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Le PS met en garde ses alliés contre un risque de "schi

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Le PS met en garde ses alliés contre un risque de "schi Empty Le PS met en garde ses alliés contre un risque de "schi

Message par Taranis Mer 9 Mar - 0:06

LE MONDE | 08.03.05 | 13h32

Furieux d'avoir été chahutés lors de la manifestation, samedi 5 mars, dans la Creuse, François Hollande et les dirigeants du PS ont prévenu les tenants du "non": "Il n'y a pas d'avenir dans une course à l'échalote avec la gauche de la gauche".

Quelques boules de neige, et le PS a changé d'ennemi. Il a délaissé quelque temps Laurent Fabius et Henri Emmanuelli pour cette gauche qui manifeste son "non" dans la rue. Lundi 7 mars, le porte-parole du PS, Julien Dray, est revenu lors d'un point de presse, rue de Solferino, sur les sifflets, œufs et des boules de neige essuyés par François Hollande, samedi 5 mars, à Guéret, dans la Creuse.

Clairement, M. Dray a mis en garde ses alliés de gauche contre toute tentation d'"installer une sorte de schisme à gauche", prévenant notamment les responsables du Parti communiste qu'ils n'ont pas "d'avenir dans une course à l'échalote à gauche de la gauche" et, de manière plus générale, que la "patience du PS aura des limites".

Car la journée de défense des services publics de samedi a manifestement clos une mauvaise semaine pour le "oui" socialiste. Le rendez-vous s'est en effet transformé en manifestation pour le "non" à la ratification du traité constitutionnel européen et en séance de bizutage pour M. Hollande (Le Monde du 8 mars).

Le premier secrétaire du PS n'avait pas imaginé que le rendez-vous, justement organisé par les socialistes, prendrait ce tour. "On avait oublié que la fédé de la Creuse était Nouveau Monde", le courant d'Henri Emmanuelli et de Jean-Luc Mélenchon, soupire un de ses proches. "Il a voulu réconcilier gauche sociale et gauche électorale, comme Jospin durant sa campagne présidentielle. Et ça n'a pas marché", remarque un ami de Dominique Strauss-Kahn. Et les manifestations organisées le 10 mars sur le pouvoir d'achat risquent d'être de nouveau détournées par les partisans du "non" à gauche.

Cinq jours plus tôt, à l'Assemblée nationale, le chef du gouvernement espagnol, le socialiste José Luis Zapatero, n'avait pas non plus beaucoup aidé ses amis socialistes français. Dans l'Hémicycle, il avait refusé de faire figure de représentant de la gauche européenne, expliquant qu'il n'était face à eux "que le dirigeant d'un pays". Puis, plus tard, que son "oui" n'était ni de droite, ni de gauche.

Poussé à défendre un "oui de gauche" par ceux qui, au sein de son parti, l'accusent de faire campagne avec Jacques Chirac et de pratiquer une opposition "en caoutchouc", comme Laurent Fabius, François Hollande en attendait sans doute davantage de son jeune collègue du PSOE.

La stratégie de la direction du PS reste pourtant la même : laisser s'épuiser les militants du "non", diviser ses tenants socialistes, isoler Laurent Fabius - en laissant les militants prendre l'initiative des demandes d'exclusion. "Les militants socialistes ont voté. Ne l'oubliez pas... Ils ne l'oublieront pas !", prévient ainsi fort opportunément une pétition qui circule dans les fédérations socialistes, et initiée par François Cormier-Bouligeon, secrétaire fédéral de la Nièvre.

"Si on laisse ouvrir une brèche dans la digue, que se passera-t-il pour la désignation du candidat à la présidentielle ?", interroge ce proche du député socialiste Gaëtan Gorce et de François Hollande. Le seul résultat, aux yeux de ce secrétaire fédéral, du "ralliement à des thèses qui ne mènent qu'à la défaite électorale" est de "renforcer le discours de l'extrême gauche". Alors, dit-il, qu'"il faut en finir avec le complexe de Porto Alegre".

"Je vois de l'agitation fébrile de ceux qui voudraient créer l'événement mais je ne vois pas de grand mouvement", a expliqué lundi Julien Dray, évoquant une "ivresse de la défaite". Rue de Solférino, où l'on observe avec bienveillance la discrétion d'Arnaud Montebourg et de ses amis, qui prônaient le "non" au référendum interne du 1er décembre, et où l'on mise sur une rivalité future entre M. Emmanuelli et M. Mélenchon, les deux leaders du courant Nouveau Monde, on fait mine de ne plus s'inquiéter de la campagne menée par M. Fabius.

François Hollande a décidé de ne plus répondre. Même quand Laurent Fabius, se posant en défenseur de la gauche sociale, explique, à Marseille, qu'il "sentait venir" les boules de neige.

Ariane Chemin et Patrick Roger

Attac durcit le ton contre M. Hollande

Attac se lance à son tour dans la campagne pour le "non" au traité européen. Et hausse singulièrement le ton vis-à-vis de la direction du PS.

L'association altermondialiste, qui a déjà fait imprimer 40 000 affiches et se prépare à distribuer quelque 50 000 autocollants, a rendu public lundi 7 mars le slogan retenu : "Au nom de l'Europe, je vote non."

Convaincus que "la question posée par le référendum est celle du "oui" ou du "non" au néolibéralisme", ses deux dirigeants, Jacques Nikonoff et Bernard Cassen, ont fait part de leur intention d'interpeller prioritairement le PS. "Je crois que François Hollande a expérimenté la valeur du "oui de gauche" à Guéret", a ironisé M. Cassen. Avant de qualifier de "même pas rose fadasse" le programme du Parti socialiste européen pour une Europe sociale présenté en novembre 2004.

L'association participera avec les autres Attac en Europe à l'euromanifestation du 19 mars à Bruxelles. "Pour notre part, cela sera une manifestation pour le "non" au traité européen", a précisé M. Cassen.
• ARTICLE PARU DANS L'EDITION DU 09.03.05

Taranis
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Date d'inscription : 26/01/2005

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Message par ter ou ga Ven 11 Mar - 10:56

Les Socialistes en général sont des oligarques. Ni plus, ni moins.

Si leurs "alliés" faisaient encore de la politique ils auraient déserté depuis longtemps les rangs de ces escrocs de la politique.
ter ou ga
ter ou ga
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