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Les donneurs de leçon ne montrent pas l'exemple...

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Message par Pedro Mer 16 Fév - 21:07

Rappel du premier message :

Hervé Gaymard fait parler de lui dans le canard enchaîné, et pas en bien. En effet, il est question d'un appartement qu'il louait 14000 euros, avec les deniers de l'état. Un appartement de 600 m2...
Ce gouvernement de classe, à genoux devant le patronat, sait fort bien dire aux petites gens de se serrer la ceinture, en même temps qu'il fait des économies sur des services vitaux pour la population.
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Message par sorlac Mer 23 Fév - 18:13

quidam a écrit:Sorlac ne priez pas St Antoine c'est le saint que l'on prie pour les objets perdus (portefeuille, les sous, ....) il faut prier Sainte Rita c'est la sainte des causes perdues.... mdr
Rita, oh Lovely Rita... drôle d'opus.....déi.
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Message par Pedro Mer 23 Fév - 20:32

das_Yog a écrit:
Et on sera tous réunis autour d'une bonne table, avec saint Ernest Antoine, qui multipliera les pains et changera l'eau en Saint Emilion... Ah, quel pays de cocagne. C'est sûrement là bas que vit das yog...

Disons que das_Yog vit dans un monde nettement plus crédible que ceux qui s'imagine vivre dans un conte de fée pour enfants de 5 ans ou le méchant capitaliste opprime le gentil prolétaire qui réussira finalement a vaincre grace a la fée Karl Mark...

Les donneurs de leçon ne montrent pas l'exemple... - Page 4 Thibaut%20conte1

Et encore quand je compare ca a un conte pour enfant je suis gentil, en fait c'est plus une explication du monde qui rejoint celle des témoins de Jéovah...

Ah, les témoins de jéovah sont Marxistes? Mince, j'ai dû louper un épisode, moi!

Quand à la société dans laquelle nous vivons, il existe, je crois, assez d'exemples mettant en évidence la domination brutale du capitalisme.

Ceci dit, les contes pour enfant, c'est le genre littéraire qui te convient assez bien. La capital, ce sera pour quand tu seras grand, en mesure de comprendre... orchestre1
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Message par Pedro Mer 23 Fév - 20:38

Tiens, un extrait du monde dans lequel je vis :

Article de LO :

Dans le monde Lutte Ouvrière n°1896 du 3 décembre 2004

--------------------------------------------------------------------------------
Bolloré : Les juteuses affaires africaines

--------------------------------------------------------------------------------

Le groupe Bolloré, contrôlé majoritairement par la famille Bolloré qui figure aujourd'hui parmi les 250 premiers groupes européens et qui tire une grande partie de ses bénéfices de ses activités dans le transport et la logistique, étend son contrôle sur les chemins de fer africains.

Après le chemin de fer reliant Abidjan, en Côte-d'Ivoire, à Ouagadougou au Burkina qu'il exploite par sa filiale Sitarail, après le réseau ferré Nord de Madagascar qu'il exploite par sa filiale Madarail depuis le 1er juillet 2003, le groupe français lorgne sur le Chemin de fer Congo-Océan (CFCO) qui relie Brazzaville, la capitale du Congo, au port atlantique de Pointe-Noire. Il est associé pour l'occasion avec le groupe danois Maersk ainsi qu'avec la SNCF-International et le sud-africain Comazar, dans un groupement baptisé Congorail.

La quasi-totalité des chemins de fer africains furent construits au début du 20e siècle, durant la période coloniale. Pour ce faire, les colonisateurs avaient alors réquisitionné de force des Africains qui pour beaucoup y laissèrent leur vie. Leur but était de drainer les ressources des zones de production agricole ou minière vers les ports en vue de l'exportation, rien de "civilisateur" dans cette opération, rien qui fut utile à la population. Seul comptait l'intérêt des colonisateurs. Ainsi fut entreprise en 1921 la construction du Chemin de fer Congo-Océan, CFCO, un "effroyable consommateur de vies humaines", selon l'expression d'André Gide dans son livre Voyage au Congo, puisqu'il y eut 18000 morts, une estimation certainement encore en deçà de la réalité.

