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Le chantage des patrons : Bosch

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Le chantage des patrons : Bosch Empty Le chantage des patrons : Bosch

Message par Pedro Ven 16 Déc - 15:09

Bosch agite le spectre des 40 heures
Trop c’est trop. Les syndicats de Bosch ont refusé hier de revenir aux 40 heures de travail par semaine, comme l’a proposé la veille l’équipementier automobile allemand pour maintenir 10 000 emplois en France. Déjà le 19 juillet 2004, 800 salariés de l’usine de Vénissieux ( Rhône) avaient accepté de passer aux 36 heures sans contrepartie pour éviter une délocalisation en République tchèque. Cet accord avait inspiré d’autres groupes, comme le volailler Doux, ou le géant informatique américain Hewlett- Packard.
« Le chantage à l’emploi n’est pas une méthode de gestion. Nous ne serons jamais compétitifs par rapport aux salaires indiens et chinois » , s’est indigné Bernard Van Craeynest, président de la CFE- CGC­ Métallurgie. La CGT, elle, a dénoncé une « provocation » . « Bosch est à l’avant- garde d’un mouvement d’allongement de la durée du travail » , a commenté Michel Husson, chercheur à l’Institut de recherches économiques et sociales. « Le retour aux 40 heures serait une première.
Ces entreprises jouent un rôle de ballon d’essai pour tester jusqu’où on peut aller. » Angeline Benoit



L'entreprise Bosch n'est bien sûr, pas une petite pmi au bord de la faillite, mais un trust qui fait des profits faramineux, sur le dos de celles et ceux qu'elle emploie. Bien sûr, comme tout bon capitaliste, Bosch n'en a jamais assez, ou plutôt, ses actionnaires n'en ont jamais assez! Bosch, comme bien des trusts, en ce moment, mène la guerre au monde du travail, une guerre de classe. Il est bien évident que ce retour au 40 heures, avec blocage des salaires, ne crééerait en rien des emplois, car les patrons n'ont pas l'intention d'embaucher. Au contraire, la direction de Bosch peut fort bien annoncer, dans le futur, des plans de licenciement, invoquant, par exemple, la pression des pays à bas salaire (comme ils le font souvent). Les pays à bas salaire ne sont pas des concurrents potentiels pour des entreprises comme Bosch, mais des endroits ou elles sont déjà installées (comme les pays de l'est, par exemple). En fait, des entreprises comme Bosch sont responsables de la concurrence entre travailleurs de différends pays. Elles l'entretiennent. Les travailleurs Allemands, Français, Tchécoslovaques, etc, n'ont qu'un adversaire : les actionnaires, les propriétaires de Bosch!
Les travailleurs n'ont pas à céder sur un chantage ignoble!
Pedro
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