Haut les mains, je vous arrête.

Rappel du premier message :

Ca se fait à Roubaix.
Les interpellations jusque dans l'école.
Pas de signe religieux dans l'éducation, mais des uniformes oui!
Et l'adjoint à la sécurité se disant pour.
Quant à l'académie, elle regrette simplement sans condamner.
Si la police municipale était aux portes des collèges afin de calmer les élèves et les esprits, la nationnal n'aurait peut être pas à intervenir de la sorte.
Mais dans ma ville, la dite police fait le garde autour du mail Mac Artur Glen et la mairie centrale.
Et dire que notre adjoint à la sécurité se dit être en expert en matière de sécurité. ( Dans sa jeunesse, il piquait des bagnoles ).
Haut les mains, que plus personne ne bouge.
La flikaille entre dans l'E.N.
Et vous fait la démonstration que l'ordre règnera coûte que coûte.
Pan!!!
Mince alors.
Une bavure en public.
Mais c'est de sa faute, car il a fait un geste béliqueux en levant le doigt.
On l'achève chef???
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Elèves interpellés en classe à Roubaix: l'inspecteur d'académie "regrette"

L'inspecteur d'académie du Nord a déclaré jeudi "regretter les modalités" de l'interpellation par la police de deux élèves, en pleine classe, mercredi au collège Sévigné de Roubaix (Nord), où plusieurs faits de violence ce sont produits ces derniers jours. "On ne peut que regretter les modalités de ces interpellations sur le temps scolaire, dans la classe", a déclaré lors d'un point presse Michel Soussan, qui a demandé l'ouverture d'une enquête administrative sur ces faits et la situation au collège Sévigné. "La principale (du collège) a estimé, cela est de sa responsabilité, qu'il était urgent, impératif de procéder à une interpellation pour prévenir d'autres faits, d'autres violences", a-t-il expliqué. Selon une enseignante, les deux élèves de troisième ont été "menottés dans leur classe" avant d'être emmenés par la police. Deux autres élèves du collège, dont un âgé de 17 ans, ont aussi été interpellés mercredi hors de l'établissement, a précisé M. Soussan. Jeudi matin des élèves ont retardé leur entrée en classe pour protester contre l'intervention policière qui a aussi choqué des enseignants. Les quatre mineurs interpellés, qui étaient encore en garde-à-vue jeudi en début d'après-midi selon la police, sont soupçonnés d'être les auteurs de jets de bouteilles d'acide et d'agressions sur des membres du personnel dans l'enceinte du collège. Les enseignants avaient fait valoir leur "droit de retrait" à plusieurs reprises ces derniers jours, estimant "la sécurité des élèves et des adultes en danger". Des parents d'élèves ont appelé à une opération "collège mort" vendredi, pour dénoncer ces violences.

nevermind a écrit:Ruoma, vous etes vraiment un romantique naif!

Si vous n'avez toujours pas lu XY de votre compatriote Elisabeth Badinter je vous le conseille hautement. Vous comprendrez alors que moi et mon zizi nous preferons de loin etre menotes dans une ecole de Floride que de vivre au bord de l'Amazone ou dans certaines de vos cheres societes "primitives".
Nev

Ah ?.. c'est être un romantique naïf d'être choqué de tels comportements ? Et se comporter comme un cow-boy avec un môme, c'est être moderne ?...

Le bouquin d'E. Badinter est sans doute très intéressant, mais j'ai du mal à voir le rapport...
Est-il utile de préciser qu'à 5 ans, qu'il s'agisse d'une fille ou d'un garçon, le problème est le même.
Nev, j'ai apparemment des réactions qui t'étonnent, je peux t'en dire autant !...

Hi Ruoma,

Demande a Emma, elle a surement lu ce bouquin.

Je ne sais pas si ce fil va vivre tres longtemps mais continuer sur le theme cow boys/indiens serait hors sujet.