À partir de l'indépendance des pays africains, dans les années 1960, l'exploitation fut confiée à des organismes étatiques qui continuèrent à privilégier le transport de marchandises. Ainsi le chemin de fer Abidjan-Ouagadougou fut exploité par la Régie des chemins de fer Abidjan Niger, la RAN qui développa tout de même un peu, dans les années 1970-1980, le transport de passagers. Mais ces lignes de chemin de fer se dégradèrent lentement faute de moyens financiers pour les entretenir. Devant ces difficultés, à la fin des années 1990, beaucoup d'États africains se décidèrent à laisser la concession de leur réseau de chemin de fer à des groupes privés. Ainsi le groupe Sitarail contrôlé par Bolloré se vit confier l'exploitation de la ligne Abidjan-Ouagadougou en 1994, pour une période de 15 ans renouvelables tous les cinq ans.

Si Congorail devait emporter la concession du Congo-Océan, le groupe Bolloré se retrouverait en situation de quasi-monopole pour les transports ferroviaires dans la zone franc, près de 80 années après la construction par une autre société française, la Société de construction des Batignolles, de ce réseau ferré qui coûta un "homme par traverse". Quarante ans après l'accès à l'indépendance des pays africains, leur exploitation par les grandes sociétés des pays riches continue, presque sous la même forme.

Aline RETESSE


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Message par Pedro Mer 23 Fév - 20:45

Allez, un autre morceau, pour notre extra-terrestre préféré :

Dans le journal Le monde :

http://www.lemonde.fr/web/recherche_articleweb/1,13-0,36-399142,0.html[/quote]
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Message par Pedro Mer 23 Fév - 20:48

Toujours l'usine Flodor, de Péronne :

Dans LO :

Dans les entreprises Lutte Ouvrière n°1837 du 17 octobre 2003

--------------------------------------------------------------------------------
Flodor-Péronne (Somme) : Unichips poursuit son plan

--------------------------------------------------------------------------------

La direction de l'usine Flodor de Péronne dans la Somme, qui fabrique entre autres des chips, avait décidé fin août de déménager ses lignes de fabrication à la cloche de bois. Mais elle avait fait chou blanc et depuis les deux cents ouvriers de Flodor ont repris le chemin de l'usine. Mais c'est dans l'incertitude la plus complète, l'inquiétude toujours présente.

Contrairement aux années précédentes, il n'y a plus de stockage de pommes de terre: les livraisons se font au fur et à mesure des besoins. En fonction des arrivages, des travailleurs intérimaires sont appelés pour des contrats de trois ou cinq jours.

Même lorsque l'usine fonctionnait normalement, les gros cultivateurs essentiellement, en contrat avec la direction Unichips et non avec la direction locale de l'usine, expédiaient déjà leurs pommes de terre vers l'Italie, Unichips étant un trust italien. Et ces mêmes agriculteurs sont aujourd'hui quelque peu avares d'informations vis-à-vis des ouvriers de l'usine. L'incertitude s'installe un peu plus lorsqu'on constate qu'il manque du gaz, de l'huile, pour le fonctionnement des installations. Une direction fantoche vient d'être nommée. Jusqu'à maintenant, c'était un cabinet qui se faisait le porte-parole de la direction. Et si des réunions ont lieu avec les délégués, la direction se garde bien d'afficher ses projets pour les jours ou les mois qui viennent.

La seule chose qui l'intéresse, c'est la poursuite du démontage des lignes 3 et 4. Pour cela, le calendrier est précis et la direction cherche l'accord des salariés en faisant miroiter l'espoir de la continuité pour les lignes 1 et 2.

Cela ne passera pas aussi facilement. Unichips ne laisse pas d'autre choix que de se défendre pour avoir le droit de continuer à vivre.
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Message par Pedro Mer 23 Fév - 20:54

Flodor, toujours :

Et toujours dans LO :

Dans les entreprises Lutte Ouvrière n°1830 du 29 août 2003

--------------------------------------------------------------------------------
Flodor - Péronne (Somme) : patrons voyous - état complice

--------------------------------------------------------------------------------

C'est le 20 août, Flodor étant fermé, que des salariés de cette entreprise de Péronne, qui produit notamment des chips, ont remarqué un ballet de camions quittant l'usine. Le patron avait déjà fait démonter une ligne de production, deux lignes de conditionnement ainsi que la friteuse industrielle de 8000 litres, la plus performante de l'usine. Au passage, les "déménageurs" avaient saccagé les circuits électriques et systèmes de sécurité.

