charge l'alimentation de ces ouvriers dans un restaurant de la commune afin de leur venir en aide.

"Nous sommes satisfaits de cette solution qui était notre priorité", a indiqué à l'AFP Thierry Labelle, responsable local de la CGT, ajoutant que "l'ensemble des irrégularités, notamment au Code du travail pour travail dissimulé, feraient l'objet de poursuites" par l'avocat du syndicat.

Il a par ailleurs fait remarquer qu'une quarantaine d'ouvriers polonais souhaitaient poursuivre leur activité en France, notamment grâce à un élan de solidarité d'entrepreneurs du grand Sud-Ouest.

M. Labelle a par ailleurs déclaré que l'employeur de ces salariés (ndlr: qui avait déclaré se trouver en vacances à l'étranger) s'était "engagé à fournir avant le 10 septembre les demandes d'autorisations auprès des autorités compétentes" pour leur permettre de continuer à travailler sur ces chantiers.

Un jugement rendu le 23 juin 2003 avait interdit au pdg de la Sogebat, 38 ans, d'exercer toute activité commerciale pendant une durée de 10 ans, après une faillite.


http://fr.news.yahoo.com/afp/20070823/tfr-social-btp-france-pologne-f56f567.html
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Message par Francois Ven 24 Aoû - 23:11

DRAGUIGNAN (AFP) - Le Pdg de la société varoise Sogebat qui a abandonné 48 ouvriers polonais du BTP laissés sans ressources sur un important chantier touristique à Eyne (Pyrénées-Orientales), a été mis en examen vendredi à Draguignan, notamment pour emploi irrégulier de travailleurs étrangers, a-t-on appris de source judiciaire.

Antonino Cotrone, 38 ans, déjà condamné à dix reprises, a été laissé en liberté sous contrôle judiciaire "strict", a précisé la même source. Le mandat de dépôt avait été requis à son encontre.

Originaire de la banlieue parisienne et venu s'installer sur la Côte d'Azur en 1990, il avait été frappé de faillite et, un jugement rendu le 23 juin 2000, lui interdisait d'exercer toute activité commerciale pendant une durée de 10 ans.

Il a été mis en examen vendredi pour direction d'une société anonyme malgré une incapacité, emploi irrégulier de travailleurs étrangers sans titre de travail, marchandage de main d'oeuvre française et étrangère et banqueroute par comptabilité irrégulière.

Placé sous contrôle judiciaire strict, M. Cotrone a dû s'acquitter d'une caution de 20.000 euros. Il devra respecter une interdiction de sortir du département et se présenter deux fois par semaine au commissariat.

Une information judiciaire a été ouverte pour les mêmes chefs. Les investigations ont été confiées à l'Office central de lutte contre le travail illégal (OCLTI).

Des perquisitions ont été opérées à Montauroux (Var) au siège de la société Sogebat qui emploie les 48 ouvriers polonais qui travaillaient à Eyne et n'avaient pas été payés pendant deux mois et demi.

La municipalité d'Eyne et son maire Alain Bousquet avaient pris en charge l'alimentation de ces ouvriers dans un restaurant de la commune afin de leur venir en aide.

Au moment de la révélation de cette situation, le Pdg de la Sogebat a prétendu être en vacances aux États-Unis. Les gendarmes l'ont interpellé jeudi dans la région de Fayence (Var) sur réquisitions du parquet.

Les ouvriers polonais, dont aucun ne parle le français et pour la majorité d'entre eux originaires de Poznan, travaillaient à la construction de deux résidences touristiques de 142 logements pour le compte de l'entreprise varoise, sous-traitante d'un maître d'oeuvre néerlandais.

M. Cotrone s'est spécialisé dans la construction de maisons individuelles et de chalets. Les enquêteurs s'intéressent à plusieurs dossiers concernant ses autres chantiers à la station de Superbesse (Puy-de-Dôme) où 150 chalets ont été construits, Montbrun-les-Bains (Drôme), Fréjus et Montauroux (Var).

En 12 années d'activité, il a connu quatre faillites, dont la première en 1995.

A Eyne, les Polonais ont vu leur situation réglée jeudi et leurs salaires leur ont été versés.


http://fr.news.yahoo.com/afp/20070824/tfr-social-btp-france-pologne-enquete-f56f567.html

On peut regretter qu'il n'ait pas été incarcéré!!

C'est apparemment un multi-récidiviste.

Et puis, y aura-t-il des poursuites à l'encontre du donneur d'ordres?
Parce que rien qu'une petite garde à vue (genre enlevez vos lacets, votre ceinture, etc.) pourrait peut-être lui éclaircir les idées.
Francois
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