Nev

Patience a écrit:

zoubida a écrit:
Je l'ai lu par correction car c'est moi qui ai planté le sujet.
Je vous ai répondu par correction pour vous faire savoir, que vous pédalez dans la semoule et qu'à la longue, cela devient emmerdant.

Mon Léon, mon Léon, que ça vole haut....

Faites gaffes, à faire du raz-motte, vous risquez de vous planter le pif, au pied d'une montagne.
Voici pour la partie non pénale de cette affaire.
LILLE, 30 mars 2005 (AFP)
Un élève exclu du collège Sévigné de Roubaix après les épisodes de violence

Un élève mineur du collège Sévigné de Roubaix mis en examen le 18 mars pour des actes de violence au sein de l'établissement, a été renvoyé définitivement du collège mardi, à l'issue d'un conseil de discipline, a-t-on appris mercredi auprès de l'avocat qui l'a assisté. L'élève, âgé de 15 ans, avait été interpellé par la police avec un camarade et menotté en cours, le 16 mars. Il est mis en examen pour "fabrication et détention d'engins explosifs" et "violence avec arme" dans le cadre d'une enquête sur le jet de bouteilles d'acide dans l'établissement. Un autre élève, de 12 ans, a bénéficié d'un sursis et réintègrera le collège le 4 avril, a-t-on précisé de même source. "J'ai demandé aux différents acteurs d'agir avec davantage de prudence. Ce menottage en cours était plus spectaculaire que licite", a déclaré à l'AFP Me Ludovic Baron, qui assistait les deux élèves à la demande de leurs familles. Deux élèves et un ancien élève du collège avaient été mis en examen le 18 mars à la suite des violences au sein de l'établissement. L'interpellation de deux d'entre eux, menottés en classe, avait été dénoncée par des enseignants et parents d'élèves. L'un des élèves menottés n'a pas fait l'objet de poursuites judiciaires. Les cours ont depuis repris normalement au collège Sévigné.

Il est mis en examen pour "fabrication et détention d'engins explosifs" et "violence avec arme" dans le cadre d'une enquête sur le jet de bouteilles d'acide dans l'établissement.

Ah quand même...

Il est si loin le temps où mes copains déposaient des petites punaises sur les chaises des profs?

L'un des élèves menottés n'a pas fait l'objet de poursuites judiciaires

A 12 ans, ça paraît logique..



C'est quand même bien hard toute cette histoire

nevermind a écrit:Hi Ruoma,
Je ne sais pas si ce fil va vivre tres longtemps mais continuer sur le theme cow boys/indiens serait hors sujet.
Nev

Oui, mais un peu d'apparté, ça distrait, non ?...

Oui! Surtout quand on tourne en rond!

Tiens Ruoma, vous trouverez ce details interessant; j'ai entendu a la radio qu'un bald eagle (l'oiseau embleme des amricains) a survole le site pendant la ceremonie funeraire des victimes Chippewa (vous savez l'affaire de la tuerie dans une ecole dans le Minnesota), bref, c'est plutot rare et les natives disent que c'est une excellent presage pour l'esprit des defunts.

Autrement pour en revenir a cette affaire, qu'est ce qu'ils ont dans la tete ces gosses de venir a l'ecole avec des bouteilles d'acide, ou des pistolets?

Nev.

nevermind a écrit:Oui! Surtout quand on tourne en rond!

Tiens Ruoma, vous trouverez ce details interessant; j'ai entendu a la radio qu'un bald eagle (l'oiseau embleme des amricains) a survole le site pendant la ceremonie funeraire des victimes Chippewa (vous savez l'affaire de la tuerie dans une ecole dans le Minnesota), bref, c'est plutot rare et les natives disent que c'est une excellent presage pour l'esprit des defunts.

Autrement pour en revenir a cette affaire, qu'est ce qu'ils ont dans la tete ces gosses de venir a l'ecole avec des bouteilles d'acide, ou des pistolets?

Nev.