L'alarme ayant été donnée et la police arrivée sur les lieux, le directeur, qui avait tenté de fuir caché dans un coffre de voiture, fut arrêté. Pas pour avoir vidé l'usine et voulu jeter à la rue ses salariés, mais pour ne pas avoir respecté les formes légales. Et pas pour longtemps: mis en examen, il a été libéré sous caution (7 500 euros ont suffi). Et comme il ne lui avait pas été interdit de quitter le territoire, il a filé depuis en Italie, siège du groupe Unichips auquel appartient Flodor!

Bien sûr, les autorités ont, une nouvelle fois, promis qu'elles feraient respecter la loi, qu'elles ne toléreraient pas les agissements de "patrons-voyous". Elles avaient déjà dit ça, en janvier dernier, quand les ouvrières de Palace Parfum, en Seine-Maritime, s'étaient retrouvées à la rue dans des conditions analogues. Huit mois après, la justice continue à faire traîner les choses et la majorité des ouvrières restent sans travail.

À Flodor, les choses se présenteraient-elles différemment? En tout cas c'est ce que les autorités voulaient faire croire, lundi 24 août à la télé, avec des reportages vantant la prétendue remise en route de l'usine. Comme si tout avait été réglé! Certaines productions ont peut-être repris. Mais pour combien de temps? Et puis, combien de travailleurs ont retrouvé un emploi? Pas tous, ce que se gardaient bien de préciser les télés.

L'entreprise comptait 550 salariés en 1991 et employait alors 250 saisonniers. Après plusieurs plans de licenciements, dont le dernier en date est de décembre dernier, il n'y avait plus que 198 ouvriers.

C'était sans doute encore trop pour la famille Vitaloni et les autres actionnaires de Flodor qui se sont enrichis pendant des années en exploitant toujours plus ceux qu'ils n'avaient pas encore licenciés. Et cela avec un cynisme affiché comme lorsque, mise en demeure par la Préfecture de remettre les installations aux normes de sécurité, la direction avait promis un investissement de 2,5 millions d'euros en contrepartie de 79 licenciements "volontaires", en décembre 2002.

Ces gens-là, sans scrupule, ne s'apprêtaient pas seulement à saccager la vie des deux centaines de travailleurs restant à l'usine, mais aussi de petits producteurs de pommes de terre de la région, dont Flodor est le principal débouché.

Combien de ces patrons ont fermé et s'apprêtent à fermer leurs usines afin d'augmenter leurs profits, en jetant leurs salariés sur le pavé et en plongeant une ville, voire une région, campagnes comprises comme ici, dans le désespoir? Si ces patrons-voyous étaient emprisonnés, comme il se devrait, les prisons seraient pleines. Mais comme elles le sont déjà, l'État les laisse en liberté...

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Message par Pedro Mer 23 Fév - 21:00

Sediver-saint yorre

Dans le journal Le monde :

http://www.lemonde.fr/web/recherche_articleweb/1,13-0,36-399015,0.html[/quote]
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Message par Pedro Mer 23 Fév - 21:04

St Microélectronics - Rennes :

Dans le journal LO :

Dans les entreprises Lutte Ouvrière n°1835 du 3 octobre 2003

--------------------------------------------------------------------------------
Rennes : manifestation contre les licenciements

--------------------------------------------------------------------------------

Samedi 27 septembre, nous étions 1500 personnes à manifester dans les rues de Rennes pour dire «Stop aux licenciements!». La manifestation a rassemblé des salariés de trois entreprises de la ville touchées par des licenciements: STMicroelectronics et Philips qui veulent fermer leur centre (600 et 70 suppressions d’emplois) et Thomson qui supprime 52 emplois à Rennes.

La manifestation de samedi a renouvelé le succès de la précédente, le 18 septembre. Les salariés de ST Microelectronics, qui en étaient les principaux organisateurs, ont ouvert la marche en brandissant des silhouettes noires symbolisant les 600 emplois détruits par la fermeture de leur entreprise. Suivaient les manifestants de Thomson avec leur slogan «zéro licenciement» et ceux de Philips avec leur tee-shirt sur lesquel on lisait: «Liquidation totale Philips, 69 licenciements».

