Bolkestein en France...

Rappel du premier message :

PARIS (AP) -- Les partisans du «non» l'ont surnommé «Frankestein» pour son projet de directive sur la libéralisation des services. L'ancien commissaire européen chargé du marché intérieur Frits Bolkestein s'est efforcé mercredi de rassurer les Français sur un texte qui «ne crée aucun droit qui n'existe déjà» et «n'a rien à voir» avec le référendum du 29 mai.
Le libéral néerlandais était à Paris mardi et mercredi pour expliquer le contenu de sa directive, en partie responsable de la montée du «non» dans les sondages. Il est intervenu successivement mardi soir sur France-3, puis mercredi matin sur France-Inter et lors d'une conférence de presse au Centre d'accueil de la presse étrangère.
A l'entendre, ce texte adopté à l'unanimité en janvier 2004 par la commission Prodi, dont il était membre, ne mérite pas d'être agité comme un épouvantail. «Ce n'est pas Frankenstein, ça rime avec Einstein, peut-être», a-t-il ironisé.
Frits Bolkestein a assuré que sa directive ne constituait en rien une menace de «dumping social», contrairement à ce que soutient la quasi-totalité de la classe politique française, Jacques Chirac en tête. Le président français a obtenu au dernier conseil européen des 22 et 23 mars une réécriture du projet Bolkestein afin de «préserver le modèle social européen».
L'ancien commissaire européen a noté mercredi que la France n'avait jamais entrepris de «démarche formelle» lorsqu'il était en fonction pour demander la remise à plat de son projet de directive, adopté à l'unanimité par les commissaires européens, dont les Français Pascal Lamy et Michel Barnier.
Aujourd'hui, cette directive «n'existe pas», puisqu'elle doit être examinée par le Parlement européen et par le conseil des ministres, qui vont amender le texte de la Commission. «On peut peaufiner le texte», a reconnu M. Bolkestein, sans cacher son scepticisme sur la remise à plat souhaitée par Paris. Compte tenu de cette procédure, il ne s'appliquera qu'en «2010-2011».
Sur le fond, M. Bolkestein a rappelé que la liberté de circulation des biens et services était «une des libertés fondamentales de l'Union européenne», reconnue depuis le traité de Rome.
Le principe du pays d'origine, rejeté par la France, existe en droit européen depuis le 1er janvier 1993 et l'entrée en vigueur de l'acte unique. Ce principe qui consiste à appliquer la règlementation sociale du pays du fournisseur et non celle du pays où est vendu le bien ou le service est déjà en vigueur pour les échanges de marchandises et deux types de services, le commerce électronique et la télévision.
Surtout, l'article 17 de la directive «prévoit 23 exceptions» au principe du pays d'origine, a expliqué M. Bolkestein, qui a comparé son texte à un «gruyère» avec «beaucoup de trous». La législation du pays d'origine ne s'appliquera qu'aux artisans et aux professions libérales qui proposent leurs services dans un autre Etat-membre sans s'y installer.
Mais «dès qu'il y a un établissement, c'est la loi, les normes sociales, les conventions collectives du pays d'accueil qui s'appliquent», a martelé l'ancien commissaire européen. «Il n'y aura pas de tsunami de plombiers polonais», a-t-il martelé.
Frits Bolkestein a rappelé que les télécommunications, les transports, les services financiers n'étaient pas concernés par la directive.
Quant aux services publics, auxquels la France est très attachée, ils «resteront protégés contre la concurrence», chaque Etat-membre conservant le droit de ne pas les libéraliser, a assuré l'ancien commissaire.
De même, les intérimaires ne seront à l'entendre pas concernés par la directive. Si un groupe automobile français fait venir des intérimaires polonais ou tchèques dans ses usines, «il faut que ces gens-là suivent les normes sociales, les conventions collectives de la France», a affirmé M. Bolkestein.
Bien plus, la France, quatrième exportateur mondial de services, aurait «tout à gagner» à une ouverture du marché européen dans ce domaine, a fait valoir l'ancien commissaire.
M. Bolkestein a réfuté le lien, fait par les partisans du «non», entre sa directive et le traité constitutionnel. «Même si le traité constitutionnel échoue, cette directive sera toujours débattue», a-t-il remarqué.

Patience a écrit:
C'est comme une fille qui refuse de porter plainte parce qu'elle a peur des représailles des proches de son agresseur.

Faut-il abdiquer, leur laisser croire qu'ils ont le dessus?

Ta comparaison est bonne. Tu sais j'ai retrouvé maintes fois des ingenieurs ou des chefs de chantiers que j'avais connu en Nelle Caledonie, Norvege ou Irak et ceci parfois 5 ans apres, l' interimaire est d'autant plus fragilisé s'il effectue un travail solitaire ou à effectif restreint (genre salle de controle ou prototype).

Abdiquer ? Non. A court terme tu es obligé de subir et des que tu peux te barrer, ne plus y fouttre les pieds en leur faisant subir des prejudices avant.

Laverdure a écrit:

das_Yog a écrit:

A ce niveau la c'est plus de la xenophobie, c'est bientot du racisme...

Avant de proferer tes accusations de bouffon et de mange-merde tu pourrais te poser la question de savoir pourquoi j'ecris ca, surtout que tu dois commencer à me connaitre.

Je suis un realiste pas un reveur. Quand quelque chose ne marche pas, je rase et je recommence. Tu me fais penser aux personnes qui bricolent leur bagnole avec des pieces detachées sorties d'une casse, c'est toujours du pis aller et ils deviennent de fait des dangers publics.

Quand je le dis que c'est un Bouffon hein !!!!!

Tu perds ton temps avec des gens qui n'ont jamais vécu la merde, ils ne se sont même jamais sali les mains de leur vie. Le vrai travail où l'on fini la semaine éreinté, vidé, ils connaissent pas. Ils ont bossé 6 mois (et encore), dans une boîte et ils croient avoir tout vu et tout vecu du travail d'ouvrier.
Pauvres tâches !!!