Ils trouvent l'acide dans les cours de chimie (initiation), les pistolets doivent etre plus rare grace à la legislation sur les armes de cette categorie (à moins d'etre enfant de policier ou club de tir). L'arme la plus presente est le fusil de chasse et surtout dans les campagnes (pas pratique pour emmener à l'ecole). C'est une generation qui voit son avenir bouché et qui risque fort de mener une revolution violente, ne vous y trompez pas.
Il vient de sortir un livre que je vais acheter pour avoir un recoupement de chiffres sur le chomage par classe de population. Le titre est FFD (Fils, Fille, De...) qui traite du nepotisme en France, car dans le milieu evoqué meme diplomé 20% de chomage garanti.

Enfin... Est ce que vous etes ne avec une cuillere en argent dans la bouche Laverdure? Est ce que le travail vous est tombe du ciel? Est ce que vous auriez eu idee de lancer des bouteilles d'acide sur vos copains, sur les profs, est ce que vous auriez tire dans le tas comme ca se passe chez moi.

Le petit native american qui a fait l'actualite recemment vivait dans un endroit ou la drogue, le chomage, l'alcoholisme sont endemique, mais les gamins de Columbine etaient upper middle class. Alors?

Le chomage n'explique pas tout. Le comportement des parents en dirait un peu plus long je crois.

Nev.

Voilà en partie la politique de la ville de Roubaix en matière de prévention de la délinquance.
Un logiciel de cartographie coûtant la peau des fesse, mais pas d'éducateur.
Et ce logiciel est alimenté en partie par les bailleurs sociaux, qui de ce fait font varier le taux de délinquance, en fonction de ce qu'ils entrent.
Un client mécontent va enguirlander un responsable d'agence, et voilà que ce responsable entre la donnée dans la machine.
Mais le client mécontent ne voie pas son problème résolu.
Et ceci n'est qu'un exemple...
Dernier en date, le conseil municipal qui veut augmenter les effectif de la police municipale. Pour faire le pied de grue lors des opérations de prestige, mais pas pour être au porte d'un collège. Surtaout si le climat se détériore, il faut le laisser courir. Cela fait monter le taux de délinquance et permet d'alimenter ce logiciel inutile.
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Politiques locales de sécurité
Roubaix encarté, Roubaix entarté ?
par Patricia Hanssens