Lors des prises de parole, le maire socialiste de Rennes a reproché au gouvernement d’avoir suspendu partiellement la loi dite de «modernisation sociale», oubliant que celle-ci n’avait nullement empêché le groupe Mitsubishi de fermer son usine de Vitré (30 km à l’est de Rennes) l’an dernier et de jeter 1000 travailleurs sur le carreau. Il s’est contenté de rappeler qu’il avait réuni un collège d’experts et d’annoncer la nomination d’un chargé de mission!

Au cours de cette manifestation comme lors de sa préparation, les salariés dont l’emploi est menacé ont pu mesurer la sympathie qu’ils rencontrent dans la population et, pour beaucoup de travailleurs présents, les multiples attaques du patronat devraient entraîner une riposte de l’ensemble du monde du travail. En tout cas, le succès de ces manifestations montre que les travailleurs en butte à un plan de licenciements ne doivent pas hésiter à s’allier les uns aux autres et à rechercher le soutien des autres travailleurs et de toute la population.

Correspondant LO


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Message par Pedro Mer 23 Fév - 21:07

micrélectronics, encore, et toujours dans LO :

Dans les entreprises Lutte Ouvrière n°1846 du 19 décembre 2003

--------------------------------------------------------------------------------
STMicroelectronics (Rennes) : provocation de la direction

--------------------------------------------------------------------------------

Les salariés de STMicroelectronics à Rennes sont en lutte depuis la fin août contre la fermeture de leur usine, qui entraînerait la suppression de 600 emplois. Depuis trois semaines, ils bloquent une des grilles d'entrée. Ils y ont installé une tente et des braseros et se relaient jour et nuit pour empêcher la sortie des produits finis.

La direction de STMicroelectronics a annoncé un plan de licenciements avec des primes scandaleusement faibles et elle compte boucler le tout pour la fin janvier. Mercredi 10 décembre, elle a assigné en justice 29 salariés de Rennes, suite au blocage de la grille. Elle cherche à intimider et à décourager les salariés qui luttent.

Mais lundi 15 décembre, jour de l'assignation, la grande majorité du personnel de STMicroelctronics était en grève afin de marquer sa solidarité avec les 29 assignés. Une manifestation suivie d'un rassemblement devant le tribunal a eu lieu. Deux à trois cents personnes étaient présentes, en majorité du personnel de STM, mais aussi des salariés d'autres entreprises, comme Thomson, venus apporter leur soutien, ainsi que des délégués CGT des autres usines STM en France.

Les membres de la direction rennaise de STM ont été copieusement sifflés à leur arrivée et à leur départ du tribunal. Ils ont plaidé d'une part la mise en cause de la sécurité: l'accès pompiers serait entravé... alors que deux des trois grilles de l'usine sont libres! Des salariés ont tenu à témoigner lors de ce rassemblement des conditions de sécurité qui existent dans leur usine et qui sont loin d'être satisfaisantes.

Et d'autre part, comble du cynisme, les directeurs ont osé argumenter que l'action de blocage des salariés mettrait en cause de l'avenir de l'usine de Rennes, usine qu'ils programment de toute façon de fermer en mars prochain!

L'arrogance et le cynisme des patrons de STMicroelectronics se nourrissent de la complicité passive des pouvoirs publics qui, dans cette affaire, se sont bien gardés de prendre parti, que ce soit au niveau de la préfète, de la région ou du département, tous de droite, ou de la municipalité socialiste de Rennes.

Avec l'assignation en justice, ils veulent tester la résistance des travailleurs dont en fait ils redoutent la colère. Eh bien, celle-ci est montée d'un cran, et il est à souhaiter qu'elle se manifeste encore plus largement à l'avenir, et que les travailleurs de STM entraînent avec eux d'autres travailleurs.

A travers eux, ce sont tous les travailleurs et leur droit à se défendre contre les sales coups des patrons qui sont attaqués. Et il serait honteux que la direction de STM ne soit pas déboutée dans cette affaire.


