Il faut régulariser tous les sans papiers!

http://www.lexpress.fr/info/quotidien/actu.asp?id=470222&xtor=RSS-96

Depuis quelques temps, le mouvement des travailleurs sans-papiers en grève s'amplifie. Ils en ont assez de vivre comme des parias, ils travaillent, donc font fonctionner l'économie. Vivant dans la crainte d'être pris par la police d'hortefeux, expulsés manu-militari, ils ont pourtant décidé de l'ouvrir et ont choisi la seule arme que possèdent les travailleurs, avec ou sans-papiers, pour obtenir des droits et, donc, pouvoir vivre normalement : la grève! Leur combat est le nôtre. Il faut donc les soutenir.
Vive la grève des travailleurs sans-papiers.

Je viens d'entendre a la radio,que les patrons se plaignent de ne pas trouver suffisement de personnel dans certains secteurs,la restauration,les société de services,etc....justement la ou il y a la majorité des sans papiers,la ou les conditions de travail et les salaires sont les pires,et la ou les patrons pratique le plus le"black".

Mais bon,c'est sans doute de la faute a ces étrangers,"qui viennent jusque dans nos bras exploiter nos fils et nos compagnes",c'est p'tete aussi de la faute a l'Europe,ou a la Chine et aux Américains,ca peut quand meme pas etre de la faute a nos patrons Francais,qui sont,comme chacun le sait,de bons patriotes.

ARLETTE LAGUILLER , porte parole de LUTTE OUVRIERE a affirmé à l’Humanité son total soutien à la lutte des travailleurs sans papiers :
« Je suis évidemment pleinement solidaire de la lutte des sans-papiers et je crois que les travailleurs, quels que soient leur nationalité et leur statut légal, doivent l’être.
J’exige qu’on leur accorde immédiatement les papiers qui leur permettent de vivre sans être pourchassés dans ce pays où ils travaillent déjà depuis des mois ou des années, en payant d’ailleurs cotisations sociales et impôts. »

De toute façon, depuis le début de l'humanité, l'homme se déplace en fonction des endroit où il peut trouver à manger. C'est une aberration de croire qu'aujourd'hui, il y en aurait qui pourraient rester tranquillement à crever de faim "chez eux" ! Moi, si demain je ne peux plus manger ici, je m'en vais ailleurs ! avec ou sans papier ! alors qu'au moins ils régularisent ceux qui bossent !

catherine H a écrit:De toute façon, depuis le début de l'humanité, l'homme se déplace en fonction des endroit où il peut trouver à manger. C'est une aberration de croire qu'aujourd'hui, il y en aurait qui pourraient rester tranquillement à crever de faim "chez eux" ! Moi, si demain je ne peux plus manger ici, je m'en vais ailleurs ! avec ou sans papier ! alors qu'au moins ils régularisent ceux qui bossent !

Je vais quand même apporter une petite précisiion, et non des moindres : La différence avec les débuts de l'humanité, c'est qu'avec le développement industriel, les forces productives se sont largement développées, les créations de richesses se sont accrues considérablement. Dans une société qui ne tournerait pas sur la tête, et sur quelque endroit de la planète que ce soit, aucun individu ne devrait être contraint d'immigrer vers des pays riches, de fuir la misère, la faim, la guerre, la dictature (généralement soutenue par les pays riches, dits "impérialistes", et leurs armées). L' Afrique, par exemple, regorge de richesses, mais elles sont pillées par les pays capitalistes. Une grande partie des terres cultivables, par exemple, est réservée aux cultures d'exportation (café, cacao, banane, ananas, etc). Ces mêmes cultures d'exportation appartiennent à des groupes capitalistes comme bolloré.
A ce scandale s'ajoute celui de la spéculation. Les capitalistes achètent des stocks de blé, de riz, etc, et poussent bien sûr les prix à la hausse.
Il y a largement de quoi nourrir la planète entière, si l'on se débarrasse de ce système dégueulasse qu'est le capitalisme. Non seulement les gens mangeraient à leur faim, mais quand ils quitteraient leurs contrées, ce ne serait plus poussés par la faim, mais simplement pour voyager, connaître d'autres horizons, d'autres populations. On peut facilement imaginer que les rapports entre les hommes de différents pays, différents continents seraient bien plus amicaux, et non plus gangrenés par la peur de l'étranger, par le racisme.

Pedro a écrit:

catherine H a écrit:De toute façon, depuis le début de l'humanité, l'homme se déplace en fonction des endroit où il peut trouver à manger. C'est une aberration de croire qu'aujourd'hui, il y en aurait qui pourraient rester tranquillement à crever de faim "chez eux" ! Moi, si demain je ne peux plus manger ici, je m'en vais ailleurs ! avec ou sans papier ! alors qu'au moins ils régularisent ceux qui bossent !

Je vais quand même apporter une petite précisiion, et non des moindres : La différence avec les débuts de l'humanité, c'est qu'avec le développement industriel, les forces productives se sont largement développées, les créations de richesses se sont accrues considérablement. Dans une société qui ne tournerait pas sur la tête, et sur quelque endroit de la planète que ce soit, aucun individu ne devrait être contraint d'immigrer vers des pays riches, de fuir la misère, la faim, la guerre, la dictature (généralement soutenue par les pays riches, dits "impérialistes", et leurs armées). L' Afrique, par exemple, regorge de richesses, mais elles sont pillées par les pays capitalistes. Une grande partie des terres cultivables, par exemple, est réservée aux cultures d'exportation (café, cacao, banane, ananas, etc). Ces mêmes cultures d'exportation appartiennent à des groupes capitalistes comme bolloré.
A ce scandale s'ajoute celui de la spéculation. Les capitalistes achètent des stocks de blé, de riz, etc, et poussent bien sûr les prix à la hausse.
Il y a largement de quoi nourrir la planète entière, si l'on se débarrasse de ce système dégueulasse qu'est le capitalisme. Non seulement les gens mangeraient à leur faim, mais quand ils quitteraient leurs contrées, ce ne serait plus poussés par la faim, mais simplement pour voyager, connaître d'autres horizons, d'autres populations. On peut facilement imaginer que les rapports entre les hommes de différents pays, différents continents seraient bien plus amicaux, et non plus gangrenés par la peur de l'étranger, par le racisme.

Oui, là, on est bien d'accord ! Mais puisque justement certains crèvent de faim...

Hier, en faisant mes courses au supermarché du coin, je suis passé devant un magasin Paris Store (supermarché de produits asiatiques, pour ceux qui ne connaissent pas). Je suis allé voir les grévistes, on a "tapé" la discute, comme disent les jeunes aujourd'hui, et j'ai apporté mon obole, pour bien marquer mon soutien. Ca faisait plaisir de voir des gars déterminés, remontés. Moi même, je suis reparti regonflé à bloc (bon, ceci dit, je n'avais pas spécialement le moral à zéro). J'engage toutes celles et ceux qui ont des sans-papiers en lutte près de chez eux, et qui se sentent solidaires du combat mené par ces travailleurs, à aller les voir, discuter, les soutenir (en parole et en espèces, bien sûr)