Un logiciel de cartographie de la délinquance, conçu pour la ville de Roubaix, a reçu le prix Orwell décerné le 20 janvier dernier par les Big Brother Awards (1), qui souhaitaient ainsi souligner une « forme raffinée de contrôle social ». Roubaix mérite- t-elle cette contre-récompense ? Reportage sur place.
L'objet du délit ? Un système, inspiré des États-Unis, qui allie les vertus de la statistique et de la cartographie. D'un simple clic, il permet de recenser touts les délits et incivilités commis dans un quartier ou une rue. Cela va du crachat au cambriolage, du garage à ciel ouvert au vol de voiture. Les informations sont fournies par divers indicateurs : police, bailleurs sociaux, écoles, transports urbains, entreprises privées... Pour Richard Olszewski, adjoint au maire chargé de la sécurité, il s'agit d'un outil d'aide à la décision, qui sera utilisé dans le cadre du contrat local de sécurité (CLS). Il doit permettre aux pouvoirs publics de réorganiser leur action sur le terrain et d'évaluer l'impact des missions de prévention ou de répression. Pour cet élu municipal, si les incivilités ne sont pas poursuivies par la justice et qu’aucune réponse n'y est apportée, elles concourent au sentiment d'insécurité et risquent de faire basculer des quartiers dans la délinquance.
Pas de mention nominative
Réagissant à la distinction orwellienne (1), l’adjoint s'étonne : « Dans les statistiques, il n'y a aucune mention nominative, uniquement le nombre d'incivilités ou d'infractions. Nous avons reçu, il y a quelques semaines, l'aval de la Commission nationale informatique et libertés », insiste-t-il. Et toutes les précautions ont été prises pour éviter une utilisation à des fins politiques ou de stigmatisation. « On ne peut divulguer des informations n'importe comment. On est surveillé par la police et la justice. »
Mais, à Roubaix, tout le monde n'est pas aussi optimiste. Certains sont sceptiques, d'autres manquent d’informations. Après une couverture médiatique nationale en septembre, lorsque le logiciel a été présenté, la discrétion a été de mise. Un chargé de mission du service citoyenneté affirme même n'en avoir jamais eu écho. Beaucoup craignent une dérive vers la délation, comme Jean-Pierre Lafage, proviseur du lycée Lavoisier : « J'ai été contacté il y a quelques années par la police, elle demandait de signaler les comportement déviants, j'avais alors refusé de le faire ». Aujourd'hui, même si aucun nom n'est demandé, il considère que « les incivilités sont du matériau éducatif sur lequel nous devons travailler. Nous ne sommes ni anti-juges, ni anti-flics, mais chacun doit faire son travail. » Et de dénoncer les risques : « Quand quelqu'un dépose ses ordures devant le lycée, je sors et je l'engueule. Montrer son mécontentement vaut mieux qu'observer derrière son rideau. On risque d'aboutir à une société dans laquelle on ne se parle plus, mais on se dénonce. » Du côté de la Ligue des droits de l'homme roubaisienne, on n'est pas plus enthousiaste. Pour Fernand Lecomte, qui ne souhaite pas juger ce logiciel qu'il ne connaît pas, « il faut être attentif au fichage généralisé qui fait de l'individu un suspect en puissance ». Provoquant, Dominique Dumontet, du comité de quartier du Pile, met en question la notion même d'incivilité, telle qu'elle est définie par la mairie : « Je propose qu'on comptabilise les maisons appartenant à la ville qui sont laissées à l'abandon, ou l'éclairage des rues qui est blafard par souci d'économie. Cela crée du sentiment d'insécurité, mais c'est la ville qui en est responsable ! »
Des résultats « bizarres »
Autre reproche : ce logiciel ne serait qu'un coup médiatique utilisé pour rassurer la population. « Créer un observatoire donne l'impression qu'on a agi », remarque Jean-Pierre Lafage. Pour Fernand Lecomte, il y a assez de moyens utilisés pour repérer les délits. Et quand l'adjoint au maire assure vouloir privilégier la prévention, Dominique Dumontet s’interroge : « On a essayé de travailler sur les incivilités, la ville n'a jamais voulu collaborer avec nous sur ce thème. Et quand on a demandé des informations sur ce logiciel, cela n'a pas été possible. On a l'impression de quelque chose d'ultra secret. » Richard Olszewski indique que les premiers éléments ne sont sortis que récemment. « Nous évitons de trop communiquer pour l'instant, car certains résultats sont bizarres, et d'autres concernent des délits qui doivent être traités par la police en toute discrétion. » Conscient de la nécessité d'une information transparente, il affirme que des réunions organisées en fin d'année avec les habitants permettront de présenter les chiffres et de favoriser une solidarité de voisinage. Finalement, le scepticisme des milieux associatifs vise plus l'efficacité du logiciel qu'un réel risque de contrôle social. Pour Vincent Boutry, de l'université populaire, « cela représente beaucoup d'argent pour pas grand chose » (30 000 euros, moitié payée par la ville, moitié par la région et l'État dans le cadre du contrat de ville). Fernand Lecomte note que « l'essentiel, c'est la présence de concierges, de personnel dans le métro, qui sont plus utiles que des caméras ou de la délation organisée ». Quant à Jean-Pierre Lafage, son choix est clair : « Par rapport à la misère, aux gamins livrés à eux-mêmes, il y a autre chose à faire que dénoncer les gens qui arrondissent leurs fins de mois en
réparant la voiture du voisin. »
Dérive sécuritaire ou instrument réellement utile pour prévenir la délinquance ? La mairie sera jugée sur pièces. À Roubaix, on attend plus d’informations de la part de la municipalité sur les résultats et l'utilisation de ce qui est présenté comme un « outil d'assistance et de communication ».
P.H.