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Message par Pedro Mer 23 Fév - 21:19

Et cela, lu sur le forum des amis de LO :

Un marché agricole qui nourrit la pauvreté




Un rapport de la FAO pointe les dérives du système mondial, qui pénalise les 2,5 milliards d'habitants des pays en développement vivant de l'agriculture.

Par FILIPPIS Vittorio DE
mercredi 16 février 2005


st-il utopique d'imaginer qu'en 2015 les ventres creux de la planète ne seront plus «que» 400 millions ? Pas un seul gouvernement, pas une seule ONG ne serait prête à le penser. Pire, tous l'admettent : la réalité de la faim semble dramatiquement immuable. Autrement dit, les pays riches sont loin des objectifs qu'ils s'étaient fixés en novembre 1996. A l'époque, sous l'égide de la FAO (Food and Agriculture Organization, l'agence de l'ONU chargée des questions d'alimentation), les pays développés s'étaient engagés à réduire de moitié le nombre des mal-nourris à l'horizon 2015. Moins de dix ans plus tard, l'échéance est repoussée à l'occasion de chaque nouveau rapport.

Sans surprise, celui présenté hier à Rome par les experts de la FAO ne fait pas exception. A ceci près qu'il introduit de nouvelles sources de préoccupation pour les naufragés de la faim. Il montre comment les règles du «jeu» des marchés internationaux des produits agricoles de base défavorisent les 2,5 milliards d'habitants du monde en développement qui tirent leurs moyens d'existence de l'agriculture. Comment les cours de nombreuses matières premières agricoles, qui font vivre des centaines de millions de paysans au Sud, ne cessent de se déprécier. Et comment la machine trop bien huilée des multinationales de l'agroalimentaire, au Nord, contrôle presque tout, du producteur au consommateur... Petit tour d'horizon d'un système socio-économique mondial des produits agricoles qui menace la sécurité alimentaire de centaines de millions de personnes.

Les cours au plus bas depuis les années 30

Il y a d'abord cette tendance de long terme, confirmée par les experts de la FAO dans leur rapport sur «La situation des marchés des produits agricoles en 2004». La FAO souligne que «dans la seconde moitié des années 90, les cours d'un certain nombre de produits de base exportés par les pays en développement ont atteint leurs plus bas niveaux depuis la Grande Dépression des années 30». Et de mentionner les cours du café, qui ont chuté de 70 % entre 1997 et 2002, menaçant les moyens d'existence de plus de 25 millions de personnes. Au point de déclencher des programmes d'aide alimentaire pilotés par de «charitables» pays donateurs, au premier rang desquels figurent les Etats-Unis. Dans une moindre mesure, les cours de produits comme le sucre, les boissons tropicales, les céréales ou les fruits ont aussi connu une évolution négative. Plus de cinquante pays en développement, dont une majorité de pays les moins avancés (PMA, dont le revenu par habitant est inférieur à 900 dollars par an), sont tributaires de cette dégradation des cours. Selon la FAO, si les prix des dix produits agricoles de base (sucre, café, coton, bananes...) exportés par les PMA avaient augmenté en suivant l'inflation depuis 1980, ces pays auraient reçu en 2002 près de 112 milliards de dollars de plus que ce qu'ils ont réellement reçu, soit le double du montant de l'aide totale distribuée dans le monde.

Des importations bloquées

La situation est d'autant plus préoccupante que les exportations de produits agricoles de base représentent, pour la plupart de ces pays, la source principale d'approvisionnement en devises étrangères. Les économistes de la FAO parlent de «détérioration des termes de l'échange». Un concept inventé dans les années 50 par l'économiste du développement Raul Prebisch. En clair, il s'agit du rapport entre les prix des produits exportés et les prix des produits importés. Quand ce rapport diminue, la quantité de produits importés qui peut être achetée avec une quantité donnée de produits exportés diminue également. C'est la situation que connaissent des pays pauvres comme l'Ouganda, le Rwanda, l'Equateur, le Costa Rica, entièrement dépendants de la production et de l'exportation de quelques produits agricoles. Leur développement est d'autant plus bloqué qu'ils ne peuvent, du fait de la dégradation des termes de l'échange, se procurer les produits manufacturés indispensables à un début de développement industriel, pas plus qu'ils ne peuvent se procurer des produits agricoles sur les marchés internationaux. Le cercle vicieux poursuit son effet dévastateur sur ces pays. Car la chute des prix sur les marchés internationaux a vidé leurs réserves de change, réduisant d'autant leur capacité à honorer leur dette.

Le poids des droits de douane

Pour sortir de cette spirale, la FAO appelle l'OMC (Organisation mondiale du commerce) à donner la priorité à une baisse des droits de douane et des subventions des pays développés. Certes, l'accord de l'OMC sur l'agriculture, dans le cadre des négociations commerciales du cycle de l'Uruguay, a lancé le processus d'élimination des subventions sur les produits agricoles. Mais le niveau de protection reste élevé. Ainsi, dans les pays de l'OCDE, le taux moyen des droits de douane pour les produits agricoles est de 60 %, contre un taux moyen de 5 % pour les produits industrialisés. Sans compter les pics tarifaires qui atteignent, selon la FAO, 350 % pour le tabac ou encore 277 % pour le chocolat. La FAO est formelle : «Une baisse de 60 % des droits de douane dans les pays développés se traduirait par une hausse de 20 % des exportations des pays pauvres... De quoi sortir de l'extrême pauvreté des millions de paysans.»

Les multinationales contrôlent tout

Difficile de faire preuve d'optimisme lorsque le phénomène de concentration du business agroalimentaire est chaque jour plus grand. Neumannn, Volcate, Ecom, Dreyfus... A elles seules, ces quatre sociétés contrôlent près de 40 % du commerce mondial du café et dominent les conditions de travail de 25 millions de producteurs et de travailleurs. Beaucoup de grandes sociétés «achètent directement les produits agricoles aux exploitants, en fixant directement leurs exigences et leurs prix». Une trentaine de multinationales (les Carrefour ou Wal-Mart) règnent sur 500 millions de consommateurs. Avec les mastodontes du négoce international des matières premières agricoles, elles ont capté l'essentiel de la valeur financière créée tout au long de la chaîne de production. Il ne reste que 4 % du prix de vente au producteur pour un kilo de café ou encore 2 % au travailleur d'une plantation de bananes


Les exemples démontrant la mainmise d'une poignée de trusts, de familles capitalistes, sur l'économie mondiale, sur la vie de milliards d'individus n'est, je crois, plus à démontrer.
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Message par Pedro Jeu 24 Fév - 22:22

das_Yog a écrit:
Les exemples démontrant la mainmise d'une poignée de trusts, de familles capitalistes, sur l'économie mondiale, sur la vie de milliards d'individus n'est, je crois, plus à démontrer.

Ben si... Personnellement je ne vois pas ou les "capitalistes" ont une quelconque main mise sur ma vie, pourtant j'ai deja été licencié deux fois. Dans quelles circonstances est ce que les capitalistes ont déja pris le controle de votre libre arbitre ?

Je n'ai pas parlé de "prise de contrôle sur votre libre arbitre", mais de mainmise d'une poignée de trusts, etc, sur la vie de milliards d'individus.
Dans les exemples cités plus haut, pour grossir les profits de gros actionnaires, de riches familles bourgeoises, on hésite pas à jeter des milliers de gens à la rue, à fermer des usines. Dans les pays du tiers monde, on pille les matières premières, les cultures sont essentiellement des cultures d'exportation, aux mains de grands groupes (Bolloré).
Les grands groupes capitalistes sont souvent des "états dans l'état". Bon nombre sont plusieurs fois plus riches que des pays entiers du tiers monde. Ces groupes puissants pèsent de tout leur poids sur l'économie mondiale, constituent des lobbies qui squattent les assemblées politiques.
En France, en Allemagne, en Angleterre, au Japon, les trusts dictent carrément ouvertement (on le voit bien avec seillères), a des gouvernements à leur botte, la politique à tenir, les lois à modifier, les "réformes" (mot plus que jamais à la mode) à faire passer.
En France, tout le monde sait que le medef est à l'origine des attaques que le gouvernement raffarin met dans la tête des travailleurs. Le sabotage des retraites, de la sécu, des trente cinq heures, celui, prochain, du code du travail, porte l'empreinte de seillères et consorts.
La politique du gouvernement, consistant à donner au patronat une main d'oeuvre toujours moins chère, toujours plus corvéable, est dictée par le grand patronat, les gros actionnaires.
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Message par Pedro Jeu 24 Fév - 22:23

Lutte Ouvrière :

[/quote]Flambée de profits... et de suppressions d’emplois !

--------------------------------------------------------------------------------

Total, Arcelor, Schneider Electric et bien d’autres grandes entreprises viennent d’annoncer des profits records, qui seront en majeure partie distribués aux actionnaires. Et cela n’empêche pas les mêmes entreprises de prévoir aussi des milliers de suppressions d’emplois.

Les profits s’étalent au grand jour, ou du moins ce que les dirigeants des grands groupes veulent bien en révéler pour se faire bien voir de leurs actionnaires. Les dividendes versés à ceux des 40 sociétés qui font référence à la Bourse (le CAC 40), déjà en hausse de 13% l’année dernière, devraient s’accroître encore cette année.

Ainsi, Total affiche un bénéfice de 9 milliards d’euros. Pendant ce temps, les travailleurs de sa filiale Arkema, dans la chimie, s’opposent à des menaces de licenciements sur dix usines, dont celle de Saint-Auban, dans les Alpes-de-Haute-Provence. Celle-ci emploie 725 salariés, auxquels il faut ajouter 3000 emplois indirects, ce qui représente 80% des effectifs industriels et 10% des salariés du département. Mais la ruine d’une région ne compte pas pour Total, face à l’objectif de faire monter, par des suppressions d’emplois, le cours des actions Arkema, dont il est prévu qu’un paquet sera vendu en Bourse l’année prochaine.

Dans le secteur du médicament, le groupe Aventis, où il y a eu de nombreuses suppressions d’emplois, a été racheté l’an dernier par Sanofi-Synthélabo, dont les actionnaires principaux sont Total et L’Oréal, un autre groupe qui, avec 3,6 milliards d’euros de bénéfices nets, figure aussi en haut du tableau des profits.

La flambée des profits et des licenciements touche également d’autres secteurs. Le groupe d’appareillage électrique Schneider Electric vient d’annoncer un bénéfice en augmentation de 30% et prépare pas moins de trois plans de suppressions d’emplois qui concernent au total 1010 salariés. Dans la sidérurgie, Arcelor qui déclare un profit de 2,3 milliards d’euros, neuf fois supérieur à celui de l’an dernier, continue à vouloir supprimer des milliers d’emplois en France et en Europe.

Pour se protéger d’une telle rapacité patronale, imposer l’interdiction des licenciements collectifs dans les entreprises qui font des bénéfices est indispensable.

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Message par quidam Ven 25 Fév - 8:29

Cela ne vous lasse pas un peu de ne lire que votre cathechisme préféré: lutte ouvrière? à force vous devez le connaitre par coeur. Changez un peu c'est monotone de copier Arlette qui n'évolue pas (a part sa coiffure) Travailleur travailleuses............et cela depuis plusieurs dizaines d'années...ah oui elle fait une couleur maintenant....... smibouncevert

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Message par Pedro Dim 6 Mar - 22:07

quidam a écrit:Cela ne vous lasse pas un peu de ne lire que votre cathechisme préféré: lutte ouvrière? à force vous devez le connaitre par coeur. Changez un peu c'est monotone de copier Arlette qui n'évolue pas (a part sa coiffure) Travailleur travailleuses............et cela depuis plusieurs dizaines d'années...ah oui elle fait une couleur maintenant....... smibouncevert

Chacun son caté, mon pote, et puis, personne ne vous oblige à me lire.

pour ce qui concerne mes lectures, à part ce qui encense la religion, les auteurs que je considère comme réacs, ne vous inquiétez pas, je crois faire partie de la moyenne de celles et ceux qui lisent couramment, et pas seulement le journal et les brochures de LO. Cela va de Diderot (la religieuse, par exemple), en passant par Malraux, Dos Passos, Steinbeck, et des auteurs moins connus, de romans ou d'ouvrages historiques (Howard Zinn, Alfred Rosmer, Victor Serge...). Sinon, dans ma bibliothèque, j'ai aussi du Trotsky (cqfd), Lénine, Marx, Engels, Lafargue, Mandel (intellectuel Trotskyste), etc.
Enfin, bon, chacun son type de lecture, et sa façon d'analyser le monde!
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